Le Tribunal arbitral du sport rendra son verdict le 12 mars prochain concernant le conflit LFP-FAF. Après que les deux instances ont été priées de donner leur version et de répondre aux questions du TAS, les représentants des deux instances ont été, hier, devant le juge pour défendre leur cause. La LFP était représentée durant cette audience par Mani Saâda, directeur juridique de la LFP. Quant à la FAF, c'est son avocat qui était présent. La LFP insiste sur l'ingérence de la FAF dans l'octroi des licences... Du côté de la LFP dissoute, on est plus que serein. Le représentant de la Ligue a insisté auprès du TAS sur l'infraction commise par la FAF, selon lui. L'octroi des licences est exclusivement du ressort de la LFP et non pas la FAF, pour se défendre quant à l'octroi des licences des joueurs de l'ES Sétif, à savoir Banouh et Aouadj, au mercato, afin de pouvoir les qualifier au niveau de la CAF. ... et aussi l'interdiction des transferts La LFP a aussi critiqué la décision de la FAF d'interdire le recrutement pour les clubs endettés. Selon le représentant de la LFP, l'interdiction de transfert devait être prononcée par la commission de discipline de la LFP, dirigée par Hamid Haddadj à l'époque et non pas par le BF, car il s'agit d'une sanction. La désignation d'un directoire contestée La LFP conteste aussi la désignation d'un directoire. Selon son représentant Mani Saâda, c'est une décision antiréglementaire car la désignation d'un directoire à la LFP n'est du ressort que du ministère de la Jeunesse et des Sports. La FAF a le droit de désigner un seul membre dans ce directoire, contrairement à ce qui s'est passé. Le représentant de la LFP s'est basé sur l'article 217 et la loi 12-06.