Lacombe : «Pas question de vendre nos jeunes du centre de formation» Auteur d'une bonne saison jusque-là avec son club du FC Sochaux Montbéliard, l'international algérien Ryad Boudebouz fait l'objet depuis plusieurs semaines maintenant de la convoitise de pas mal de clubs européens d'envergure, tels que Liverpool, Tottenham, l'Olympique Marseille, le PSG et Lyon. Ces derniers veulent s'attacher les services de ce prometteur élément, âgé seulement de 21 ans et sur qui les spécialistes voient un joueur de grande valeur à l'avenir. Toujours sous contrat avec les Doubs, Boudebouz, à l'instar de ses autres coéquipiers issus du centre de formation, devra malgré ces nombreuses sollicitations continuer l'aventure avec les Jaune et Bleu pour la saison prochaine, le temps de bien s'affirmer et surtout de mener le club à une participation à une joute européenne, comme l'espère tant le président du club, Alexandre Lacombe. Lacombe : «Pas question de vendre nos jeunes du centre de formation» Justement, Alexandre Lacombe, qui a beau être l'un des plus jeunes présidents de Ligue 1, sait se montrer prévoyant et surtout ambitieux. En effet, comme le rapporte la presse française, l'homme fort du FC Sochaux a une idée bien précise du visage qu'affichera son club la saison prochaine. Malgré les convoitises dont font l'objet certains des ses jeunes perles, à l'image de Marvin Martin (actuel meilleur passeur de L1), Ryad Boudebouz ou encore de Brown Ideye (meilleur buteur du club), Lacombe n'entend pas pour autant les vendre. Décidé à bâtir une belle équipe pour l'exercice prochain, le boss sochalien compte à, cet effet, maintenir l'ensemble de ses meilleurs éléments en Franche-Comté. «S'il y a des offres, tant mieux, mais il y en a qui ne partiront pas. Nos joueurs du centre de formation n'ont pas vocation à partir à 22-23 ans. Je ne suis pas éleveur-vendeur de joueurs», tranche Lacombe dans le journal L'Equipe, avant d'ajouter : «Je crois aussi qu'il va falloir redonner un peu de valeur aux contrats. Quand je vois une grève de joueurs à l'entraînement, je me demande sur quelle planète on vit. J'ai quelques valeurs et j'entends bien les faire valoir.»