«Oui, on fait tout pour réconcilier Zaher et Raouraoua» Invité de l'émission VIP sur le chaîne Al Jazeera Sport, Hani Abou Rida, le vice président de la Fédération égyptien de football, et membre de la FIFA, a reconnu qu'il y a eu trop d'erreurs de part et d'autre qui ont fait que les tentatives de rapprochement prônées jusque là subissent un échec. «Je dois d'abord dire qu'en ma qualité de vice-président et responsable de cette affaire, j'affirme qu'il y a eu plusieurs erreurs commises de part et d'autre. Des déclarations des deux côtés ont nui aux relations entre les deux pays. C'est franchement désolant de le redire encore une fois. La presse, quelle soit algérienne ou égyptienne, a aussi une grande responsabilité dans tout ce qui s'est passé», avant d'ajouter : «En ce moment, on sent qu'il y a un peu plus de rapprochement entre les deux fédérations. Il n'y a qu'à voir l'accueil qui a été réservé aux handballeurs algériens pour s'apercevoir qu'il y a une volonté de paix entre les deux parties.» «Oui, on fait tout pour réconcilier Zaher et Raouraoua» L'animateur de l'émission n' pas raté l'occasion de recevoir une personnalité très au fait de cette affaire pour lui demander s'il y avait bien eu des tentatives de réunir Zaher et Raouraoua. «En effet, il y a eu des tentatives de rapprochement entre Raouraoua et Samir Zaher. Il y a plusieurs présidents de fédérations arabes qui oeuvrent pour faire baisser la tension. Certains ignorent que Raouraoua et moi avons pris le même véhicule pour prendre part à la réunion extraordinaire de la FIFA, au lendemain de la rencontre Egypte-Algérie. C'est vous dire qu'une rencontre de football ne peut pas séparer deux nations liées par leur passé historique et leurs relations fraternelles. Je pense aussi que ce retard mis par la FIFA à rendre la sentence dans ce dossier pourrait-être assimilé comme étant une seconde chance accordée par cette instance aux deux fédérations pour trouver un terrain d'entente, à même d'éviter les sanctions et, pourquoi pas, enterrer la hache de guerre.» «L'Egypte risque des sanctions» Abou Rida est revenu sur l'affaire du bus algérien caillassé par les supporteurs égyptiens, le 13 novembre dernier. Ne pouvant nier un tel acte dont les images avaient fait le tour du monde, Abou Rida a déclaré : «Effectivement, le bus de la délégation algérienne a été pris pour cible par des jeunes gens. C'est un acte isolé, faut-il le préciser, et qui été condamné par l'ensemble des Egyptiens. C'est ce qui laisse un peu les choses plus difficiles à résoudre. Cela dit, on a beaucoup appris de cette expérience. Il est clair que sans cette agression, on n'aurait jamais songé à sanctionner l'Egypte. Mais maintenant que cela s'est bel et bien produit, il y en aura, c'est certain», a-t-il annoncé sans pour donner la nature de ces sanctions. Synthèse de Moumen A.