En favorisant l'option d'un milieu rapide et vivace, contrairement à ce qui nous a été donné à voir lors des précédentes rencontres de la JSMB où certaines lenteurs étaient remarquées à la récupération, Menad aura tiré une carte d'autant plus gagnante que ses poulains ont arraché une qualification historique en Coupe nord-africaine, dont c'est la première édition, face à des Egyptiens d'Al Misri qui avaient tôt fait de montrer les dents au match aller et, qui de ce fait, prenaient les allures d'un adversaire difficilement surmontable. Voilà, les Béjaouis l'ont fait et avec l'art et manière en sus, c'est-à-dire en mettant deux jolis buts, sans en encaisser, au onze drivé par les deux Hassan (Hossam et Ibrahim). Cette victoire tant attendue et hautement salvatrice pour le club phare de la Soummam le relancera à coup sûr en championnat, dont la phase aller vient de s'achever en lui réservant une place aux premières loges certes, mais deux crans en dessous du fauteuil de leader qui n'a pas cessé d'être le sien avant de marquer le pas et le céder à l'ESS en fin de compte. Côté effectif, à part le carton rouge infligé à Boukemacha qui faisait son retour parmi le groupe vert et rouge, et qui le privera du match aller de la finale, l'entrée en jeu à un quart d'heure de la fin de la nouvelle recrue, N'Jang, n'est pas passée inaperçue à telle enseigne que le deuxième but béjaoui signé Boulemdaïs a été inscrit à peine deux minutes plus tard. Lors du point de presse animé par le coach béjaoui en fin de match, ce dernier a déclaré au parterre de journalistes présents que lui et son équipe n'avaient jamais perdu confiance et que le travail de préparation suivi pendant la semaine qui a précédé cette demi-finale retour était engagé pour arracher un billet pour la finale, ni plus ni moins. Une finale en faveur de la JSMB ? C'est tout le mal que lui souhaitent ses inconditionnels devant l'Espérance de Tunis, l'autre finaliste. Massi G. Les fumigènes Après le premier but béjaoui, une flopée de fumigènes a jailli sur le terrain de l'Unité maghrébine, provoquant de fait l'arrêt de la partie pendant quelques minutes. En voyant l'ampleur de la fumée, l'arbitre de la rencontre a vite fait d'avertir les dirigeants du club que si pareil événement venait à se reproduire, il arrêterait définitivement les débats et qu'il donnerait le gain du match aux visiteurs. Ces derniers, aidés d'un micro, ont lancé un appel en direction des supporters qui ont obtempéré. Tiab et Menad applaudis Boualem Tiab, le président béjaoui, a fait le déplacement au stade de l'Unité maghrébine pour assister à la demi-finale retour face à Al Misri. Se tenant en compagnie du coach Menad, il a été longtemps ovationné par les supporters qui, à l'occasion, ont empli les travers du stade. La FIFA doit s'autosaisir sur le cas des frères Hassan Le comportement indigne des frères Hassan doit faire réagir, non seulement l'Union nord-africaine de football, mais aussi et surtout la Fédération internationale de football qui doit prendre des mesures à leur encontre, ou carrément les radier du mouvement sportif pour cette provocation à l'encontre du public qui aurait pu dégénérer, n'était-ce l'esprit de maturité des fans béjaouis, et surtout pour l'agression du corps arbitral. Un émigré de Belgique en renfort On a noté, lors de la séance de décrassage effectuée hier, la présence d'un nouvel élément parmi le groupe béjaoui. Renseignement pris, il s'agit d'un jeune milieu offensif qui s'est frotté au championnat belge de première division. Répondant au nom de Zerdad Zahir et dont l'âge ne dépasse pas les 27 ans, il nous a déclaré qu'il était tenté par le championnat algérien dans l'espoir de mériter une place en équipe nationale. Il avait rendez-vous avec les dirigeants béjaouis pour concrétiser son recrutement. Massi G. Les Hassan cassent tout Hossam et Ibrahim Hassan, les deux ex-internationaux égyptiens aujourd'hui entraîneurs du club d'Al Misri, étaient comme pris de folie à la fin du match. Ils ont commencé à s'en prendre au trio arbitral, aux membres du service d'ordre et même au microphone de la télévision et aux chaises alignées le long de la main courante. Les provocations ne se sont pas arrêtées là, ces deux hommes n'ont pas manqué de se distinguer encore par des gestes obscènes envers la galerie béjaouie. D'ailleurs, ce comportement était prévisible avant le coup d'envoi lorsque la délégation égyptienne est allée interpeller le directeur du jeu sur les jets de pétards à partir des tribunes. Comme qui dirait, les Egyptiens l'ont joué perdants au départ cette demi-finale retour qu'ils ne sont pas près d'oublier.
Ils rêvent du tapis vert Les Egyptiens du Nadi El Misri veulent formuler des réserves quant à la qualification de Yannick N'Jeung à la rencontre qu'ils avaient disputée face aux Vert et Rouge. Ils avancent le fait que la réglementation en la matière obligerait les équipes à déposer la liste des 25 joueurs devant prendre part à la rencontre une quinzaine de jours avant le jour J, alors que selon eux, les dirigeants bejaouis ne l'auraient fait pour N'Jeung que depuis quelques jours.
Guerfi à la place de N'Jeukam Pour remplacer N'Jeukam, expulsé lors du match aller, le staff technique a fait appel au jeune Guerfi pour occuper le poste de deuxième gardien. Hélas pour lui, la bonne forme et la belle prestation de Saoula l'auront cloué sur le banc béjaoui pendant toute la partie. Les Egyptiens refusent l'hôtel des Hammadites Après avoir refusé de faire le trajet Alger-Béjaïa par route et exigé d'être pris en charge à Alger pour une nuitée avant de rejoindre la capitale des Hammadites le lendemain par avion, les Egyptiens récidiveront en refusant d'élire domicile à l'hôtel des Hammadites de Tichy, pourtant classé 3 étoiles. Les dirigeants de la JSMB accéderont à leur demande et les logeront à l'hôtel Zéphyr, sis à Béjaïa-ville. Autant dire un enchaînement de tracas dont les dirigeants du club phare de la Soummam se seraient passés volontiers.