Un manager général à la place d'un adjoint Au lendemain d'une défaite, tout le monde donne son avis et tout le monde essaye de trouver des explications au revers des Verts. Face à l'Egypte, les Algériens ont tous pointé du doigt l'arbitre Coffi Codjia désormais honni chez nous, au lendemain de Malawi-Algérie, l'explication était toute prête : la chaleur. Hier, on a eu beau chercher des explications, on n'en a pas trouvé. Les responsables de l'Equipe nationale aussi… Peut-on dire pour autant que M. Rabah Saâdane ne connaît rien au football et qu'il n'a aucun mérite dans la qualification des Verts en Coupe du monde ? Que non ! Va-t-on encore une fois sortir cette histoire de baraka du Cheïkh Saâdane qui nous a menés jusqu'en Afrique du Sud ? Que nenni ! Mais force est de constater que mercredi soir, on était très loin du niveau mondial, celui qu'on retrouvera en Coupe du monde. Perdre 3 à 0 face aux Serbes, ce n'était pas la meilleure manière de rassurer les Algériens, à 100 jours du Mondial. Parmi les Algériens, les responsables du football qui veulent prendre leurs responsabilités en remettant sur le tapis le renforcement du staff technique. Un manager général à la place d'un adjoint La nouveauté cette fois-ci, c'est que le staff technique ne sera pas renforcé par un adjoint puisque Saâdane tient à Zoheir Djelloul et Lamine Kebir qui ont eux aussi leur mérite dans la réussite de l'Equipe nationale. De plus, quelqu'un qui accepte d'occuper le poste d'adjoint ne peut pas être une grosse pointure. On veut donc convaincre Saâdane d'accepter de travailler avec un grand entraîneur étranger qui fera office de manager général ou de directeur technique. Le nom importe peu, mais qui assistera tout le staff technique dans sa tâche. S'il y aura accord, ce technicien débarquera au plus tard dans un mois, sinon, c'est Saâdane qui terminera seul sa mission en Afrique du Sud. S. B.