Une élue régionale a reconnu hier que l'Afrique du Sud risquait d'être confrontée à des manifestations pendant la Coupe du monde. Une élue régionale a reconnu hier que l'Afrique du Sud risquait d'être confrontée à des manifestations pendant la Coupe du monde, «mais nous ne tolérerons aucune violence, aucune destruction», a-t-elle prévenu. «Nous savons que cela fait partie de la nature humaine : les gens se saisiront de l'opportunité», a dit la chef de la province du Gauteng où se trouvent Johannesburg et Pretoria (et trois des dix stades du Mondial). Elle a tenu à préciser que les autorités ne chercheraient pas à «dissimuler» les manifestations, «cela serait irresponsable de notre part», ajoutant : «Je ne suis pas inquiète pour 2010, je pense que cela prouvera que nous vivons dans une démocratie.» L'Afrique du Sud, plus particulièrement la province du Gauteng, est fréquemment le théâtre de manifestations organisées dans les quartiers les plus pauvres pour obtenir une amélioration des services publics. Très souvent, ces journées d'action dégénèrent en violences. Encore lundi, des chauffeurs de taxi collectif en grève ont tenté de bloquer Soweto, township dans le sud de Johannesburg, avec des barricades de pneus brûlés. La police a tiré des balles en caoutchouc pour les disperser.