L'ancien joueur de l'EN, Mehdi Mostefa n'a pas tari d'éloges sur l'ancien sélectionneur national, Vahid Halilhodzic : «Avec Vahid Halilhodzic, c'était un travail sur plusieurs années. Si nous n'avons pas eu les résultats espérés lors de la CAN 2013, nous n'avons rien lâché. On a continué à travailler avec lui, même si ce n'était pas évident tous les jours. Il a fallu un moment pour s'adapter à sa personnalité. Après, le connaissant mieux, tout le monde a compris ses méthodes et cela a payé au Brésil. Il a réussi à créer une vraie famille en dehors des matches. Ce n'est pas des paroles en l'air !» a-t-il déclaré à RFI, avant d'évoquer aussi l'actuel sélectionneur national, Djamel Belmadi: «Après 2014, il y a eu une cassure car il n'y avait plus cette stabilité que l'Algérie a connu avec Vahid Halilhodzic. La transition a été compliquée. Belmadi a fait à nouveau ce travail. On l'a vu à la dernière CAN. C'était magnifique. Jouer pour l'Algérie, c'est très spécial. On joue avec les tripes. Belmadi a transcendé son groupe. Souvent on entend dire d'un entraîneur : « J'aime mes joueurs ». C'est magnifique d'aimer ses joueurs. Mais ça ne suffit pas. Le plus dur, c'est d'être aimé par ses joueurs. Un entraîneur aimé par ses joueurs peut aller partout. Quand il y a un moment de doute, que l'on se retourne et que l'on regarde le coach, on a envie de se battre pour lui. Djamel Belmadi a réussi à le faire comme Vahid Halilhodzic. Il a trouvé le juste milieu entre être proche de ses joueurs et savoir apporter de la rigueur. Il a réussi ce mélange. Je pense que c'est parce qu'il a été lui même un bon joueur et qu'il est capable de se projeter.»