Lorsque l'ancienne gloire Amara Mourad avait pris sa retraite, nombreux étaient ceux qui étaient curieux de savoir qui allait prendre la relève à ce poste. Lorsque l'ancienne gloire Amara Mourad avait pris sa retraite, nombreux étaient ceux qui étaient curieux de savoir qui allait prendre la relève à ce poste. Personne ne s'attendait à ce que Omar Hamenad parvienne à assurer ce poste avec brio durant 10 ans. Il fut à la hauteur de la confiance que lui avaient accordée ses dirigeant de l'époque. Il a laissé son empreinte au sein de ce club prestigieux qu'est la JSK. Par la suite, Hamenad a aussi marqué l'histoire du Doyen, en remportant le titre de champion d'Algérie en 1999, face à la … JSK, le club de ses premières amours. * En premier lieu, un mot sur le tournoi commémoratif organisé à la mémoire de Mourad Tirouche que nous avons remporté avec brio… En premier lieu, je dirai que ce fut une grande réussite pour l'ensemble des journalistes algériens. C'était une grande fête. J'estime que nous avons rendu un grand hommage à Mourad. Je remercie aussi mes amis journalistes du Buteur et d'El Heddaf. Ce fut un plaisir de jouer avec eux. Ils ont prouvé qu'ils sont de vrais spécialistes en football, même sur le terrain. * Avez-vous une idée sur le motif de cet entretien ? Sans doute pour vous parler du prochain match entre la JSK et le Mouloudia. * Exact. Que pouvez-nous dire sur ce match ? Beaucoup de choses. Vous savez, vous me parlez d'un classique qui a fait pleurer beaucoup de supporters des deux camps lorsque la JSK et le MCA faisant peur aux équipes africaines. Malgré la décennie noire qu'a traversée notre pays, cela n'a pas diminué de la grande rivalité qui existe entre les deux clubs. Ces rencontres se sont toujours caractérisées par un grand suspense. C'était la fête, que ce soit sur le terrain ou dans les gradins. * Vous qui avez porté le maillot de la JSK pendant 10 ans et celui du MCA durant 3 ans, quel est le club qui vous a le plus marqué ? En tant que Kabyle, il est clair que je ne pourrais jamais décrire l'amour que j'ai pour la JSK. 10 ans de carrière dans ce club ont été suffisants pour lui prouver mon attachement. C'est une grande fierté pour moi d'avoir été derrière la joie des Kabyles. D'autre part, mon expérience au Mouloudia a été aussi enrichissante dans ma carrière. Comme à la JSK, j'ai connu là-bas des hommes au sens propre du terme. Je suis d'ailleurs toujours en contact avec les joueurs des deux clubs. Je ne peux bien évidement oublier le titre de champion d'Algérie que nous avons remporté en 1999, après 23 ans de disette. * Quel effet cela vous faisait d'avoir en face la JSK ? Pas d'effet particulier. Tout le monde me connaît comme étant un joueur professionnel qui s'est toujours donné à fond pour honorer son contrat. Pour preuve, j'ai affronté la JSK à Tizi Ouzou sous les couleurs du Mouloudia. Maintenant, il est clair que j'étais et je resterai un supporter fidèle au club qui m'a permis d'écrire mon nom dans l'histoire du football algérien. * Vous rappelez-vous de la fameuse phrase : «Laisse le ballon sortir ya Hamenad» de Hafid Derradji et qui n'avait pas été du goût des supporters kabyles ? (Rire). Oui, je me souviens très bien de cette histoire. Comme quoi, Hafid Derradji avait affiché son penchant pour le Mouloudia. Je dirai que cela n'avait pas de sens. Ce jour-là, j'étais très concentré sur le terrain, et on m'avait dit que les supporters de la JSK étaient très en colère. Ce n'était que de simples rumeurs. On a voulu juste nuire aux bonnes relations qui existent entre les deux clubs. * Un pronostic pour le match de jeudi ? Il est très difficile de faire un pronostic. Tout ce que je peux vous dire est que la JSK est difficile à jouer à domicile. Toutefois, il faudrait faire très attention aux joueurs du Mouloudia, surtout les jeunes qui donneront tout pour se faire remarquer. Le mieux préparé physiquement et mentalement gagnera. De mon côté, je souhaite que ce classique soit une fête, comme il l'a toujours été. Entretien réalisé par I.F.