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Saâdane à cœur ouvert 2 e partie : «Pendant 3 ans, Saïfi a été exemplaire»
Publié dans Le Buteur le 04 - 04 - 2011


«Voilà comment on a pu accrocher l'Angleterre»
«Ma seule erreur, c'est d'avoir écarté Raho et Zaoui»
Au cours de la deuxième partie de la longue interview qu'il nous a accordée, Rabal Saâdane a enfin accepté de répondre à la question qui l'irritait souvent lorsqu'il était sélectionneur : pourquoi jouait-il avec trois défenseurs. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il nous a bluffés avec ses explications. Finalement, ce n'était pas uniquement grâce à la baraka qu'il avait qualifié l'équipe en Coupe du monde. Saâdane parlera aussi des cas de certains joueurs en ne tarissant pas d'éloges sur Rafik Saïfi. Une fois qu'il a répondu à Mansouri, le Cheïkh était plus calme. Appréciez encore une fois l'échange.
A la fin de la rencontre Algérie-Maroc, la première réaction de Lemmouchia a été de déclarer qu'il avait pris sa revanche sur Saâdane…
(Il nous coupe) Eh bien, tant mieux pour lui ! Je suis content pour l'Algérie, mais qu'il m'oublie un peu. Je crois que j'ai tout dit à propos de Lemmouchia en réservant toute une conférence de presse sur son cas, mais je vais encore une fois y revenir. Si Lemmouchia n'a pas joué le Mondial, il n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Finalement, je lui ai donné une bonne leçon qui semble lui servir aujourd'hui. Au risque de me répéter, je n'ai jamais sanctionné Lemmouchia en tant que joueur car s'il n'était pas bon techniquement, vous croyez que je l'aurais ramené ? Qu'il le veuille ou pas, c'est moi qui lui ai donné sa chance en Equipe nationale et c'est moi qui l'ai relancé à l'Entente en lui permettant de redevenir titulaire et de monter en puissance pour être finalement sélectionné. Ce que j'ai fait pour lui, je ne l'ai pas fait pour d'autres. Lorsqu'il s'était blessé, je l'ai ramené à Alger et j'ai mis les meilleurs médecins à son service. Lemmouchia est un très bon joueur, sinon il ne serait jamais revenu en sélection. Mais son tort, c'est qu'il ne connaît qu'un visage de Saâdane, il ne sait pas que lorsqu'on dépasse la ligne rouge, je suis intransigeant et en Angola, il a largement franchi la ligne rouge. Il a gravement fauté avec moi pour ensuite tirer sur ses coéquipiers. Si j'étais hypocrite et sournois, j'aurais tout simplement répété à ses coéquipiers ce qu'il m'avait dit d'eux et il aurait été isolé.
A-t-il tiré sur Mansouri ?
N'attendez pas de moi de donner des noms. Je ne l'ai pas fait au moment opportun pour protéger l'équipe, je ne le ferai pas aujourd'hui pour protéger l'équipe également. En Equipe nationale, j'ai toujours des doublures, comme ça si quelqu'un bouge, je le remplace illico. Lemmouchia, je l'ai mis en garde à plusieurs reprises en lui disant : «Ya Khaled, calme-toi, tu n'as pas à insulter les arbitres, pourquoi tu as fait ça à tel arbitre, tu sais très bien qu'une suspension de longue durée en club te portera préjudice, même en sélection. Ya Khaled, tu n'es pas n'importe qui, tu es un joueur de l'Equipe nationale, tu dois donner l'exemple.» Mais rien n'y fit, à chaque fois il récidivait au point où j'ai carrément barré son nom du groupe des 23 qui allaient jouer la CAN. C'est M. Djelloul qui a insisté pour qu'on le prenne. J'ai appelé Lemmouchia avant d'établir la liste des 23 et je lui ai dit : «Je vais être franc avec toi, en principe tu ne devais pas faire partie de la liste des 23, mais je te prends, à toi de donner l'exemple.» Il paraît que ça l'a choqué. Monsieur n'a pas accepté que je lui dise ça, c'est un grand joueur à qui on n'a même pas le droit de parler. Après, j'ai pris les trois milieux défensifs, Yebda, Mansouri et Lemmouchia, et je leur ai dit que j'allais faire de la rotation en titularisant à chaque fois deux et en mettant le troisième sur le banc. Nous avons commencé face au Malawi avec Yebda et Mansousi, et Lemmouchia devait automatiquement commencer le match face au Mali et c'est Mansouri ou Yebda qui devait s'asseoir sur le banc. Avant le match face au Mali, il est venu me voir et il y a eu ce qu'il y a eu. Il a dépassé largement la ligne rouge, mais il ne savait pas que j'allais le prendre au dépourvu. J'ai appelé MM. Raouraoua et Zefzef et je l'ai convoqué en lui disant : «Répète ce que tu viens de me dire devant eux.» Il ne savait plus quoi dire et il a commencé à cafouiller, avant de répéter tout ce qu'il m'avait dit notamment sur ses coéquipiers parce que ce qu'il a dit de moi n'était pas important. Il est sorti et M. Raouraoua m'a dit : «Qu'est-ce qu'on fait avec lui maintenant ?» Je lui ai répondu sèchement : «Qu'il fasse ses bagages et qu'il quitte le groupe, il n'a plus sa place ici.» J'étais tellement dégoûté que j'avais refusé de lui parler au téléphone, alors qu'il voulait me présenter des excuses. Sur insistance de Zefzef, j'ai accepté de lui parler en lui disant : «J'espère que tu vas retenir la leçon.» Lorsqu'il était arrivé à Lyon, il m'a appelé à plusieurs reprises, mais je n'ai pas voulu lui répondre. Le mal était fait. Pour en finir avec Lemmouchia, je vous dirai tout simplement qu'en tant que joueur, il est très bon, mais il a un sale caractère et s'il n'a pas joué la CAN et la Coupe du monde c'est à cause de son comportement.
Vous lui avez pardonné ?
Non. Mais ça me fait plaisir qu'il progresse et qu'il revienne en sélection. Ça me fait plaisir surtout que Khaled soit devenu discipliné. Il a fallu qu'il rate le Mondial pour se réveiller.
Et Chaouchi, s'est-il réveillé ?
Le cas de Chaouchi est plus complexe, mais il faut lui donner sa chance. Une fois, El Hadj Raouraoua est venu me dire que j'avais deux ou trois joueurs difficiles, je lui ai répondu : «C'est presque tout le groupe qui est difficile.» Vous savez, il n'est pas facile de gérer les joueurs de l'Equipe nationale. Le fait de tirer le maximum de chacun n'a pas été une mince affaire. Vous connaissez bien les joueurs, je ne vais pas vous en dire davantage.
Pensez-vous avoir donné sa chance à Abdoun ?
Abdoun a été impatient de jouer et moi, je n'aime pas quelqu'un qui me met la pression. J'ai vu qu'il était en forme, notamment en Coupe du monde, c'est un joueur capable de jouer sur les côtés ou derrière les défenseurs, mais il y avait une concurrence avec Ziani et Boudebouz d'un côté et Matmour et Kadir de l'autre. Malgré cela, je crois que je lui ai donné sa chance en l'utilisant comme joker la plupart du temps. On ne peut pas faire jouer tout le monde. Saïfi par exemple a pris la chose du bon côté, alors que c'est lui le plus ancien de tous.
Lui avez-vous parlé avant la Coupe du monde ?
Pas uniquement avant le Mondial, avec Saïfi le dialogue est permanent. Je l'ai reçu plusieurs fois dans ma chambre et il s'est montré à chaque fois très correct et mûr. J'ai beaucoup de respect pour Rafik.
Pourtant, on est arrivé à dire qu'il avait joué de force contre les Etats-Unis.
C'est du n'importe quoi ! Personne n'intervient dans le choix des joueurs. Même la liste des convoqués, je la fais avec mes adjoints même si avant de la rendre publique, je la remets au président de la fédération par respect. Face aux Etats-Unis, le premier joker, c'était effectivement Boudebouz, mais en voyant que le match était bloqué et que le score de zéro partout ne nous arrangeait pas, j'ai décidé de mettre un deuxième attaquant et j'ai appelé Saïfi pour jouer. J'ai fait la même chose contre la Slovénie en mettant Ghezzal qui est rentré pour sortir. C'était terminé (Ndlr : il joint le geste à la parole).
On sait que vous n'aimez pas donner des explications pour vos choix tactiques, mais on va vous poser une question sur le sujet quand même. Beaucoup pensent que jouer avec trois défenseurs centraux est démodé révolu et que la seule sélection au monde qui joue en 3-5-2, c'est l'Algérie de Saâdane. Qu'en dites-vous ?
Avant de répondre, je vous rappelle que l'Egypte, qui a gagné trois fois la Coupe d'Afrique, joue avec trois défenseurs centraux. Parlons maintenant tactique si vous voulez. Moi, avant de choisir mon système de jeu, je vois d'abord ce que j'ai sous la main et j'analyse les joueurs, leurs qualités et leurs défauts sur le double plan défensif et offensif et c'est à partir de là que je compose une équipe équilibrée. J'avais par exemple un Belhadj qui aime avoir beaucoup de liberté sur le plan offensif, pour lui donner cette liberté, il faut assurer derrière et c'est l'un des trois arrières centraux qui le couvrait. Comment on a pu mettre dans la poche Rooney face à l'Angleterre ? On savait que ce joueur était intelligent lorsqu'il venait de derrière. J'ai demandé au défenseur qui était à son marquage de le suivre quand il revenait en arrière. Les deux autres s'occupaient des milieux de terrain, notamment Lampard qui plongeait devant à chaque fois que Rooney décrochait. C'est comme ça qu'on les a eus, et après on dit que Saâdane ne comprend rien à la tactique. Je vous ai donné cet exemple parce que le plus important dans un système, c'est l'animation, c'est comment doivent bouger les joueurs. Je vous l'ai dit, j'ai tiré le maximum de cette équipe, que ce soit physiquement, techniquement ou tactiquement. Au point où les joueurs me disaient : «Coach ! On est bien, ne changez rien s'il vous plaît.»
Avez-vous commis des erreurs durant vos trois ans à la tête de la sélection ?
Je ne pense pas avoir commis de grosses erreurs parce que, avec une équipe moyenne, nous avons été demi-finalistes de la CAN et nous nous sommes qualifiés en Coupe du monde. La seule chose que je regrette, c'est la mise à l'écart de Zaoui et Raho car avec du recul, je pense qu'ils méritaient d'être dans les 23. Ce n'était pas ma faute.
Comment ça ?
Il y avait trop de pression et j'ai même été bousculé parfois. Ce fut finalement un mal pour un bien, car les sept joueurs que j'ai ramenés ont servi pour l'après-Mondial, vu leur jeune âge. Je suis vraiment désolé pour Zaoui et Raho qui étaient très importants dans le groupe, même s'ils n'étaient pas titulaires. J'ai déjà subi une grosse pression pour apporter des changements dans l'équipe avant la CAN, mais j'ai tenu à garder la stabilité. Mais j'avoue qu'on a été un peu maladroits avant le stage de Crans Montana. J'ai été bousculé, mais je n'ai pas perdu la tête.
Même après votre départ, l'Equipe nationale ne marque pas (Ndlr : un but sur penalty en trois matchs). Y a-t-il une explication à cela ?
Après la Coupe du monde, j'ai assisté au séminaire FIFA-CAF du Caire et les experts ont posé la question suivante : quelle a été la nouveauté durant la Coupe du monde ? La réponse de tous les spécialistes a été unanime : c'est la qualité individuelle des attaquants qui a fait la différence. Sans Forlan, l'Uruguay, qui est une équipe moyenne, n'aurait pas atteint les demi-finales, sans Villa, Xavi et Iniesta, l'Espagne n'aurait pas gagné la Coupe du monde. Durant le Mondial, toutes les équipes se valaient, mais c'est finalement les attaquants de haut niveau qui ont fait la différence. Malheureusement, je n'avais pas dans mon équipe un attaquant qui joue au Real, à Barcelone, à Manchester United, à Porto, au Benfica ou dans le club de Madjid Bougherra. J'ai Matmour, un joueur capable de faire la différence à tout moment, malheureusement il ne joue pas dans un club à la mesure de son grand talent. C'est pour cette raison que j'ai dit avant Algérie-Maroc que Matmour aurait dû être convoqué, même comme joker. Il a débloqué plusieurs situations contre l'Egypte à Blida ou contre la Côte d'Ivoire à Cabinda, c'est un joueur rapide qui joue des deux pieds et qui tire au but. Pour revenir à votre question, si l'Equipe nationale ne marque pas beaucoup de buts, c'est à cause d'un problème de qualité individuelle des joueurs, de forme sportive et de cohésion. Même Abdelhak (Ndlr : Benchikha) s'est plaint à juste titre des dates FIFA récemment. Il n'aura effectivement pas le temps avant le Maroc, ni avant la Tanzanie. Avec le problème des dates FIFA, le choix des joueurs devient déterminant. Jusque-là, tous les joueurs que j'ai choisis m'ont donné raison, mais d'autres entraîneurs viennent tout remettre en cause. Celui qui a mon palmarès vient me parler. J'ai passé toute ma vie dans le football, j'ai côtoyé les meilleurs entraîneurs de l'ancienne URSS à l'ISTS, après on vient me dire que je ne connais rien à la tactique. Les données que j'ai pu réunir durant ma vie d'entraîneur, personne ne les a. Ce n'est pas un hasard que j'ai réussi en Algérie et à l'étranger. Il n'y a pas que Saâdane El Baraka (il rit de nouveau).
Meghni et Yebda, c'était un peu Saâdane El Baraka, non ?
Oui, je l'avoue, mais c'était la baraka de l'Algérie. Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais moi je crois en la baraka de nos vieux croyants qui prient pour le pays et l'Equipe nationale. C'est aussi grâce à leurs prières que nous avons réussi. Moi aussi, je ne suis pas mauvais. Est-ce que je vous ai appelé un jour pour vous dire du mal de quelqu'un ? Jamais ! Même quand je vais à la fédération pour récupérer un document, je me contente de saluer tout le monde et je rentre chez moi. Je me suis complètement retiré, mais on trouve le moyen de dire que j'étais avec les Marocains. Vous plaisantez ! Si j'avais été vraiment avec les Marocains, je serais parti chez eux pour leur filer tous les secrets de l'Equipe nationale.
Quand est-ce que vous reviendrez sur les terrains ?
Pas plus tard qu'hier, j'ai eu une offre des Emirats que j'ai déclinée. Il y a eu aussi la sélection libyenne, avant les évènements malheureux.
Et le Yémen ?
Il n'a jamais été question pour moi d'entraîner le Yémen. Je suis allé là-bas pour soutenir le Cheïkh après l'élimination de l'équipe nationale de ce pays de la Coupe du Golfe. Il m'a demandé de prendre l'équipe, mais je lui ai dit que tout ce que je pouvais faire, c'est d'aider l'équipe en tant que conseiller avec des aller et retour tous les mois. Non, je n'étais pas prêt à aller vivre au Yémen une nouvelle fois. On n'a même pas parlé argent, alors qu'on a avancé des chiffres partout dans la presse.


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