Malgré la déception de cette défaite lors du Clasico, Zidane Mebarakou affirme dans cet entretien que son équipe doit très vite rebondir dès ce samedi face au Paradou. Pour l'ex-Mobiste, la mission ne sera pas simple mais la victoire est impérative pour rester dans la course au podium. C'est la grosse frustration, après cette défaite enregistrée face à la JSK... On est déçus pour nous et pour nos supporters qui sont venus nombreux nous soutenir. On n'a pas été en réussite, alors qu'on a eu quelques occasions pour forcer la décision. Malheureusement, il y a des jours comme ça où rien ne marche. On aurait pu obtenir un penalty en seconde période, suite à une main volontaire de Chetti, mais l'arbitre n'a pas bronché. Juste derrière, on prend ce troisième but qui fait très mal. Vous attendiez-vous à une telle résistance des joueurs de la JSK ? On s'y attendait. Après tout, nous sommes l'équipe à battre par excellence. On sait que les joueurs de la JSK se surpassent lorsqu'ils se retrouvent face à nous. Et puis, la JSK était dos au mur, en raison de sa situation au classement général. Il lui fallait une victoire pour sortir de la zone de relégation. C'était à nous de mettre de l'intensité et de l'engagement physique pour répondre présents. Comme l'a dit le coach, c'est dans ce domaine qu'on a péché. On n'a pas su répondre au défi physique imposé par les joueurs de la JSK. On a souvent perdu nos duels, c'est ce qui nous a mis en difficulté pour construire et produire notre jeu habituel. Après cette défaite, peut-on dire que vous avez mis une croix sur le titre ? Il ne faut jamais baisser les bras. Tout reste possible. Il faut aller de l'avant pour gagner d'autres matches. Une chose est sûre, on va se battre jusqu'au bout. On ne lâchera rien car tout reste possible, à six journées de la fin du championnat. Qu'avez-vous à dire sur l'expulsion de Chaouchi qui a été pris en grippe par un stadier ? Fawzi ne mérite certainement pas ce qu'il lui est arrivé. Il a été ciblé par tout le stade, avant même le coup d'envoi. Et puis, le stadier n'avait pas à se trouver là. C'est lui le fautif alors que Chaouchi était allé chercher le ballon. Rappelons qu'on a touché Chaouchi avec un projectile en première mi-temps. J'espère que Fawzi aura l'indulgence de la LFP qui doit prendre en ligne de compte tout ce qui s'est passé. Chaouchi a des circonstances atténuantes. Lorsqu'on insulte votre famille, il y a un moment où on réagit, car nous sommes des êtres humains. Vous allez retrouver cette même équipe de la JSK en Coupe d'Algérie... Mais avant de cette demi-finale, il y a le match de championnat contre le Paradou qui est prévu ce samedi à Bologhine. On doit déjà gagner le match de championnat avant, de se projeter vers cette demi-finale qui sera une tout autre rencontre avec de nouvelles données. Justement, ce samedi vous allez retrouver le Paradou dans un match qui s'annonce difficile... Ce sera un tout autre match. Pour nous, l'équation est toute simple. On doit réagir en réalisant une belle performance face au Paradou. Et même si on va affronter une formation qui pratique un très beau football, pas question pour nous d'enchaîner deux défaites de suite. Déjà au match aller, vous avez été mis en difficulté par cette équipe du Paradou qui reste très redoutable, non ? Même si le PAC reste sur une défaite contre El Harrach au stade du 1er-Novembre, on sait que ce ne sera pas simple. On avait gagné au match aller à Bologhine mais on avait souffert pour venir à bout de cette équipe. Il faut qu'on soit costauds dans la possession et dans la transmission, pour mettre à mal notre futur adversaire. Après la défaite face à la JSK, on n'a pas le choix, on doit se racheter contre le Paradou. Un mot aux Chnaoua qui seront au rendez-vous ce week-end ? On sait que nos fans seront au rendez-vous. On a déçu nos supporters face à la JSK. Alors, il faut qu'on s'arrache pour leur offrir une belle victoire. Et puis, il n'y a pas mieux qu'un succès pour préparer une demi-finale de Coupe d'Algérie.