Il faut être stupide, méchant ou masochiste pour ne pas comprendre que le nouveau calendrier concocté par la commission de compétition est une bombe à retardement. Il faut être stupide, méchant ou masochiste pour ne pas comprendre que le nouveau calendrier concocté par la commission de compétition est une bombe à retardement. Ne voit-on pas que le match décalé de la dernière journée JSK-RCK risque de se jouer avec des arrière-pensées évidentes ? Cela ravivera de nouveau les soupçons des équipes concernées par le titre ou la relégation et surtout de leurs supporteurs. Les concepteurs de cette trouvaille empoisonnée, n'ont-ils pas remarqué que le sort du RCK et de la JSK ou de leurs concurrents, pourrait être lié à ce match ? Les risques sont graves en cas de maintien de ce calendrier Que va-t-il se passer dans le cas (très probable( où l'arbitre siffle ce jour-là, un penalty litigieux ou qu'une des deux défenses prenne un but stupide ? Que penserait-on, si la JSK venait à présenter une équipe composée essentiellement de juniors comme face au CABBA la saison passée ? Ne dira-t-on pas que ce match aura été arrangé ? Les conséquences qui en découleront animeront à coup sûr les pages des faits divers de tous les journaux les jours suivant. Un peu comme on l'avait vécu avec les supporteurs du MC Oran l'été dernier. Il faut vraiment le vouloir pour ne pas savoir qu'il suffit d'avancer ce match de quelques mois pour apporter une solution à cette journée de doute qu'on redoute.
Pourquoi ne pas l'avancer à la trêve ? La solution la plus sérieuse serait de faire jouer ce match lors de la trêve à venir, prévue du 7 au 19 février. On supprimera la suspicion et la dernière journée se jouera sans le RCK, qui aura démarré en retard, pour terminer la saison avant les autres. On peut penser, à juste titre, que le RCK aussi risque d'être lésé, si jamais ses concurrents venaient à combiner à son détriment, lors de la 16e journée. C'est pour cette raison qu'un nouveau calendrier, spécifique pour cette phase retour, s'impose sur la base de 17 clubs au départ avec des journées normales dans lesquelles on aura à chaque fois un club exempt. C'est le tirage au sort qui déterminera le nom du club qui sera en vacances avant les autres. Le bon sens voudrait qu'on pense dès aujourd'hui aux conséquences du maintien de ce calendrier. Et là on aura au moins évité aux gens de se demander quelle journée est-on en train de jouer. Les risques sont trop importants pour que les responsables actuels feignent de les ignorer. Nacym Djender