A la JSK, c'est quasiment le flou ! Une fois le premier stage de préparation bouclé, les Canaris se sont rendus directement en Tunisie pour une deuxième manche de préparation qui a été basée essentiellement sur le volet technique et tactique. Une fois sur place, les problèmes s'accumulaient commençant par la présence de deux entraîneurs sur place à savoir Rahmouni et Fabbro. Après deux jours sans entraînements, c'est Asselah qui a pris l'initiative de diriger l'équipe pour ne pas perdre de temps. Devant cette situation inédite, les membres du conseil d'administration et après une réunion d'urgence, ont décidé de retirer leur confiance au président Hannachi lequel n'est plus le boss. Et comme la loi le stipule, c'est son bras droit, Malik Azlef, qui a été nommé intérimaire jusqu'au 7 septembre prochain. Alors que des personnes font le forcing pour l'élire président, ce dernier que nous avons contacté hier matin, nous a fait savoir que cela ne l'intéresse guère et qu'il ne peut pas aller au-delà du 7 septembre : « Etre le président de la JSK serait un honneur pour moi mais sincèrement, je ne pourrai pas assumer cette mission. Je ne compte pas gérer le club au-delà du 7 septembre. Celui qui souhaite devenir président n'a qu'à se présenter. » «J'ai 3000 salariés à gérer, je ne peux pas être au four et au moulin» L'une des raisons qui fait qu'Azlef ne compte pas se présenter pour devenir le président de la JSK, c'est le fait qu'il a une grande société de 3000 salariés à gérer ainsi qu'une famille qu'il doit entretenir. Et c'est pour cette raison qu'il ne compte pas gérer le club après le 7 septembre : « Je ne suis pas le genre de personne qui résiste à la pression. J'ai mes projets et 3000 salariés à gérer. Il y a aussi ma famille, donc je ne peux pas être au four et au moulin. C'est impossible. » «Les gens doivent savoir que j'ai payé le stage de ma propre poche» Pendant son intervention, Malik Azlef a souhaité éclaircir un point très important à ses yeux. Depuis quelques jours, on ne parlait que d'une personne qui aurait pris à son compte tous les frais du stage de préparation. En vérité, c'est complètement faux, du moins, c'est ce qu'a déclaré l'actuel président de la JSK : « On a essayé de faire croire aux supporters qu'une personne aurait pris à son compte les frais du stage de préparation. C'est complètement faux. J'ai tout payé de ma propre poche et je me suis aussi occupé des frais de mission. On ne peut pas toucher aux comptes de la JSK tant que la situation n'est pas claire. » «Je ne sais pas qui a été derrière le départ de Gaouaoui» L'autre point essentiel que nous avons évoqué avec Malik Azlef, c'est le départ inattendu de l'entraîneur des gardiens, Lounes Gaouaoui, lequel a été remplacé par Benhaha avant que ce dernier quitte à son tour le club. Et pour donner plus d'explications, il dira : « Je voulais déjà parler de ce sujet. Jusqu'à présent, je ne sais pas qui a été derrière le départ de Gaouaoui. D'ailleurs, je viens de discuter avec lui et je vais même le rencontrer. Il sera de retour à l'équipe. » «Nous allons faire tout notre possible pour que Rebrab reprenne la JSK» Lorsqu'on parle avec l'actuel président de la JSK, on ne peut pas manquer l'occasion de lui poser la question concernant la probable venue de l'industriel Issad Rebrab qu'on annonce comme potentiel repreneur de l'équipe. Malik Azlef a en effet, confirmé tout ce qui a été dit à ce sujet : « Tout à fait, je suis en contact avec un intermédiaire qui va nous faire gagner du temps pour qu'on puisse approcher Rebrab et lui proposer l'idée de reprendre la JSK. On sait que l'industriel temporise car il souhaite avoir tous les détails avant de se prononcer. » «Personnellement, je suis prêt à lui céder toutes mes actions» Ce qui prouve la bonne foi de l'actuel président Azlef c'est le fait qu'il soit prêt à céder, selon ses dires, toutes ses actions au richissime algérien, Issad Rebrab, pour qu'il se sentent rassuré et que personne ne puisse lui mettre les bâtons dans les roues : « Je vais aller encore plus loin, si Rebrab se présente officiellement pour reprendre la JSK, je serai prêt à lui céder toutes mes actions afin qu'il se sente rassuré. » «Battre la JSS est impératif» Avant de conclure, Azlef a évoqué le match de la première journée qui verra la JSK accueillir dans son fief la JS Saoura : « C'est un match difficile puisque nous allons affronter une équipe coriace. De notre côté, nous n'avons pas le droit de décevoir nos supporters. Donc, il faut se montrer à la hauteur, presser l'adversaire dès le début et surtout se montrer efficaces. Nous allons faire notre possible pour empocher les trois points et réussir une belle entame de saison. »
