La situation du club, quand j'y suis arrivé, était peu reluisante. Il traversait des moments difficiles avec la valse des entraîneurs et des résultats qui frisaient la catastrophe. Comment évaluez-vous le parcours du NARBR, que vous avez rejoint en décembre dernier ? La situation du club, quand j'y suis arrivé, était peu reluisante. Il traversait des moments difficiles avec la valse des entraîneurs et des résultats qui frisaient la catastrophe. Depuis l'arrivée du nouvel entraîneur mais aussi de Meziani, Abdi et le retour des joueurs qui étaient en rupture de ban avec les dirigeants, nous avons réussi à redresser la barre en alignant des résultats qui en disent long sur les capacités de l'équipe. Je puis vous assurer que si le NARBR avait débuté le championnat avec le même état d'esprit, il serait maintenant sur le point d'accéder en Super D2. La belle série de six matchs gagnés n'a été, en fin de compte, qu'un feu de paille ; car depuis vous alternez le bon et le moins bon… Oui et cela est dû à l'inconscience des uns et des autres. Je ne comprends pas le fait qu'on ait pu revenir au premier plan, puis devenir une équipe quelconque quelques semaines plus tard. Dites plutôt que la situation qui prévaut au NARBR est le résultat du relâchement que les joueurs ont constaté chez les dirigeants… Il y a du vrai dans ce que vous dites. Les responsables, en effet, ne sont plus en contact avec les joueurs. J'estime qu'ils ont commis une erreur en s'effaçant. Je constate que seul le maintien de l'équipe les intéressait. Une fois cet objectif atteint, ils ont pris du recul. Ce comportement a eu un impact négatif sur le moral des joueurs, qui se sont mis eux aussi à faire ce qu'ils veulent. En séchant les séances d'entraînement et ne se donnant pas à fond, n'est-ce pas ? En quelque sorte oui. Personnellement, je n'ai pas versé dans ce comportement. J'ai préféré continuer à travailler pour entretenir ma marge de progression. Dieu merci, j'ai retrouvé toutes mes sensations et j'ai réussi à atteindre mon objectif en optant pour le NARBR, à savoir celui de relancer ma carrière. Ce qui vous vaut maintenant les convoitises de plusieurs clubs … Affirmatif. Pas plus tard que jeudi dernier, des émissaires d'un club sont venus me superviser. A la fin du match, ils m'ont fait part de l'intérêt que m'accorde l'équipe qu'ils représentent. Nous avons discuté un bon bout de temps avant de prendre rendez-vous pour la fin du championnat. Vous êtes donc décidé à quitter le NARBR… Au risque de me répéter, je ne suis venu à Réghaia que pour relancer ma carrière. Maintenant que c'est fait, je compte jouer dans un club de l'élite. Mais il paraît que vous n'êtes pas libre … A la fin de la saison, je discuterai avec Mesrour qui a promis de me libérer si j'ai des contacts avec un club de D1. J'ai d'ailleurs fait confiance à Kelehnmer qui m'a encouragé à accepter l'offre de Réghaia, m'assurant que le président ne me bloquerait pas le cas échéant. Je n'attends donc que la fin de la saison pour entamer les négociations avec les clubs qui sont en contact permanent avec moi. Entretien réalisé par A. Ahnia