La direction sommée de payer 600 millions à Hadjadj Auteur de cinq buts toutes compétitions confondues depuis le début de saison, Brahim Bedbouda sera l'un des grands absents lors du huitième de finale aller de la C1 contre l'InterClub. Souffrant d'une élongation, Bedbouda compte se soigner durant l'absence de ses partenaires afin d'être d'attaque pour le prochain rendez-vous en championnat. C'est un très grand soulagement d'avoir renoué avec la victoire après plus de quatre mois de disette… C'est le moment où jamais de regoûter à la joie de la victoire. Il nous fallait les trois points sous peine de nous mettre en très mauvaise posture. Mais grâce à la solidarité de tout le monde, nous sommes parvenus à rectifier le tir. Cette victoire face à El Eulma constitue une bouffée d'oxygène. Après avoir marqué, vous avez été immédiatement rejoint au score par El Eulma. Avez-vous douté à ce moment-là ? Pas tellement car il restait encore beaucoup de temps. Mais j'avoue que c'était énervant de prendre ce but contre le cours du jeu car nous menions les débats. Et les deux buts qui ont suivi n'ont fait que traduire notre large domination. A quel moment avez-vous ressenti des douleurs au niveau de l'ischio-jambier ? C'était en seconde période. Mais face à la situation, j'ai un peu grincé des dents en allant jusqu'au bout de la partie. Et c'est le lendemain matin que j'ai passé une échographie qui a révélé une élongation. Vous devez être frustré de ne pas avoir pu faire le voyage avec le groupe… Absolument. Je suis triste et frustré car ce n'est pas tous les jours qu'on prend part à un huitième de finale de Ligue des champions. Héros du match contre le Dynamos avec votre doublé, votre absence ne risque-t-elle pas de pénaliser votre équipe ? Non je ne le pense pas car il ne faut pas oublier qu'il y a Babouche qui évolue sur le flanc gauche de la défense. Nous sommes bien armés pour réussir quelque chose de positif en Angola. Ne craignez-vous pas qu'on faisant le déplacement avec seulement quatorze joueurs votre équipe puisse revivre le même cauchemar qu'à Harare ? Certes, l'idéal aurait été de faire le déplacement au grand complet. Mais je suis persuadé que même avec quatorze joueurs nous réussirons un bon résultat en Angola. Auteur de cinq buts depuis le début du championnat, vous êtes en train de réussir votre plus belle saison depuis votre promotion chez les seniors… J'avoue que j'ai eu pas mal de réussite depuis le début de saison. Mais comme je vous l'ai dit lors du stage d'intersaison en Pologne, mon objectif est d'inscrire au moins six buts. J'ai donc encore du temps pour en mettre d'autres. Parlons à présent de votre avenir vu que vous êtes libre de tout engagement à la fin de la saison. On parle de votre départ pour l'USMA. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ? Je tiens à préciser qu'actuellement je ne pense pas du tout à mon avenir. Le plus important, c'est d'assurer notre maintien et atteindre la phase de poules. Certes, je serai au mois de juin en fin de contrat. J'avoue que j'ai plusieurs contacts et des propositions. Mais je veux donner la priorité à mon club. Je me sens bien au Mouloudia, je ne vois pas pourquoi je changerai. Seulement voilà, les responsables du club devront m'estimer à ma juste valeur. Mais d'ici là, nous avons une seconde phase de championnat difficile et une place en phase de poules de la C1 à arracher. ------------------------- Son recours n'a pas fait le poids La direction sommée de payer 600 millions à Hadjadj D'aucuns pensaient que l'affaire Hadjadj fait partie de l'histoire ancienne, alors que le héros de la finale de 2007 avait déposé une plainte contre la direction actuelle, pour non-payement des arriérés. Après avoir eu gain de cause la première fois, il y a de cela une année en récupérant 400 millions, Hadjadj n'est pas resté les bras croisés. L'on se souvient qu'il avait porté une seconde affaire devant la justice pour avoir l'argent de l'an dernier, après s'être entendu avec Omar Ghrib pour signer au mercato. L'accord a été trouvé pour la somme de 600 millions, avant de quitter le club bien avant la fin de la saison. Depuis, on n'a plus entendu de cette affaire. Mais aux dernières nouvelles, le tribunal d'Alger a livré son verdict il y a quelques jours, malgré un recours de la direction mouloudéenne qui, apparemment, n'a pas fait le poids devant la justice. Les pensionnaires de la villa de Chéraga sont dans l'obligation de payer au joueur 600 millions de centimes. Confrontés à une crise financière sans précédent, les dirigeants mouloudéens vont se retrouver encore une fois dans l'embarras. L'étau se resserre Désormais, l'étau se resserre de plus en plus sur la direction actuelle du Mouloudia. Après Bouacida qui a réclamé ses 300 millions, Badji, qui a eu quant à lui gain de cause puisque la justice a recommandé à Amrous de lui payer son dû dont le montant est d'une valeur de 240 millions, et maintenant Hadjadj, sans oublier l'hôtel Noui et une boucherie. Autrement dit, les dirigeants du club et surtout le président du CSA/ MCA, Sadek Amrous, sont dans de sales draps. ------------ Afin d'opérer des changements à la tête du club Des supporters ont interpellé Marif Bien qu'il ait remporté son dernier match de championnat face au Mouloudia d'El Eulma, le club se débat toujours avec les problèmes : des dettes à la pelle, mais surtout une gestion administrative chaotique. Cela n'a pas laissé les vrais supporters mouloudéens insensibles, ceux qui ont pris la décision de boycotter le club depuis le début de la saison. Ces supporters, précisément une partie d'entre eux, ont saisi le président d'honneur et l'homme fort du Mouloudia, en l'occurrence Rachid Marif, pour l'interpeller quant à la situation que vit actuellement le Mouloudia. Ils lui ont demandé clairement d'aider le club à sortir de cette crise en contribuant à faire des changements au sein de la direction du club. A en croire son entourage, Marif aurait promis aux fans des Vert et Rouge d'agir dans les plus brefs délais pour être à la hauteur de leurs espérances. ------- Le match face à l'ASO reporté nnLa Ligue nationale a divulgué hier le programme de la 21e journée du championnat de Ligue 1 professionnelle. Ainsi, le match entre le Mouloudia d'Alger et l'ASO solide leader du championnat, qui devait se jouer à Bologhine, a été reporté à une date ultérieure. Avec ce report, le Doyen comptabilisera désormais trois matches en retard face au CABBA, le MCO et l'ASO. Le CAF a infligé une amende de 5000 dollars au Doyen nnLa commission de discipline de la CAF a rendu le verdict concernant le match qui avait opposé le MCA au Dynamos de Harare à Bologhine. Le Mouloudia a été sanctionné d'une amende de 5000 dollars pour l'envahissement du terrain par certains intrus après le but salvateur signé Bedbouda dans le temps additionnel. Idem pour le Dynamos de Harare nnLes club zimbabwéen du Dynamos a été lui aussi sanctionné par la CAF, écopant d'une amende de 5000 dollars pour comportement antisportif et violent de certains joueurs à l'encontre de l'arbitre égyptien de la rencontre. Au vu du rapport accablant rédigé par le referee à l'issue du match, on peut dire que le Dynamos s'en sort à bon compte même si 5000 dollars reste une coquette somme pour un club qui traverse une grosse crise financière. Azzedine devra s'entraîner avec la JSBM N'étant pas qualifié pour la C1, Sofiane Azzedine nous a confié qu'il comptait rentrer chez lui à Bordj Menaïel afin de s'entraîner avec l'équipe locale de la JSBM dans le but de se maintenir en forme en attendant le retour de ses partenaires de l'Angola. Amrous à jusqu'au 25 avril pour régler Badji Ayant obtenu gain de cause, l'ancien capitaine du Mouloudia, Fayçal Badji, devra toucher les 240 millions de centimes avant le lundi 25 avril. En tout cas, le président du CSA, Sadek Amrous aura cinq jours pour payer le joueur, faute de quoi il risque de se retrouver en très mauvaise posture.