L'orage n'en finit plus de gronder au-dessus du Real Madrid. Si Julen Lopetegui sera finalement bien sur le banc madrilène, dimanche, à l'heure de défier le rival barcelonais dans un Clasico forcément explosif, l'entraîneur merengue, quatre mois seulement après son arrivée, n'en est pas moins sur un siège éjectable, ce rendez-vous au Camp Nou étant sans doute celui de la dernière chance. Mais pour Ramon Calderon, ancien bras droit de Florentino Perez puis successeur de l'homme d'affaires madrilène à la présidence du Real (2006-2009), Julen Lopetegui n'est finalement qu'une victime du système Perez. Comme Zinédine Zidane avant lui, lassé de l'omnipotence du président du Real en matière de transferts. "Quand on te fait une offre pareille, c'est difficile de dire non. Mais Lopetegui aurait dû se demander pourquoi Zidane est parti et pourquoi cinq entraîneurs de renom ont refusé le poste, a ainsi confié l'ancien dirigeant dans des propos relayés par AS. On lui a donné en équipe sans jamais le consulter sur les transferts et il s'est retrouvé avec Mariano pour remplacer Cristiano Ronaldo…" Et Ramon Calderon de torpiller le travail de l'actuel boss madrilène. "Au Real, la politique des transferts s'appuie sur des caprices, des impulsions. Il n'y a pas de directeur sportif, a-t-il regretté. Dans ce club, le président est l'unique responsable du sportif et c'est un ingénieur. Il sait très bien construire des ponts et des tunnels mais une équipe de football, ce n'est pas la même chose."rapporte Football.fr.