La commission de discipline de la Confédération africaine de football, après avoir étudié tous les dossiers du match ESS-Raja comptant pour les 8es de finale de la Ligue des champions africaine et remportée par les Sétifiens aux tirs au but, n'a pas donné suite à la plainte du Raja de Casablanca qui vient d'être débouté dans cette affaire. Le club rajaoui a été, en effet, comme indiqué hier, destinataire d'une correspondance de la CAF, signée par le secrétaire général Lamrani, où il est mentionné que toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de la rencontre étaient réunies et que c'est le président du Raja Boudrika qui a enfreint les règles en descendant sur le terrain en deuxième mi-temps pour prendre place sur le banc alors qu'il avait suivi la première mi-temps à partir de la tribune officielle. Concernant la supposée maltraitance des supporters marocains par le service d'ordre du stade 8-Mai-45, il a été établi, après étude de toutes les pièces, que ce sont les supporters du Raja qui avaient provoqué les agents du service d'ordre en allumant et en balançant les fumigènes sur le terrain, tout en s'en prenant violemment aux joueurs de leur équipe. Tous ces détails de la correspondance de la CAF ont été publiés hier sur le site officiel du Raja de Casablanca. L'opinion publique marocaine s'est retournée contre la direction du Raja Toutefois, la publication de ladite correspondance a eu une réaction à laquelle la direction du club marocain ne s'attendait pas. En effet, le grand public du Raja et les observateurs locaux se sont rendu compte que tout ce que les responsables du club ont raconté de leur soi-disant mésaventure à Sétif était une pure invention. L'opinion publique marocaine a pu réaliser donc, suite à la publication de la réponse de la CAF, que leur club n'a été victime d'aucun dépassement et que le Raja a été accueilli et a joué dans les meilleures conditions possibles. On a alors accusé la direction du club marocain d'avoir voulu tromper l'opinion publique en inventant des histoires afin de justifier le cuisant échec en Ligue des champions africaine face à l'ESS au moment où le Raja misait énormément sur cette compétition. Le site officiel du club cache la convocation de son président par la CAF Un autre détail, important celui-là et qui mérite d'être cité, c'est que le président du Raja Boudrika est convoqué par la Commission de discipline de la CAF le 25 mai au siège de la Confédération au Caire. Ce détail, après la réaction du public rajaoui, n'a pas été publié sur le site officiel du Raja de Casablanca. Se rendant compte que l'opinion marocaine s'est retournée contre eux, les responsables du Raja, paniqués, ont vite fait hier de modifier la correspondance de la CAF. C'est toute autre publication qui a été rajoutée hier, où il est seulement mentionné que la CAF a relevé l'utilisation des fumigènes par les supporters du Raja à la 57' et que le président Boudrika s'était accroché avec le quatrième arbitre. Pour l'Entente, le dossier est clos Quoi qu'il en soit, et quoi que les responsables du Raja puissent dire et redire, pour l'Entente de Sétif, le dossier est clos. Aussi faut-il le noter, la direction de l'ESS, les joueurs et les supporters du club ont la conscience tranquille. Ils ont tout fait pour que leurs hôtes soient accueillis dans les meilleures conditions possibles et pour qu'ils puissent se sentir chez eux, et ils ont accompli ce devoir convenablement. Le reste, ça ne les intéresse pas.