«J'ai appris également que le métier d'entraîneur n'était pas une finalité.» Quatre ans après votre départ de Créteil, vous revoilà de retour sur un banc français. Heureux ? Oui, très, même si j'ai beaucoup apprécié mes expériences à l'étranger (Algérie et Maroc, ndlr). Elles vont d'ailleurs beaucoup m'apporter pour la suite de ma carrière. Quand on tient deux années à la tête de l'équipe d'Algérie, on apprend beaucoup de choses. C'est très enrichissant. J'ai appris également que le métier d'entraîneur n'était pas une finalité. Pourquoi avoir choisi Nîmes ? C'est un véritable coup de cur. Nîmes, c'est une histoire, un public. Nîmes a un profil similaire à celui de Saint-Etienne ou de Marseille. C'est difficile de refuser Nîmes pour un entraîneur. Le maintien vous paraît encore possible ? Ça va être très compliqué, il ne faut pas se le cacher. Nîmes a la pire attaque et la pire défense et compte neuf points de retard sur le premier non-relégable. Mais j'ai regardé plusieurs matches de l'équipe, il ne manque pas grand-chose. Mais il va falloir se battre jusqu`au bout. Dans quel état avez-vous trouvé votre nouveau groupe ? Conscient de la situation, responsable, mais avec un peu de regret. Souhaitez-vous engager des renforts ? Jean-Luc Vannuchi (son prédécesseur, ndlr) avait déjà commencé à travailler là-dessus. Je vais continuer dans le même sens. Vous retrouverez également votre fils, Johan, milieu de terrain au club... Johan, c'est juste un prénom. Il n'a pas eu besoin de moi pour se faire un nom. Malheureusement, il a été blessé depuis son arrivée. J'aimerais apporter à Nîmes ce qu'il n'a pas pu amener. In France Football