Raouraoua : «Pire que cet arbitre, y en n'a pas» Les Camerounais nous avaient prévenus Coffi Codjia est bel et bien le boy de Fahmy Deux jours avant la rencontre Egypte–Algérie, de hauts responsables de la Fédération camerounaise de football rencontrés à Benguela nous avaient prévenus : «Mettez la pression sur Coffi Kodjia, intimidez-le s'il le faut et rappelez-lui qu'il est le boy de Mustapha Fahmy, le secrétaire général de la CAF, sinon il va vous massacrer face à l'Egypte, vous n'aurez aucune chance avec lui.» On pensait que nos amis camerounais déçus par leur élimination en quarts de finale par ces mêmes Egyptiens exagéraient un peu, mais nous avons quand même touché un mot à un membre de la délégation algérienne à propos des graves accusations des Camerounais à la veille du match. La réaction du membre était rassurante : «Non, il ne va pas s'amuser à les aider alors qu'il est pressenti pour la Coupe du monde, s'il se loupe demain, adieu le mondial.» Halliche, un premier carton injuste Hier, la réalité a rattrapé ceux qui ont fait confiance à Coffi Codjia qui a non seulement donné un grand coup de main aux Egyptiens sans pour autant remettre en cause sa participation au Mondial. Comment ? Tout simplement en arbitrant d'une manière vicieuse. Même s'il y a beaucoup à dire sur le penalty accordé aux Egyptiens, on pense que le carton rouge infligé à Rafik Halliche est injuste. On ne parle pas du deuxième carton jaune qui est tout à fait mérité car à partir du moment où Coffi Codjia a accordé le penalty, il fallait infliger un carton au dernier défenseur qui avait commis la faute. C'est le premier carton pris par Halliche qui est injuste car le stoppeur algérien n'avait même pas touché El Hadary sur une montée offensive. Dans ce genre de rencontre, une erreur comme ça peut influer sur le résultat et c'était le cas hier à Benguela. Il fallait un miracle aux Algériens qui étaient menés au score et en infériorité numérique de barrer la route de la finale aux Egyptiens après leur avoir barré le chemin de la Coupe du monde. M. S. Raouraoua : «Pire que Coffi Codjia, y en n'a pas !» Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avec lequel nous avons eu une discussion à l'issue du match, s'est montré très déçu par rapport à l'arbitrage de Codjia qui, malgré son CV, a raté son match. Le premier responsable du football algérien nous a déclaré : «Aujourd'hui, on a assisté à un arbitrage scandaleux. Personne n'avait imaginé qu'on allait perdre de cette façon. Pire que Coffi Codjia y en n'a pas, ça je peux vous l'assurer. On voulait le changer, mais on ne pouvait pas, d'après les règlements généraux de la CAF. C'est vraiment dommage.» Matmour : «Même le Brésil n'aurait pas gagné» «C'était très difficile pour nous de jouer dans de telles circonstances. Même le Brésil n'aurait pas gagné. On a assisté aujourd'hui à un arbitrage scandaleux. Sur le terrain, on ne pouvait pas progresser. Je suis très déçu par ce résultat, mais heureux d'avoir appris que le peuple est sorti dans la rue pour nous soutenir. On leur promet de remporter la troisième place. A présent, c'est notre objectif.»