Aouiti : «J'avais demandé à éviter le tartan de Chéraga». Les informations qui paraissaient contradictoires ou qui laissaient à penser à des divergences de vue sur des détails et qui n'allaient pas dans le même sens entre les uns et les autres ont quelque peu surpris. Il s'agit de l'histoire de la deuxième tranche de la prime de signature. Le président nous a déclaré, dans ces mêmes colonnes, qu'en ce qui concerne les responsables du club, les joueurs ont touché leur deuxième tranche. Avant cela, Lazhar Benhacen déclarait qu'il n'avait pas encore touché son argent. Le club a fixé l'impôt sur le revenu à 15 % Quand on dit que le club a fixé l'IRG à 15 %, cela veut dire en fait que ce n'est pas le président qui a pondu le règlement mais sans doute la loi. Ce sont les services des impôts et la loi tout bonnement qui fixent le tarif. Depuis quelques saisons, le monde du football est régi par cette taxe. Ce qui, somme toute, est normal dans un Etat républicain. Dans certaines contrées, le montant de l'IRG avoisine les 40 %, mais il faut reconnaître que les salaires se chiffres en milliers d'euros, voire en millions. On est loin de ces salaires, mais par rapport à la moyenne nationale, les joueurs algériens des Division 1 et 2 ne crèvent pas la dalle. Nezar en aurait parlé à ses joueurs avant la Coupe Nezar qui n'en fait pas mention dans son entretien de samedi aurait abordé le sujet avec ses joueurs, nous précise une source crédible. On croit savoir que le numéro un au CAB voulait traiter le problème du payement des impôts lors de la remise de la deuxième tranche. Il aurait eu le souci de se débarrasser de ce problème avant la fin du championnat car, à ce jour, le Chabab n'est pas encore assuré de rester en Division 1. Il reste cinq matches. Les Rouge et Bleu ont une fin de saison plutôt favorable, avec quatre matches à domicile et une seule sortie. Il faut savoir qu'il est aussi question d'une troisième tranche et nul n'ignore parmi les joueurs que sa remise est conditionnée par le maintien parmi l'élite. Les primes de signature étant différentes d'un joueur à un autre, le montant de l'IRG n'est pas le même. Un cadre qui a signé pour 6 millions de dinars, le CAB n'est ni le MCA ni l'Entente, soit dit en passant, ne paye pas la même somme qu'un joueur qui monte et dont la prime ne dépasse pas les 2 à 3 millions de dinars. Il faut aussi reconnaître que traiter ce sujet n'est pas facile. Le monde du football est quelque peu opaque et il ne se trouve pas un seul acteur qui avouerait volontiers le montant de sa prime de signature ni son salaire.
Aouiti : «J'avais demandé à éviter le tartan de Chéraga» Miloud Aouiti était épargné jusque-là par son coach suite à sa blessure face au Khroub où il avait reçu un méchant coup au niveau des côtes : «Après le match, et le coup que j'avais reçu, j'ai pris du repos. J'ai pensé que la douleur avait disparu. Mais, dès le retour à l'entraînement, je me suis rendu à l'évidence. Je ne pouvais pas faire les exercices spécifiques destinés aux gardiens de but. Mis à part certains étirements, je ne pouvais faire aucun mouvement sans que je ne ressente des douleurs aux côtes. Je suis allé voir le coach pour lui expliquer qu'il était préférable que j'évite les entraînements sur une aire très dure pour ne pas compliquer mon cas. Par conséquent, je ne pouvais pas jouer face à Béjaïa. Je ne pouvais même pas prétendre à une place de titulaire.» «Je suis prêt à jouer contre l'ESS» Il est certain que l'entraîneur n'est pas pressé pour régler la question du choix de son gardien de but. Il a encore quelques jours avant de prendre sa décision. Babouche vient d'encaisser huit buts en deux matches. Il est sonné. Il n'est pas le seul responsable de ces deux défaites, mais s'il y a quelque chose à dire le concernant, cela concernerait certaines de ses sorties auxquelles il ne nous avait pourtant pas habitué cette saison. «Je suis prêt à jouer contre Sétif, j'ai eu le temps de récupérer de ma blessure. La séance de samedi me confirmera ma bonne forme. Je tiens à jouer le match», dira-t-il. «La séance de samedi m'a rassuré» On a dû attendre la fin de la séance de samedi dernier pour terminer notre entretien avec Aouiti qu'on avait entamée dans la matinée de la même journée : «Je viens de terminer l'entraînement, j'ai fait tous les exercices sans la moindre crainte ni hésitation. Je n'ai rien ressenti de mon coup aux côtes.»
Fezzani blessé Le milieu de terrain, Amine Laïd Fezzani, n'avait pas joué contre la JSMB suite à une blessure. Son coach l'avait ménagé. Il devrait être prêt pour la rencontre qui opposera le CAB à l'Entente ce week-end. CAB-ESS vendredi prochain ? Si l'on en croit des sources généralement crédibles, la rencontre CAB-ESS sera décalée d'un jour. Elle se jouerait le vendredi 14 mai. Les autres sont programmées le jeudi 13. Mais jusqu'au samedi dernier, il n'est pas fait mention de ce changement sur le site de la Ligue nationale. On croit savoir que l'ESS ne rentrera que mercredi de son voyage qui l'avait menée en Zambie. Ce qui rendrait impossible le déroulement de la rencontre entre le CAB et l'Entente pour jeudi. Ce que l'on sait c'est que les dirigeants de l'équipe de Sétif auraient formulé une demande en ce sens à la Ligue. L'Entente jouait face à Zanaco, samedi. Faudra-t-il quatre jours aux Noir et Blanc pour rejoindre le territoire ? Tout dépend du plan de vol et des escales, mais cela peut durer quatre jours et plus. Mais comme il est qualifié au prochain tour, on peut imaginer que le club de Serrar sera sans doute ménagé. Le stade du 1er-Novembre s'y prépare Le match se déroulera sur la pelouse du stade du 1er-Novembre, il est clair que les responsables de ce stade sont avertis. Samedi dernier, on nous avait annoncé que le déroulement de la rencontre était programmé pour le vendredi 14. Aucune autre date n'avait été fixée. Pour rappel, le match était prévu pour mardi dernier, mais comme l'Entente avait un déplacement en Zambie, pour le compte des éliminatoires de la Ligue des champions, la 30e journée avait été décalée dans sa totalité.