Le moins que l'on puisse dire est que les membres de la délégation de l'USMA ont vécu le pire scénario qui puisse se produire, à quelques minutes seulement du coup d'envoi de ce match retour face à la formation de Kadiogo. Les joueurs ainsi que les membres de la délégation de l'équipe, y compris les journalistes présents, ont vécu un véritable cauchemar. Ça a commencé à l'arrivée du bus des joueurs. Les camarades de Mohamed Lamine Zemmamouche ont subi une terrible pression, après des tentatives d'intimidation de la part des organisateurs du stade. La pression s'est poursuivie au point où le portier Berrefane, n'ayant pu se retenir, s'est accroché avec des stadiers à l'entrée des vestiaires. Les autres membres de la délégation ont eux aussi subi des pressions à leur arrivée. Toutefois, les dirigeants ont essayé de protéger les joueurs, dans le but de les laisser en pleine concentration, avant ce match retour. Les organisateurs interdisent l'accès aux journalistes Décidément, les dirigeants de l'USMA n'étaient pas les seuls visés puisque même les journalistes algériens présents ont subi le même traitement. En effet, les médias se sont vus interdire l'accès au stade. Les organisateurs ont fait savoir que seuls les dirigeants ont le droit d'y pénétrer. Ce qui a provoqué une grosse pagaille à l'entrée du stade.
Les membres de la délégation ont été évacués au centre du terrain Face à cette énorme pression, les membres de la délégation ont été évacués au centre du terrain. Le service d'ordre a été déployé sur les lieux pour assurer la protection des invités, sous l'œil des dirigeants de Kadiogo qui n'ont pas bougé le petit doigt. Une véritable pagaille qui n'a pas été du goût des responsables de l'USMA qui avaient pourtant mis leur invité dans les meilleures conditions lors du match aller au stade Omar-Hamadi. Les supporters bombardent le terrain de projectiles Face à cette scène, les supporters du club burkinabé ont, à leur tour, provoqué une autre pagaille en bombardant les dirigeants de projectiles. Ce qui a empêché les dirigeants et le reste des membres de la délégation de rejoindre les vestiaires. Il aura fallu plusieurs minutes pour que le calme revienne avant même l'entame de la séance d'échauffement. Des stadiers s'accrochent avec Berrefane Dès l'entrée des joueurs sur la pelouse, un agent puis des stadiers ont provoqué le portier Berrefane qui s'est accroché avec eux. Il aura fallu l'intervention des dirigeants du club pour remettre de l'ordre et éviter que les choses dégénèrent de nouveau. Les dirigeants ont demandé au portier de l'USMA de rester concentré à quelques minutes du match et de ne pas répondre à la provocation des Burkinabés. Un accrochage qui aura duré plusieurs minutes La provocation des organisateurs de cette rencontre et les dirigeants du club burkinabé s'est poursuivie durant plusieurs minutes. Il aura fallu l'intervention en catastrophe du commissaire au match pour calmer tout le monde. Les officiels envoyés par la Confédération africaine de football ont été sans pitié avec les responsables de Kadiogo. L'accrochage qui aura duré plusieurs minutes s'est arrêté de peur d'être sanctionnés par la CAF. Ce n'est qu'après l'intervention des officiels que le calme est revenu. Le commissaire au match a menacé d'annuler la rencontre en l'absence des médias Face à toute cette scène, le commissaire au match n'est pas resté les bras croisés. Le Tchadien a frappé d'une main de fer, se montrant solidaire avec les journalistes algériens présents. Il a fait savoir aux responsables et organisateurs de cette rencontre que celle-ci pourrait ne pas débuter, si les journalistes étaient privés d'accès au stade. Ce qui a refroidit les organisateurs, suite à quoi la tension a sensiblement baissé. Les Usmistes saluent le courage du commissaire tchadien Avant le coup d'envoi de la rencontre, les dirigeants de l'USMA sont allés remercier le commissaire au match. Ils ont salué son courage car c'est en grande partie grâce à lui que la sécurité a été assurée. Aussitôt, le staff a demandé aux joueurs de rester concentrés sur leur rencontre et de ne surtout pas répondre à la provocation venant des dirigeants du club adverse ou des supporters. Les joueurs et les membres de la délégation agressés à la fin du match Après le coup de sifflet final, les joueurs de l'USMA ont assisté de nouveau à des scènes de violence. Après l'envahissement du terrain par des centaines de supporters, joueurs, dirigeants ainsi que journalistes sur place ont été victimes d'agressions physiques. C'était tout simplement la grande pagaille à la fin de la rencontre. Ni le service d'ordre ni les organisateurs du match n'ont pu arrêter cette vague de fureur. Haddad, Benmoussa et Berrefane blessés Même le président de l'USMA n'a pas été épargné. En effet, quelques minutes après avoir rejoint les vestiaires, le staff médical est intervenu pour prodiguer des soins au président Rebbouh Haddad qui a été touché par un projectile au niveau de la jambe. Il avait la jambe qui saignait. Il n'était pas le seul puisque c'est aussi le cas de nombreux joueurs à l'image de Benmoussa et Berrefane qui ont été à leur tour agressés. L'ambassadeur d'Algérie est descendu en catastrophe Face à cette situation, l'ambassadeur d'Algérie est descendu en catastrophe pour assurer la sécurité à ses compatriotes. Il était hors de lui face à cette scène. Son Excellence est rapidement descendu pour exiger la sécurité autour de l'ensemble des membres de la délégation algérienne. Le ministre des Sports burkinabé a présenté ses excuses Par la suite, ce fut au tour du ministre des Sports du Burkina Faso de descendre sur les lieux pour aller rendre visite à la délégation de l'USMA. Le premier responsable du sport du pays a présenté ses excuses au président, aux joueurs, mais aussi à l'ambassadeur d'Algérie. Mohamed Briki tombe dans les pommes Le secrétaire général de l'USMA était sans doute la personne qui a été la plus touchée par les agressions en fin de rencontre. Pour preuve, Mohamed Briki a perdu connaissance pendant plusieurs minutes. Il aura fallu l'intervention des membres du staff médical en catastrophe pour le réanimer. Ce fut un moment de panique indescriptible dans le vestiaire de l'USMA qui aura vécu incontestablement l'un des pires déplacements en Afrique noire. Un véritable guet-apens Il faudrait dire que les membres de la délégation de l'USMA étaient pris dans un véritable guet-apens au coup de sifflet final. Comme si on avait tendu un piège aux Algériens après cette qualification méritée au prochain tour de la Ligue des champions. Des scènes effrayantes se sont produites à la fin de cette rencontre. Il aura fallu plusieurs minutes pour que les joueurs puissent sortir de cet enfer.