Pour son premier match officiel sous les couleurs de l'AS Saint-Etienne, Ryad Boudebouz, titulaire samedi soir face à Dijon, a permis à son équipe de l'emporter à l'extérieur (1-2). En effet, le but victorieux des Stéphanois fut l'œuvre de Aholou à la 11', après un coup franc bien botté par l'international algérien. Déjà une première passe décisive pour Boudebouz qui a donc célébré son retour en Ligue 1 de la meilleure des manières. «On a fait le job» A l'issue de la rencontre, Boudebouz a livré ses impressions après cette victoire acquise face à Dijon : «On a vu les vidéos de Dijon en préparation, c'est une équipe difficile à jouer. On a fait le travail. On aurait pu tuer le match. Il va rester beaucoup de travail pour la saison, physiquement on n'est pas encore au top. Il va falloir que l'on reste concentrés car quand l'Europa League va commencer et on aura beaucoup moins de temps pour travailler. Il va falloir enregistrer ce que dit le coach rapidement», a-t-il déclaré au micro de beIN Sports. «Quand Printant m'a appelé, je n'ai pas réfléchi» Avant le match, Ryad Boudebouz a accordé une interview au journal, L'Equipe où il est revenu notamment sur son choix d'opter pour l'ASSE : «Je veux retrouver la confiance d'un club et d'un entraîneur et de faire marquer. Je ne suis pas égoïste et c'est ce que je sais faire de mieux sur un terrain. Je joue au foot pour trouver des solutions. Pas pour être malheureux. Quand Ghislain (Printant) m'a appelé, je n'ai pas réfléchi. J'ai téléphoné à ma femme et j'ai dit oui.» «Il était écrit que je signe à l'ASSE » «Ce que représente l'ASSE pour moi ? Un stage d'été payant, en 2000, où j'en avais profité pour aller voir un match à Geoffroy (Guichard, le stade) et ce public qui était descendu au bas des kops après un but. Un peuple de malades ! (Il sourit.) Ce public va me booster. Comme je dribblais tout le monde, mon père voulait me voir contre des jeunes venus de partout. Et je les ai tous dribblés, aussi (il rit). Après avoir discuté avec Saint-Etienne, mon père a voulu que je reste près de la maison. J'ai alors rejoint Sochaux. Mais il était écrit que je vienne ici un jour. Et l'histoire s'écrit aujourd'hui.» «Je déteste rater un entrainement» Et d'enchaîner : «Avec le ballon, c'est la gagne. Je ne suis pas dans la gestion. Lors du stage en Angleterre, les coaches ont essayé de me faire souffler. J'ai dit non. Je déteste rater un entraînement, le moindre jeu. Hilton est comme ça. J'aime, j'adore mon métier et je ne l'arrêterai pas tant que je n'aurai pas ma dose. Et je suis loin de l'avoir. Mais bon, cette passion m'a poussé à commettre une erreur au Bétis où je suis arrivé blessé au genou.»