Depuis une semaine déjà, les rumeurs à Kouba vont bon train. Depuis une semaine déjà, les rumeurs à Kouba vont bon train. Chaque matin, si ce n'est à chaque heure, la circulation de l'information prend plusieurs tournures et sens. En effet, une nouvelle guerre de « rumeurs » est enclenchée à Kouba et personne n'arrive à filtrer la bonne de la mauvaise. Officieusement, deux membres du conseil d'administration sont démissionnaires de leur poste. Le président, Negache Bouzid, et le directeur technique, Sofiane Mecheri, ont annoncé récemment leur démission de la SPA. Officiellement, aucune lettre de démission n'a été déposée (au fait, qui peut accuser réception ?). Entre l'intox et la réalité, les deux dirigeants continuent leur mission le plus normalement du monde et gèrent à leur « façon » les affaires du club. Seulement, le problème ne réside pas là, puisque le RCK a toujours été géré de cette façon ou même pire. Les discussions qui alimentent la rue koubéenne sont inspirées des cafés (comme partout d'ailleurs). Les Koubéens se fustigent entre eux et s'échangent les tirs indirectement sans que personne n'ose affronter directement l'autre. Chacun se voit parfait et déchaîne sa langue pour descendre en flammes son rival. Quelques minutes plus tard, ces mêmes gens s'unissent pour critiquer le troisième clan… Malheureusement tous les Koubéens avouent « entre amis » cette réalité amère et nul n'essaye de prôner un discours rationnel et pragmatique pour contribuer à la bonne marche du club. La médiocrité a atteint son zénith à Kouba, et le RCK se retrouve, encore une fois, otage de ses enfants. A un moment, le Raed a été réputé de club de « coups bas », mais à présent nous avons besoin de Molière pour cataloguer la pièce théâtrale koubéenne. Encore, son inspiration aurait été très limitée devant ces vautours…