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Real Madrid : Les Galactiques I et II
Publié dans Le Buteur le 19 - 06 - 2009

Florentino Perez, déjà à la présidence du Real de 2000 à 2006, revient cette saison pour redorer le blason du club madrilène, humilié cette saison par le FC Barcelone.
Après l'officialisation du transfert de Kaka, on reparle "Galactiques". Comparaisons entre les deux époques...
Un contexte différent
En 2000, le Real Madrid est champion d'Europe. Deux ans après avoir gagné la compétition (1998).
Lorsque Florentino Perez arrive au Real Madrid le 17 juillet 2000, le Real Madrid vient de remporter la Ligue des champions en battant le FC Valence en finale (3-0). Le titre de champion d'Espagne a été enlevé par le Deportivo la Corogne, le FC Barcelone était 2e et le Real Madrid 5e seulement... Le tout, sous la présidence de Lorenzo Sanz.
En 2009, le Real Madrid a été éliminé en huitièmes de finale de Ligue des champions, pour la cinquième année consécutive...
Florentino Perez revient au Real Madrid pour redorer le blason du club, "humilié" cette saison par le FC Barcelone. Que l'on se souvienne du 2 mai dernier, et de la défaite des Merengue face au FC Barcelone (2-6). Une humiliation. L'équipe, championne d'Espagne en 2008, a terminé 2e du championnat 2009 et a été éliminée en huitièmes de finale de la Ligue des champions par Liverpool. Une cinquième élimination consécutive à ce stade de la compétition, qui plus est cinglante (1-0, 4-0) ! Alors que la finale de la Ligue des champions 2010 se disputera au stade Santiago Bernabeu, le Real Madrid ne peut se contenter de jouer les seconds couteaux sur la scène européenne.
Entre les deux présidences de Florentino Perez, le Real Madrid a vu défiler quatre présidents (Fernando Martin, Luis Gomez-Montejano, Ramon Calderon, Vicente Boluda). Et depuis la saison 2004-2005, ce sont pas moins de sept entraîneurs qui sont passés sur le banc madrilène (José Antonio Camacho, Mariano Garcia Remon, Vanderlei Luxemburgo, Juan Ramon Lopez Caro, Fabio Capello, Bernd Schuster, Juande Ramos). Une instabilité qui a un prix : le Real a gagné deux Ligas (2007 et 2008).
Un leitmotiv : faire venir des stars à Santiago Bernabeu
Luis Figo chipé au FC Barcelone en 2000, Zinedine Zidane en 2001, Ronaldo en 2002 et David Beckham en 2003... Florentino Perez a recruté des stars lors de sa première présidence et dépensé plus de 400 millions d'euros en trois ans. Un record ! En 2001, l'arrivée de Zinedine Zidane pour 73 millions d'euros marque les esprits. Il s'agit là du transfert le plus cher de l'histoire, l'incarnation de l'âge d'or des Galactiques. Et il semblerait que Florentino Perez parte sur les mêmes bases, en 2009. "Nous allons tout faire pour bâtir une équipe spectaculaire avec de grands joueurs, exemplaires, sur et en dehors du terrain", a-t-il assuré lors de sa prise de fonction officielle.
Outre Kaka (dont l'arrivée pour près de 65 millions d'euros a été officialisée lundi dernier), la direction madrilène s'intéresserait à David Villa, Franck Ribéry, et évidemment Cristiano Ronaldo. Florentino Perez dispose de 250 millions d'euros pour recruter et certains parlent même d'une enveloppe de 300 millions d'euros pour construire la nouvelle équipe du Real Madrid. Pour vous faire une idée : sachez que Joan Laporta, président du FC Barcelone depuis juin 2003, a investi 450 millions d'euros en recrutement. Et depuis 2003 toujours, Liverpool a dépensé 456 millions d'euros, Manchester United 475 millions et Chelsea 884.
Mais le Real Madrid est le club le plus riche du monde : 366 millions d'euros de chiffre d'affaires la saison dernière - pour 97 millions de bénéfices - et 400 millions budgétés cette année.
L'entraîneur : Vicente del Bosque vs Manuel Pellegrini Vicente del Bosque (1999-2003)
L'actuel sélectionneur de l'équipe d'Espagne championne d'Europe en remplacement de Luis Aragones a compté dans l'histoire du Real Madrid, sous la première présidence de Florentino Perez. Et ce, en gagant deux titres de champions d'Espagne (2001, 2003) et surtout deux Ligue des champions (2000 et 2002). Vicente Del Bosque avait effectué l'essentiel de sa carrière de joueur au club, entre 1973 et 1984. Puis y avait débuté comme entraîneur dans les catégories inférieures, avant de s'occuper de l'équipe première (pour la première fois) en 1994.
En dépit de ses bons résultats et de la rigueur qu'il avait mis en place, la direction du club décide de ne pas rénover le contrat de Vicente del Bosque, à l'issue de la saison 2002-2003. Sollicité en 2004 pour occuper le poste de directeur du centre de formation madrilène, le coach décline même l'invitation de Florentino Perez et part en Turquie, s'occuper du Besiktas.
Manuel Pellegrini (2009)
"Un professionnel intelligent, travailleur, équilibré, qui prend soin du ballon et qui propose toujours un football élégant et de bon goût." Ce sont les mots utilisés par Florentino Perez lors de l'intronisation de Manuel Pellegrini comme nouvel entraîneur du Real Madrid, début juin. "L'ingénieur" exerce comme entraîneur depuis 1988. À son palmarès notamment : une Copa Interamericana en 1994, une Coupe du Chili en 1995, un titre de champion d'Equateur en 1999, un titre de champion d'Argentine (Tournoi de clôture) en 2001 et 2003... Arrivé en Europe en 2004, le Chilien, dont la philosophie de jeu faite de passes et d'offensive, a permis à Villareal (en première division espagnole depuis 2000 seulement), d'atteindre les demi-finales de la Ligue des champions 2005-2006 et de jouer les premiers rôles en Liga.
Manuel Pellegrini a été très clair sur l'organisation future du Real Madrid : "Une défense à 4 premièrement. Ensuite deux milieux de terrain légèrement reculés, qui peuvent ressortir le ballon avec les deux latéraux qui montent proposer des solutions de passes. Devant, deux milieux de création qui soutiennent deux attaquants. C'est le schéma le plus offensif et celui où on défend le mieux même si on est moins à défendre."
La défense
Lors de la saison 2001-2002, qui a permis à la formation de Vicente Del Bosque de remporter la Ligue des champions, un certain équilibre défensif avait été trouvé. Grâce à l'expérience de l'inamovible Fernando Hierro et à la vivacité des latéraux (Roberto Carlos, Salgado), l'équipe madrilène pouvait compter sur une ligne homogène. Mais c'est véritablement le rôle de Claude Makelele, placé juste devant la défense, qui a permis aux stars de s'exprimer. Son travail de l'ombre, qui consistait à couper toutes les actions adverses, n'a, malheureusement, pas été récompensé par les dirigeants merengue. En 2003, alors qu'il demandait un salaire à la hauteur de ses mérites, il a quitté Madrid pour Londres. Comme par hasard, le Real n'a plus été performant en C1.
Cette saison, tous les observateurs se sont accordés à dire que Lassana Diarra était le digne successeur de Makelele. Certes, l'international français a beaucoup apporté depuis janvier 2006, mais le problème est que la défense madrilène n'a pas fait preuve d'une grande solidité. Lors du naufrage face au Barça (2-6) par exemple, la ligne Marcelo-Heinze-Cannavaro-Sergio Ramos a craqué, montrant des lacunes criantes. Alors que l'Italien a constamment manqué de rapidité, les latéraux ont, eux, oublié de défendre. Pour que la future formation de Florentino Perez retrouve le chemin des succès, il faudra, obligatoirement, mettre en place une assise défensive stable.
L'attaque
La principale conséquence de l'investissement "galactique" de Florentino Perez entre 2000 et 2006 aura été de mettre en place un jeu offensif séduisant. Autour des "fidèles" du club (Raul, Morientes, Guti), les arrivées successives de Figo, Zidane, Beckham et autres Ronaldo ont permis, surtout entre 2000 et 2003, de régaler les spectateurs de Santiago Bernabeu. Entre permutations, jeux à une touche de balle et dribbles délicieux, les "Galactiques" ont marqué les années 2000. Mais, au fur et à mesure des départs, et de certaines erreurs de casting (Owen par exemple), le jeu des Madrilènes s'est étiolé.
Cette saison, malgré un effectif riche en individualités néerlandaises (Sneijder, Van der Vaart, Robben, Huntelaar, Drenthe), la mayonnaise n'a pas prise. Evidemment, la blessure de Ruud Van Nistelrooy a fortement pénalisé le jeu madrilène, mais la politique de recrutement a échoué. Désormais, Florentino Perez veut compter sur des joueurs de grande envergure, sans pour autant négliger les "historiques" du club.
Les erreurs à éviter
Lorsqu'il s'est déclaré candidat à la présidence du Real Madrid au printemps, Florentino Perez a reconnu qu'il avait fait des "erreurs" lors de ses six années de présidence et notamment qu'il n'aurait pas dû démissionner en février 2006. Quelles ont été ses erreurs ? Que doit-il éviter ? Eléments de réponse.
- Virer les "tauliers" et privilégier le "star-system"
La charnière centrale Hierro-Helguera parfois trop lente et Salgado et de Roberto Carlos montant trop souvent, Claude Makelele s'est avéré être un moteur de l'entrejeu madrilène de 2000 à 2003. Son départ (le joueur s'estimait "sous-payé", son salaire étant près de cinq fois inférieur à celui de Zinedine Zidane) a laissé un vide immense et fragilisé la défense madrilène. "Maké" s'en expliquait encore, il y a quelques semaines. Egratignant au passage Florentino Perez : "Il s'est moqué de moi. Je ne l'intéressais pas car je ne faisais pas vendre de maillots. L'entraîneur connaissait mon importance dans l'équipe, il savait que j'étais un leader même si je ne parlais pas. Il est intervenu pour que les dirigeants règlent mon problème, mais ceux-ci n'ont pas vu que j'étais agacé par la situation."
- S'immiscer dans la vie du groupe, virer les entraîneurs et déstabiliser l'équipe
Avec le départ de Vicente Del Bosque en 2003, l'équilibre de l'équipe madrilène a souffert. Le natif de Salamanque dénonçait après coup l'intrusion de Florentino Perez dans la vie du groupe. Et la suite des événements lui a donné raison. Après lui et jusqu'à la démission de Florentino Perez (27 février 2006), ce sont pas moins de six entraîneurs qui se sont succédé sur le banc madrilène : Carlos Queiroz (2003-2004), José Antonio Camacho (4 matches seulement en 2004), Mariano García Remón (2004), Vanderlei Luxemburgo (2004-2005), Juan Ramón López Caro (décembre 2005-2006). Avant que Fabio Capello (2006-2007) ne soit appelé par Vicente Calderon, successeur de Florentino Perez. Un manque de stabilité qui a coûté beaucoup au Real Madrid. Lors de la démission de Perez, les Merengue restaient sur trois années de disette, chose qui n'était pas arrivée au club depuis plus de 50 ans.


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