Même si d'aucuns parmi les observateurs les plus réalistes trouveront à dire qu'il y a dans ce carton essuyé face à l'USMA mardi dernier, toute l'illustration de la saison ratée des Chélifiens, ce cuisant revers n'est pas interprété de la même manière dans l'entourage du club, notamment chez les supporters. Même si d'aucuns parmi les observateurs les plus réalistes trouveront à dire qu'il y a dans ce carton essuyé face à l'USMA mardi dernier, toute l'illustration de la saison ratée des Chélifiens, ce cuisant revers n'est pas interprété de la même manière dans l'entourage du club, notamment chez les supporters. Pour ces derniers, autant qu'il peut être de l'avis de certains dirigeants qui le pensent tout bas, le premier responsable de cette déroute ne saurait être autre que l'entraîneur Slimani. Ceci dans la mesure où estime-t-on dans le camp de l'ASO que l'équipe a failli tactiquement, et que cela ne pouvait être du qu'aux mauvais choix du coach, notamment dans les compartiments de la défense et de l'entrejeu. Il est en gros reproché à Slimani le fait de persister à positionner des éléments à des postes qui, non seulement ne sont pas ceux de leur prédilection, mais où ils n'ont jamais évolué auparavant, ce qui, en un mot comme en plusieurs, équivaut à de l'expérimentation comme si le club n'avait plus aucun objectif à atteindre alors que tout le monde, l'entraîneur y compris, ne cessait de claironner qu'il était impératif de décrocher une place qualificative à une épreuve continentale. D'ailleurs même le président Medouar ne semble pas avoir compris qu'on puisse s'aventurer ainsi avec le risque certain de tout perdre et finir la saison sans rien entre les mains qui puisse servir à atténuer la déception d'une saison à mettre aux oubliettes, parce que sans doute l'une des plus mauvaises que le club chélifien ait jamais pu endurer de toute sa longue histoire. Par conséquent, il y a lieu de s'attendre à ce que le boss juge de l'utilité d'une mise au point avec son technicien pour tenter de trouver les solutions à même de sauver ce qui peut encore l'être, d'autant que les résultats des autres matchs laissent tout de même un brin d'espoir de redresser la barre puisque quatre points seulement séparent l'ASO de la cinquième place. ------------------------------ Ziane Chérif, un milieu boiteux… Non, cela n'a rien de péjoratif, en tout cas pas concernant le joueur lui-même qui ne comprenait sans doute pas qu'il puisse être aligné en milieu défensif alors que son poste de toujours a été celui de libéro. C'est donc tout l'entrejeu qui s'est retrouvé déséquilibré, voire boiteux, et ce qui est d'autant plus curieux c'est qu'un joueur comme Gharbi qui a l'habitude d'évoluer en milieu de terrain s'est paradoxalement retrouvé en…libero. Pas étonnant dans de telles conditions si l'ASO prend l'eau. … Avec Abbou ou Hamadou, ç'aurait mieux tenu debout ! Le plus paradoxal dans ce positionnement au milieu du terrain de joueurs n'ayant aucun argument à faire valoir pour justifier leur affectation à ce compartiment névralgique, c'est que l'effectif ne manque pas d'éléments disponibles et autrement plus aptes à évoluer dans cette zone sensible. Ainsi d'aucuns ne comprennent pas la marginalisation d'un Abbou qui aurait pu être utile à l'équipe et dont la mise à l'écart demeure sans explication sensée. Hamadou, aussi, aurait pu constituer une solution, même si dans son cas on peut comprendre que le coach reproche à ce joueur son manque de sérieux dont il fait ainsi les frais. En tout cas, il y a là une énigme qui demeure posée et dont seul l'entraîneur semble pour l'heure détenir la clé pour pouvoir éclairer l'opinion sportive du côté de Chlef sur ses choix controversés. . Ni Messaoud ni Mekkioui, rien n'y fit ! Sentant le roussi à l'issue de la première mi-temps où son équipe perdait sur le score de 2-0 et ne donnait nullement l'impression de pouvoir se ressaisir, Slimani se résolut à incorporer dés le début de la seconde période Mekkioui au milieu et Messaoud en position plus avancée. Un coaching qui n'allait avoir aucun effet bénéfique sur le rendement de l'équipe, car en plus du fait que les deux joueurs traînaient un manque de compétition de pas moins d'un mois durant lequel ils étaient restés éloignés des terrains pour cause de blessure, l'affaire était déjà mal embarquée avec des Usmistes bien remis en confiance pour poursuivre sur le même rythme des quarante cinq premières minutes de jeu pour scorer encore par trois fois, faisant ainsi boire le calice jusqu'à la lie à une formation chélifienne faisant peine à voir avec ses joueurs qui semblaient complètement perdus sur l'aire de jeu.