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Kolo Touré : «A Cabinda, on a joué contre 18 Algériens, pas 11»
Publié dans Le Buteur le 23 - 05 - 2010

On dirait qu'on avait joué contre des fous furieux !»
«A Cabinda, on a joué contre 18 Algériens, pas 11.»
Après avoir eu le privilège d'être reçu par Sven-Goran Eriksson vendredi (lire interview par ailleurs), nous sommes revenus le lendemain à Montreux pour assister à l'entraînement des Eléphants, « car c'est le meilleur moment de rencontrer et de parler avec les joueurs », nous a-t-on dit. Sur le terrain de Chailly pourtant, il n'y avait que deux joueurs ivoiriens avec l'un des préparateurs physiques de la sélection de Côte d'Ivoire. Il fallait donc retourner à l'hôtel Plaza et guetter la sortie d'une des nombreuses stars des Eléphants. Après le déjeuner et profitant d'une photo de famille entre les joueurs et une dizaine de supporters, nous avons pu accrocher Habib Kolo Touré pour lui demander d'accorder quelques minutes de son temps à des journalistes venus d'Algérie afin de nous parler de la Coupe du monde et des espoirs de tout un continent placés sur l'équipe ivoirienne. Après un moment d'hésitation, le « Ministre de la défense » comme on aime à l'appeler en Côte d'Ivoire nous a lancé : « En Afrique du Sud, il n'y aura pas que la Côte d'Ivoire, il y aura aussi l'Algérie. Allons dans un coin tranquille discuter tranquillement de ça », nous a-t-il lancé avec un large sourire. Par sa grande connaissance du football, sa spontanéité et sa grande admiration pour le football algérien, Kolo Touré nous fera passer un quart d'heure magique qu'on vous fait partager dans cet entretien. Appréciez !
* Vous n'êtes que 13 joueurs à préparer le Mondial à Montreux. Pourquoi les autres tardent encore à venir ?
Tout simplement parce qu'il y a des joueurs qui ont fini la saison un peu tardivement par rapport à d'autres. Nous qui avons fini avant, sommes venus commencer la préparation avec le groupe. C'est qui fait qu'on se retrouve aussi peu nombreux par rapport aux 30 joueurs que le coach a retenus pour ce stage à Montreux. La semaine prochaine, il y aura les autres joueurs qui vont nous rejoindre, comme Didier Drogba, Yaya Touré, Zokora et tous les autres.
* Vous êtes en train d'axer votre travail sur quoi au juste ? Oxygénation, explosivité… ?
Non, même pas. L'entraîneur a récupéré des joueurs qui ont vécu une saison lourde dans de grands championnats. Forcément, il y a quelques séquelles de fatigue apparentes.
* Quelle est l'ambiance au sein du groupe ?
Tout se passe très bien pour l'instant, en attendant que les autres nous rejoignent. Il y a une bonne ambiance entre nous et on vit notre stage dans de très bonnes conditions. Avec l'arrivée des autres, le travail va monter d'un cran, ça c'est sûr.
* Comment qualifierez-vous votre saison en club avec Manchester City ?
Je dirai que la saison a été assez difficile pour nous, car nous n'avons pas pu atteindre l'objectif qu'on s'était tracé au départ et qui était de se situer au moins à la quatrième place du classement. Dommage, mais bon, cela fait partie du métier et aujourd'hui, on se retrouve avec l'équipe nationale pour tenter de réaliser un autre objectif lors du Mondial.
* Justement, les Africains misent beaucoup sur la Côte d'Ivoire dans ce Mondial afin de réaliser l'exploit qu'on attend depuis des années et qui est d'arriver dans le dernier carré…
Cela va être difficile pour tout le monde dans ce Mondial. C'est vrai et qu'on attend toujours beaucoup de nous, car la Côte d'Ivoire possède beaucoup de joueurs qui évoluent dans le très haut niveau, au sein de très grands clubs d'Europe. Mais malheureusement, cela fait aussi des années qu'on n'a rien gagné. On n'arrive pas encore à s'imposer comme on l'espère. Cette Coupe du monde ne Afrique est donc un grand challenge pour nous. Nous restons malgré tout des outsiders dans ce groupe. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons hérité du Brésil, et du Portugal, qui sont deux grands morceaux. Sans oublier bien sûr la Corée du Nord. Mais si on arrive à passer le premier tour, je pense que la Côte d'Ivoire pourra réussir une grosse surprise dans ce mondial. Ceci dit, on ne doit pas s'enflammer avant d'avoir joué nos matchs et nous devons rester très, très vigilants, car nous aurons affaire à trois grandes équipes en face. Ce sera donc difficile à manœuvrer, bien sûr.
* Le jour où vous aviez appris les noms de vos adversaires dans ce groupe de la mort, qu'est-ce que vous aviez pensé ?
Avant même la tenue du tirage au sort, j'avais dit à Robinho qu'ils allaient tomber dans le même groupe que nous ! En fin de compte, je n'avais pas eu tort et on a bien rigolé de cela ensemble avant qu'il ne parte de City. Mais je n'avais pas imaginé qu'on allait en plus jouer contre le Portugal. Là, c'en était trop ! Franchement c'est abusé (il rigole). Après on nous a servi la Corée du Nord qui n'est jamais facile à manœuvrer. Il faut dire que comparés à d'autres équipes africaines, je crois que nous sommes les moins gâtés dans cette affaire.
* Mais qui voyez-vous passer au second tour ?
Comme je vous ai déjà dit, nous serons dans la peau d'un outsider. Logiquement, les deux équipes qui devraient passer au second tour, ce sont le Brésil et le Portugal. Nous sommes les petits Poucet dans ce groupe. Mais on essaiera tout de même de réaliser quelque chose de bien dans nos confrontations. Ce qui est clair, c'est que ce sera difficile…
* Ne pensez-vous pas que c'est le fait d'être tombé sur le Brésil et le Portugal qu'on verra le vrai visage de la Côte d'Ivoire ?
Je l'espère, franchement je l'espère ! Parce que nous n'avons pas montré grand-chose jusqu'à présent. Aujourd'hui nous avons un nouveau sélectionneur qui nous apporte toute son expérience en Coupe du Monde. Sans oublier qu'il a ramené dans son staff des hommes qui ont déjà vécu sept fois la Coupe du monde. J'espère que c'est cela qui va nous apporter le plus dont on a besoin pour passer à un cap au dessus. Mais je souligne encore que nous sommes des outsiders dans ce groupe. Ce sera très difficile, il n'y a pas de doute.
* Mais vous possédez un effectif royal avec de grandes stars mondiales qui évoluent dans les meilleurs clubs d'Europe. Pourquoi vous amoindrir de la sorte ?
Non, on ne se diminue pas, mais on doit rester réalistes c'est tout. Parce que, au jour d'aujourd'hui, on en peut pas dire qu'on a un grand palmarès. Surtout après la CAN qu'on a fait ! Nous étions les supers favoris de l'épreuve et nous sommes passés totalement à côté…
* Mais pourquoi vous dites totalement à côté ? Vous êtes juste tombés sur une équipe d'Algérie meilleure que vous, n'est-ce pas ?
Oui, bien sûr ! Mais je dis juste que des équipes qu'on attendait moins comme l'Algérie sont passées devant nous. Je dis donc qu'il faut être réalistes et ne pas s'enflammer comme lors de la CAN. Nous avons certes de très bons joueurs, mais nous devons surtout le démontrer sur le terrain avant de dire qu'on va gagner telle ou telle autre équipe. Il faut rester très humble pour avancer. Je pense que pour les Africains, il faut aussi focaliser sur des équipes comme le Ghana qui a réussi une très bonne CAN. Je crois que cette équipe a un vrai potentiel pour surprendre en Afrique du Sud. Tout en étant optimiste de nature, je dois aussi garder les pieds sur terre et tenir compte de la réalité des choses. Ceci dit, je sais que nous avons de vraies qualités pour surprendre à notre tour.
* Vous dites que personne n'attendait l'Algérie à la CAN. Reconnaissez que vous nous avez sous estimez un peu…
Non, non, non… Ne dites pas ce que je n'ai pas dit. Ne serait que pour votre passé, vous méritez tout mon respect, mais il fait reconnaître qu'avant l'Angola ça faisait un bon moment que vous ne participiez plus à la CAN. C'est par rapport à ça que personne n'attendait l'Algérie. Avant le match de Cabinda, on savait très bien qu'on allait avoir affaire à un adversaire coriace qui venait de réaliser un parcours fabuleux en éliminatoires de la Coupe du monde en écartant notamment l'Egypte.
* Justement, quelles sont les chances de l'Algérie en Coupe du monde ?
L'Algérie a toutes ses chances. Quand je vois votre équipe jouer, je vois une bande de copains. C'est en tout cas l'image qui se dégage de l'extérieur, ça se voit que lorsqu'ils défendent les couleurs de leur pays, les joueurs algériens se transcendent. C'est une qualité rare et très importante dans une compétition comme le Mondial.
* Vous avez ça en sélection ivoirienne ?
Pour l'instant, on ne l'a pas parce qu'il faut reconnaître qu'à chaque fois qu'on porte le maillot de l'équipe nationale, on n'arrive jamais à se surpasser. C'est vrai qu'on possède de belles individualités, mais jusqu'à preuve du contraire notre génération n'a encore rien gagné.
* Vous enviez un peu les joueurs algériens ?
Oui, bien sûr que je les envie. Sur le terrain, il n'y a pas onze joueurs qui sont à fond la caisse, il y en a dix-huit.
* Vous avez senti ça lors du quart de finale de la CAN ?
Absolument, je voyais sur le banc des joueurs à fond avec leurs coéquipiers et sur le terrain onze joueurs qui courent dans tous les sens. Du gardien de but jusqu'à l'attaquant de pointe, tu as l'impression de jouer contre des fous furieux. Ils courent partout, ils se battent sur tous les ballons, on sent de la générosité dans cette équipe.
* Quel est le joueur qui vous marqué ce soir-là ?
L'attaquant de pointe qui portait le numéro 9, je ne me rappelle plus de son nom.
* Ghezzal qui joue à Sienne ?
Tout à fait et en tant que défenseur central, je sais ce que je dis. Ghezzal a été tout simplement énorme. Il nous a beaucoup gênés nous les défenseurs par ses courses et son pressing qui nous empêchaient de faire notre première relance.
* Quelle est justement la force de Ghezzal ?
Beaucoup de générosité et une grande puissance technique. C'est un très bon joueur qui met tout son cœur dans chaque action.
* Pourtant en Algérie, on l'a beaucoup critiqué après la CAN parce qu'il n'avait pas marqué le moindre but ?
C'est normal qu'il ne marque pas. Il fait le sale boulot pour toute l'équipe. Au jour d'aujourd'hui, un bon attaquant, ce n'est pas forcément celui qui marque beaucoup de buts, c'est aussi celui qui permet à ses coéquipiers de marquer. Si je dois juger Ghezzal face à la Côte d'Ivoire, je dirais que c'est lui qui a fait la différence en faisant le sale boulot pour les autres joueurs dont Bouazza qui ont marqué les trois buts. Il m'a fait des misères durant tout le match à moi et à l'autre défenseur central. Je pense que c'est un joueur important pour l'équipe d'Algérie.
* Savez-vous que Bouazza n'a pas été retenu pour la Coupe du monde ?
C'est pourtant un super joueur. Pourquoi il n'a pas été retenu ?
* Un peu à cause d'une blessure et un peu à cause du choix de l'entraîneur…
Si c'est à cause de la blessure c'est normal. Si c'est le sélectionneur qui a décidé de ne pas le prendre, c'est qu'il a de bonnes raisons pour le faire. Votre entraîneur a prouvé ses compétences lors des éliminatoires et durant la CAN, il faut respecter ses choix.
* Vous jouez en Primerleague depuis huit saisons. Comment voyez-vous le match Algérie – Angleterre ?
Ça va chauffer pour les Anglais car je sais que l'Algérie sera très forte durant le Mondial, c'est une équipe très courageuse. Très, très, très courageuse (il le répète trois fois en appuyant sur le mot ‘très'). Il est clair que l'Angleterre part favori, il est clair aussi que les individualités risquent de faire la différence, mais ça sera un match très serré parce que les Algériens sont très accrocheurs.
* Et si les Algériens refont le match de Cabinda ?
Là, ils bousculeront sérieusement les Anglais. Je suis très sérieux, si vous jouez comme vous l'avez fait contre nous, personne ne pourra vous arrêter.
* A Cabinda, après le but venu d'ailleurs de Kader Keïta, vous attendiez-vous à une réaction aussi violente de la part des Algériens ?
Non, car on était sûrs que le match était plié. On se parlait même entre nous pour se replier avant que Bougherra ne monte en attaque pour nous prendre tous à défaut.
* Sincèrement, avez-vous vu venir Bougherra ?
Non, sincèrement je ne l'ai pas vu venir. Je crois qu'à ce moment-là, il était le seul à y croire.
* Vous étiez où exactement ?
Je m'occupais encore une fois de Ghezzal. C'est lui qui a fait le sale boulot pour permettre à Bougherra de marquer.
* Qu'avez-vous ressenti après l'égalisation de Bougherra ?
Même à 2 à 2, on savait que c'était plié. Les Algériens venaient de prendre un ascendant psychologique sur nous.
* Que vous êtes-vous dit dans le vestiaire à la fin du match ?
Rien. C'était le silence total. Il y a eu quelques palabres car on s'en voulait à nous-mêmes. C'est là que le président de la fédération a tenté de nous consoler en nous disant que cette défaite n'était pas la fin du monde et qu'il restait encore la Coupe du monde.
* Dans cette équipe d'Algérie, vous voyez qu'il y a des joueurs capables de jouer avec vous à Manchester City ou dans d'autres grands clubs en Angleterre ?
Oui, il y en a même beaucoup.
* Qui par exemple ?
Ghezzal naturellement, Bougherra aussi qui est un excellent défenseur. Mais il y a également l'autre défenseur central, le jeune là (il réfléchit un instant)…
* Halliche ?
Oui, Halliche, c'est ça. Lui aussi c'est costaud, il a sa place dans n'importe quel club en Angleterre.
* Et les autres ?
J'ai beaucoup aimé le courage du gardien de but qui, malgré sa blessure, a tenu tout le match et a fait des arrêts décisifs jusqu'à la fin. Vous savez, pour pouvoir jouer dans les grands clubs, il faut aussi avoir de la chance.
Kaba Koné, le symbole d'une Côte d'Ivoire unifiée à jamais !
Ce qui a frappé le plus nos esprits lors de notre visite chez les Ivoiriens, c'était incontestablement l'amitié qui lie les uns aux autres dans ce groupe. La délégation avait fière allure avec autant de couleurs et d'ethnies réunies fraternellement autour d'un seul maillot. Il y avait des joueurs chrétiens et d'autres musulmans, ceux du Sud et ceux du Nord qui vivaient en toute harmonie. Cela nous réconcilie de manière définitive avec les images du passé qui avaient plongé le pays dans le chaos. Aujourd'hui, tout a évolué dans le bon sens. Cela se voyait aussi chez les accompagnateurs que représentait élégamment M. Kaba Koné avec sa chéchia multicolore, en sa qualité de manager général des équipes nationales. Un homme fort sympathique qui nous a confié qu'il était en plus lui-même ancien international. «Oui, j'ai joué contre Madjer ! Il est de ma génération, tous comme les autres joueurs qui ont fait les beaux jours du football algérien dans les années 80», nous a confié Kaba Koné avec un large sourire d'amitié.
Bébère : «Mansouri, j'attends toujours ton maillot de l'Algérie !»
A côté de lui, il y avait un des membres du staff médical qui exerce déjà depuis quelques années au sein des Eléphants. Lui aussi a des attaches avec le football algérien, puisqu'il nous a révélé qu'il connaissait tous les Verts qui avaient joué à Lorient. «J'ai connu Yazid Mansouri, Rafik Saïfi et le grand Karim Ziani qui sont passés par chez nous à Lorient. Ils sont tous agréables et bien élevés. Je n'ai gardé que de bons souvenirs de ces hommes. N'oubliez pas de leur passer le bonjour de ma part et puis dites surtout à Yazid (Mansouri) qu'il me doit toujours un maillot de l'Algérie. Il me l'avait promis avant le match Algérie-Côte d'Ivoire en Angola. Il m'avait dit : si on vous bat, je te donnerai mon maillot. Ils nous ont battus ce soir-là et j'attends toujours qu'il tienne parole !» nous a dit celui qu'on surnomme Bébère. Voilà qui est transmis !


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