Reja : «A lui de me convaincre aux entraînements» Zarate : «Meghni est un grand joueur» Diakité : «Mourad peut beaucoup apporter à la Lazio» Mourad Meghni est gentil, aimable et surtout très discret, qui n'aime pas s'étaler quotidiennement sur les journaux, ni même se la jouer star, bien qu'il en soit une, en témoigne la grande popularité dont il jouit auprès du peuple algérien, malgré son éloignement des terrains durant plus d'un an maintenant. Ce n'est cependant rien comparé à ce qu'on a pu découvrir sur cet ancien Tricolore, durant la petite soirée qu'on a passée avec lui, chez lui, dans sa demeure à Rome, en compagnie de ses deux beaux gamins. Bien plus qu'un joueur aux grandes qualités techniques qu'on lui connaît, Meghni sait rester malgré tout humble et surtout simple. Disponible, quand il peut l'être, le maître à jouer des Verts nous a accueillis donc dans son intimité et a accepté de nous livrer ses impressions sur les trois semaines d'entraînement qu'il a effectuées depuis son retour de blessure. Un constat plutôt positif, puisqu'il affirme n'avoir ressenti aucune douleur et que son genou est désormais apte à supporter la charge de travail imposée. Même s'il manque cruellement de compétition et de rythme, le n° 10 national garde l'espoir cependant d'être appelé par le sélectionneur Abdelhak Benchikha pour le match décisif face au Maroc, prévu maintenant dans un peu moins de trois semaines. «Bienvenue chez moi, et surtout mettez-vous à l'aise» Après s'être vu interdire l'accès à la séance d'entraînement de l'après-midi (celle du vendredi 25 février), en raison du huis clos imposé, on a dû attendre Meghni à sa sortie du centre sportif vers les coups de 17h30 pour rejoindre, avec lui, à bord de son véhicule, un endroit où on pouvait effectuer l'interview. Le joueur n'a pas trop longtemps hésité, puisqu'il nous a proposé de partir chez lui et réaliser le travail en toute tranquillité. Une proposition qui nous a surpris sur le moment, quand on sait que la plupart des joueurs préfèrent rester discrets concernant leur vie privée, mais qu'on a poliment acceptée, puisqu'on sentait que l'invitation de Mourad était sincère et pleine de bonne volonté. Après une quinzaine de minutes de route, nous voilà dans l'appartement du joueur, qui se trouve dans un quartier paisible à la sortie nord de la capitale italienne. Sa femme, bien accueillante, nous ouvre la porte, tout en nous souhaitant la bienvenue chez eux. Les deux petits enfants (Imrane et Zohra), voyant leur père entrer, exultent. Là, le joueur se retourne vers nous et nous met vite à l'aise : «Voilà, c'est chez moi. Et ceux-là, ce sont mes deux petits bouts de chou. Soyez les bienvenus et surtout faites comme chez vous. Mettez-vous à l'aise.» 18h, l'heure des courses ! Préoccupé par ses obligations en club, et par le quotidien des entraînements, Meghni a oublié qu'il devait faire les courses à son retour de l'entraînement, ce jour-là justement. Une obligation que ne manquera pas de lui rappeler sa femme, d'ailleurs. Gêné quelque peu, le joueur nous demande si ça ne nous dérangeait pas de l'accompagner au centre commercial pour effectuer les achats et patienter du coup un temps pour l'interview. Bien entendu, on n'a pas trouvé d'inconvénient à cela, d'autant qu'il faisait nuit et que ledit centre ne devait pas tarder à fermer ses portes. «Alors le bled, ça va ?» De retour à la maison, une heure après. On a pris place dans le fauteuil du salon en compagnie de Mourad. On en a profité dès lors pour parler de football, bien sûr, et aussi d'autres sujets d'actualité. Là, le joueur nous demande : «Alors, le bled ça va ? la chaleur de là-bas me manque. Vous voyez le froid glacial qu'il fait ici, c'est insupportable !» C'est vrai qu'il faisait un froid de canard dehors malgré le beau temps. Le temps de réaliser l'interview et de prendre quelques photos, et hop, nous voilà prêts à rejoindre notre hôtel, et laisser ainsi le joueur récupérer de sa dure journée. Meghni insistera tant bien que mal auprès de nous pour qu'on reste dîner en compagnie de sa famille, mais au vu de l'heure assez tardive (presque 21h), on déclinera poliment. 21h15, Bougherra vient aux nouvelles L'ancien sociétaire de Bologne et de Sochaux, et avec toute la gentillesse qu'on lui connaît, a tenu lui-même à nous accompagner à notre hôtel, sachant qu'on n'allait pas trouver de bus pour nous emmener directement à notre lieu d'hébergement, situé en plein centre de Rome. Sur le chemin du retour, et alors qu'on papotait tranquillement, le mobile du joueur sonne. Il répond : «Oui ! Allo !… Madjid ! Salut, ça va ?» C'est Bougherra nous dit-il, avant de mettre le haut parleur et répondre à nouveau : «Oui, moi, ça va, El Hamdoulilah. Là, je suis en compagnie d'un journaliste du Buteur et on est en voiture.» «Ah, c'est bien. Salut à toi, mon ami, tu vas bien ?», nous dira Bougherra avant d'enchaîner avec son coéquipier en sélection : «Je vois que tu retrouves tes sensations. J'ai lu sur un site que tu as marqué hier en amical et que tu as débuté en tant que titulaire, c'est vrai ?» «Oui, en effet. Mais ce n'était qu'un simple match test face à une faible équipe», rétorque Meghni avec modestie, avant que Boughy ne réplique : «Mais, c'est déjà ça. Je suis ravi pour toi. Continue comme ça et accroche-toi. J'espère que tu ne ressens plus de douleurs, néanmoins…» «Non, El Hamdoulilah. Je ne ressens plus rien. C'est positif.» Là, la communication commence à se brouiller. «Ecoute, Madjid, là je suis sur la route et je t'entends mal. Je te rappelle dès mon retour à la maison. Ciao !» «OK ! Mourad. A plus. Bonne route à vous !» «Madjid, c'est plus qu'un frère» Après avoir raccroché, Mourad s'est tourné vers nous et nous a dit : «Tout à l'heure, vous m'aviez demandé avec quel joueur je m'entendais le plus en sélection. Je vous ai dit que c'était Bougherra. Vous voyez. Voilà pourquoi j'apprécie ce mec. Il demande très souvent de mes nouvelles et durant ma convalescence, il a toujours été là pour moi. En plus, c'est quelqu'un de bien, qui est tout le temps disponible pour ses amis. Il est plus qu'un frère pour moi et c'est toujours avec grande fierté et bonheur que je le retrouve lors de nos différents regroupements avec les Verts.» Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la station de train Termini de Rome, tout près de notre hôtel. On descend du véhicule tout en remerciant le joueur de son hospitalité et de sa disponibilité. «Il n'y a pas de souci. Vous étiez mes invités. Au revoir et à bientôt, j'espère.» --------------------------- Son conseil à Halliche «Accroche-toi et ne perds surtout pas confiance !» Comme tout le monde le sait, le solide défenseur central, Rafik Halliche, traverse une période difficile au sein de sa formation de Fulham. Pas du tout épargné par les blessures depuis son arrivée chez le club londonien, l'ancien Husseindéen aura beaucoup galéré cette saison. Si la situation reste telle quelle, il ne ne sera pas être parmi le groupe appelé à rencontrer le Maroc, le 27. Pour avoir été longtemps éloigné des terrains, à cause de blessure justement, Meghni sait parfaitement ce qu'endure l'ex-sociétaire du Nacional Madeira. Pour cela, il a tenu à le soutenir et à lui passer ce message : «Ce que traverse Halliche cette saison, je l'ai déjà connu. Ce n'est pas du tout facile pour lui, notamment à cause de ses blessures répétitives qui freinent considérablement son ascension et ne lui permettent pas de s'imposer dans son club. Ce que j'ai à lui dire, c'est de s'accrocher jusqu'au bout, continuer à travailler et ne surtout pas perdre confiance en lui. Je sais qu'il a un moral d'acier et c'est le moment pour lui de démontrer qu'il est capable de surmonter ces obstacles et revenir encore plus fort qu'avant. Il est dans un grand club, et dans un championnat très relevé. Il doit se montrer patient et y aller doucement. En tout cas, je ne me fais pas trop de soucis pour lui. C'est un défenseur intelligent qui dispose d'une bonne relance et il finira tôt ou tard par s'imposer comme titulaire.» -------------------- Après l'élection de Raouraoua au Comité exécutif de la FIFA «J'espère qu'il ne quittera pas ses fonctions à la FAF» Il y a dix jours de cela, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a été élu à une écrasante majorité au Comité exécutif de la FIFA. Une première pour une personnalité algérienne que n'a pas manqué de féliciter le sociétaire de la Lazio : «Je félicite Raouraoua pour ce nouveau poste qu'on vient de lui attribuer à la FIFA. Même si je ne sais pas vraiment quel sera son rôle au juste, je tiens à lui souhaiter beaucoup de courage. C'est toujours une fierté que de voir un Algérien dans une grande institution pareille. J'espère cependant qu'il restera encore avec nous et qu'il ne quittera pas ses fonctions à la FAF. C'est lui qui m'a ramené en sélection et j'avoue que j'ai de bons rapports avec lui. Ça serita vraiment une perte s'il venait à partir.» ------------------- Mission difficile, mais pas impossible ! Voilà maintenant près d'un mois que Meghni a repris les entraînements avec le groupe de la Lazio. Un mois à s'entraîner le plus normalement du monde et sans qu'aucun pépin physique ne soit signalé. Toutefois, le joueur n'a pas encore bénéficié de la confiance de son entraîneur, Eduardo Reja, qui ne l'a pour l'instant pas encore aligné dans un match officiel. Une situation qui n'inquiète pas pour autant le natif de Paris qui savait au départ que les choses n'allaient pas être faciles pour lui, sachant qu'il évolue dans l'un des meilleurs clubs d'Italie. Les journalistes et autres observateurs du club lazial, avec lesquels on a pu discuter, nous ont affirmé que ce qui va jouer en défaveur de l'international algérien, c'est la bonne saison qu'est en train de réaliser justement le club. En effet, ils estiment que le coach italien ne changera en aucun cas son onze titulaire qui, jusque-là, a donné entière satisfaction. Et avec le retour de certains autres éléments du milieu du terrain de blessures, à l'image de Stefano Mauri, Cristian Brocchi et Pasquale Foggia, la concurrence deviendra encore plus intense pour l'Algérien qui retrouve petit à petit le rythme du haut niveau. Reja : «A lui de me convaincre aux entraînements» Au cours de l'interview qu'il nous a accordée récemment, l'entraîneur de la Lazio était clair : «Meghni reste un grand joueur, mais il devra me convaincre aux entraînements qu'il est bien prêt à jouer. J'ai la chance d'avoir un effectif très riche, et de ce fait tout le monde est soumis à la concurrence. Pour le même poste où évolue Meghni, j'ai des joueurs importants comme Mauri et Hernandez. Je ne m'en plains pas, c'est sûr. Mais cela ne veut pas dire que la voie est bloquée pour Meghni. Personnellement, je n'exclue pas la possibilité de le faire jouer. Tout dépendra de lui. Je sens néanmoins qu'il a envie de revenir vite et c'est ce qu'il y a de plus intéressant à retenir.» ----------- Entraînement à huis clos Lors de notre virée au centre sportif de Formelo (30 km au nord de Rome) où s'entraînent les différentes catégories de la Lazio Rome, pour assister à la séance d'entraînement des coéquipiers de Mourad Meghni, nous avons été interdit d'accès par le service de sécurité en raison du huis clos instauré par la direction du club. Malgré tous nos efforts, les responsables du club ne nous ont pas donné la permission d'y entrer. Il faut dire que ce centre demeure une vraie forteresse infranchissable. Les journalistes italiens trouvent d'énormes difficultés à faire convenablement leur boulot. Meghni ne veut pas médiatiser ses enfants Lors de notre présence au domicile de Meghni, et alors qu'on prenait des photos de lui en train de jouer avec ses deux enfants, celui-ci nous dira de ne surtout pas les publier. Le joueur veut les protéger au maximum et ne pas les exposer dans les médias dès leur très jeune âge. Il n'a pas caché sa déception de constater qu'il y a deux photos de lui et sa famille qui circulent sur le net. ----------------- Ce que pensent de lui ses coéquipiers Zarate : «Meghni est un grand joueur» Au terme de la séance d'entraînement, on a pu accrocher la star argentine de la Lazio, Mauro Zarate, à sa sortie du centre sportif. A bord de son véhicule et après avoir signé quelques photographes pour les fans présents, on s'est approché du joueur pour lui poser trois ou quatre questions sur l'international algérien. Souriant et très aimable, il s'est néanmoins excusé de ne pas nous accorder d'interview, en raison de l'interdiction imposée par la direction du club, se contentant de nous dire : «Meghni est un grand joueur. J'étais content pour lui qu'il ait pu enfin reprendre l'entraînement avec nous. Excusez-moi, je me contenterai de cela, car on n'a pas le droit de s'adresser aux médias. A bientôt.» Diakité : «Mourad peut beaucoup apporter à la Lazio» Tout comme Zarate, le Français Modibo Diakité était désolé de ne pas répondre favorablement à notre sollicitation pour une petite interview au sujet de son équipier Mourad Meghni. Il nous informera, en revanche, qu'il lui arrive très souvent de discuter avec l'international algérien, étant donné qu'ils parlent tout deux le français. «Mourad est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. C'est un excellent joueur et je sais qu'il peut beaucoup apporter à la Lazio. On parle souvent ensemble et je dois reconnaître que c'est quelqu'un de très gentil», s'est contenté de nous dire le défenseur français. ---------------- Les joueurs de la Lazio interdits d'interviews ! Aussi paradoxal que cela puisse paraître, en Italie, et contrairement à la majorité des autres pays de l'Europe, la relation clubs-médias ne s'apparente guère à une histoire d'amour. Les formations italiennes exercent souvent un embargo infranchissable aux journalistes des différents médias. Seul le site officiel du club est autorisé à assister aux séances d'entraînement. A la Lazio, plus particulièrement, puisque celui-ci demeure l'un des clubs italiens les plus compliqués en matière de communication. D'après ce qu'on nous a affirmé, les gens de la presse trouvent très souvent beaucoup de peine à faire convenablement leur travail. Une manière d'agir des clubs transalpins pour fuir la pression et maintenir la sérénité au sein de leur effectif. Récemment justement, la direction du club blancazzurri a décidé d'interdire à ses joueurs d'accorder toute interview aux médias, et ce, pour une durée indéterminée. Qu'ils soient de la presse écrite ou bien de l'audiovisuel, étrangers, locaux ou nationaux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la plupart des joueurs qu'on a pu accrocher à la sortie de l'entraînement ont refusé de nous accorder des entretiens, même si le sujet ne concernait pas vraiment le club. Dérogation spéciale pour Meghni Après notre arrivée à Rome, et dès qu'on a pris attache avec Mourad Meghni, celui-ci, tout étonné de notre présence, a tenu à nous informer de la décision prise la veille (NDLR : jeudi 24 février) par la direction du club d'interdire aux joueurs de parler aux médias. Il nous rassurera néanmoins en nous disant qu'il allait voir avec le premier responsable de la communication au club, le Dr Di Martino, pour trouver une solution et obtenir une dérogation pour cette fois, du moment qu'on s'est déplacés de loin pour lui. L'entretien a été validé par le club avant sa publication Comme il nous l'avait promis, Meghni a pu obtenir une autorisation spéciale pour nous accorder un entretien (Lire dans l'édition d'aujourd'hui), mais nous a précisé cependant qu'il fallait, avant sa publication, qu'on l'envoie par e-mail justement à Di Martino, pour qu'il le valide tout d'abord. Comme ça, pour surveiller les propos du joueur, notamment en ce qui concerne le club. Un procédé qui ne nous a pas vraiment posé de problème. ------------------ L'avis des journalistes italiens sur le retour de Meghni Roberto Gentili (Radio R2) : «Un joueur technique, mais ça va être difficile pour lui de s'imposer» A l'issue de la conférence de presse tenue par l'entraîneur de la Lazio, Eduardo Reja, samedi dernier, à la veille du déplacement pour Cagliari, on a profité de la présence de quelques journalistes italiens, qui suivent de très près les affaires du club lazial pour avoir leur avis quant au retour récent de Mourad Meghni à l'entraînement et aussi savoir s'ils pensaient que le maître à jouer algérien a des chances de décrocher une place dans cette équipe prochainement. Roberto Gentili, qui travaille au sein de la Radio romaine R2, nous dira : «Je dois reconnaître que Meghni est un excellent joueur. C'est un élément très technique, qui peut apporter beaucoup au club. Cependant, son gros problème, c'est son état physique, assez fragile. Il se blesse assez souvent et cela ne lui permet pas vraiment de s'imposer dans l'équipe. Après un an d'absence, son retour à l'entraînement fut salué par tous, mais cela dit, ça sera vraiment très compliqué pour lui de retrouver une place parmi le onze. L'équipe réalise une bonne saison jusque-là et j'imagine mal l'entraîneur Reja chambouler tout son schéma pour lui. Et avec le retour des blessés, ça deviendra encore plus compliqué pour lui. Il aurait, à mon avis, dû quitter le club lors du dernier mercato pour un prêt de six mois. Cela afin de bénéficier de plus de temps de jeu, qui lui permettrait de retrouver au plus vite sa forme optimale.» Lorenzo Bucci (Lazialita.it) : «Le club réalise une saison presque parfaite et cela n'est pas à son avantage» De son côté, Lorenzo Bucci, un jeune journaliste, qui bosse pour le compte du site internet spécialisé -lazialita.it - et aussi pour plusieurs radios locales, a accepté de nous donner son avis sur l'international algérien qui, selon lui, a raté une très grande carrière, à cause de ses blessures à répétition qui ont beaucoup freiné son ascension. Il dira en substance : «Meghni, que voulez-vous que je vous dise ? C'est un grand joueur, qui n'a, malheureusement, pas eu de chance dans sa carrière à cause de ses nombreuses blessures. Il est revenu dans le groupe après une longue absence d'un an. Beaucoup de choses ont changé au sein du club depuis, et je pense que ça va être très difficile pour lui de retrouver sa place au sein de l'équipe. Il y a eu un nouvel entraîneur cette saison, et celui-ci a toujours travaillé sans lui. Ça sera donc à Meghni d'être patient et surtout de redoubler d'efforts pour convaincre le staff technique. Ce qui ne joue pas en sa faveur, c'est que le club réalise jusqu'à présent une saison presque parfaite. Le milieu du terrain recèle aussi plusieurs joueurs de grande valeur, tels Foggia, Brocchi, Hernanes et Mauri notamment. Donc, la concurrence est vraiment rude. Toutefois, sur ce que j'ai vu, j'ai senti chez lui une grande envie de rattraper son retard et de s'imposer. Il faut qu'il persévère, en attendant qu'il bénéficie prochainement de sa chance.» S. F.
