«Je lui ai dit que je voulais partir au Qatar pour passer quelques jours de vacances,et il m'a autorisé.» Absent depuis le 24 janvier dernier, Faouzi Chaouchi est rentré hier au pays en provenance du Qatar où il a passé quelques jours de vacances. Le considérant en abandon de poste, le président Serrar a décidé d'infliger une sanction de 100 millions de centimes à son portier qui est, selon lui, parti au Qatar sans demander l'autorisation des dirigeants. Hier, on a pu joindre au téléphone Faouzi Chaouchi à son arrivée à l'aéroport Houari-Boumediène. Lorsqu'on lui a appris que son absence avait fait beaucoup de bruit dans le pays et que ses dirigeants on fait état d'un abandon de poste, Chaouchi a été hors de lui. Il affirme qu'il a été bel et bien autorisé par Serrar à effectuer ce voyage et que si le président prétend dire le contraire, c'est qu'il ment. Votre absence a fait beaucoup de bruit en Algérie, le savez-vous ? Franchement, je ne sais pas pourquoi à chaque fois que Chaouchi fait une chose, c'est tout le monde qui s'y intéresse. Je suis parti au Qatar pour passer quelques jours de vacances, je ne vois pas de mal à ça. Mais la presse ne me lâche toujours pas. Chaouchi a fait ceci, Chaouchi a fait cela, Chaouchi a changé de coiffure et je ne sais quoi encore. Mais cette fois-ci, c'est le président Serrar qui vous accuse d'abandon de poste et de manque de respect pour le club et ses responsables pour avoir été au Qatar sans autorisation, qu'en est-il au juste ? Non, ce n'est pas vrai, et si Serrar a déclaré une telle chose, c'est qu'il ment. Je suis allé le voir et lui parler de mes intentions avant mon départ. Je lui ai dit que je voulais partir au Qatar pour passer quelques jours de vacances,et il m'a autorisé. Il m'a même donné de l'argent. Je n'étais pas seul, j'ai des témoins. Qui sont-ils ? Il y avait quelqu'un de ma famille, Redjradj et Hammar. Ils étaient tous les trois avec moi et ils peuvent témoigner de ce qui s'est dit entre Serrar et moi. Serrar a déclaré également que vous serez sanctionné à votre retour au club, qu'en pensez-vous ? Je suis prêt à toute sanction, financière ou autre. Mais je sais au fond de moi que je n'ai pas fauté. Jamais je n'aurais fait une telle chose sur un coup de tête. Je le dis et je le répète, j'ai demandé l'autorisation de partir avant de me rendre au Qatar. C'est Serrar lui-même qui m'en a autorisé. Serrar a précisé que votre sanction sera financière et qu'il l'a fixée à 100 millions de centimes, quelle est votre réaction ? Ce n'est pas un problème. Si c'est une question de 100 millions, je peux même payer plus. Cela dit, je sais que je ne suis pas fautif dans cette affaire. Quand allez-vous reprendre le travail ? Je me rendrai demain (entretien réalisé hier ndlr) à Sétif pour discuter avec le président Serrar pour reprendre le travail le plus normalement du monde.