«L'attaque, ce n'est pas un problème de personnes, mais de schéma» «Que ce soit la transversale face aux USA ou le poteau contre le Maroc, le ballon ne m'était pas destiné» Rafik Djebbour le dit ouvertement : il n'aime pas trop la presse. Cependant, lorsqu'il est mis en confiance, il se lâche pour laisser place à l'homme entier qu'il est. Nous sommes allés à sa rencontre dans la Tyrol autrichien, à Seefeld plus exactement, station de ski en hiver et centre d'entraînement et de sports de loisirs en été, où son club, l'Olympiacos Le Pirée, effectue son stage d'intersaison. C'est avec amabilité qu'il nous a reçus à l'hôtel où réside la délégation grecque. Il fait découvrir au public algérien l'être meurtri, mais blasé que les critiques l'ont rendu. Vous nous aviez déclaré, durant le stage des Verts en Espagne, que tu allais rester à l'Olympiacos Le Pirée à 90 % parce qu'il y avait le challenge de la Ligue des champions. A présent que vous avez rempilé, confirmez-vous que c'est cette compétition qui vous a encouragé à continuer l'aventure ? Oui car c'était un paramètre important. C'est le seul objectif majeur que j'avais en tant que footballeur. Puisque l'Olympiacos m'offre l'occasion de la jouer, je ne pouvais que continuer. J'avais intérêt à rester dans ce club parce que c'est un beau challenge. Pourquoi, dès lors, avoir hésité à rempiler ? Est-ce parce que vous aviez d'autres propositions tout aussi intéressantes, sinon plus intéressantes ? C'est clair qu'il y a des clubs qui m'ont contacté et qui étaient très intéressants. Maintenant, comme je l'ai dit, il fallait la Champions League. C'était une priorité avant que je prenne une décision. Certes, à mon âge, c'était aussi le bon moment de goûter à autre chose, mais la raison m'a rattrapé. La Champions League est la seule grande compétition que je n'ai pas encore disputée. J'ai déjà joué la Coupe du monde et la Coupe de l'UEFA (actuellement Europa League, ndlr) et il manquait la Ligue des champions. J'ai eu peur que, plus tard, je n'aie pas l'opportunité de la jouer. Voilà pourquoi j'ai prôné la stabilité. Si on comprend bien, sur un plan financier, vous auriez pu trouver mieux et de meilleures offres ailleurs, mais vous avez privilégié l'aspect sportif, à savoir évoluer dans un grand club qui joue pour les titres et disputera la Ligue des champions… C'est clair. Quand on veut chercher son intérêt financièrement, on le trouve toujours, mais je pense qu'il y a à l'Olympiacos un challenge intéressant et, plus simplement, il y a des gens qui m'aiment. Je suis dans un pays que je connais. En Grèce, on me donne beaucoup d'importance et on me voue beaucoup de respect. Même aux yeux de mes partenaires et du staff technique, je suis quelqu'un de très important. Je ne voulais pas aussi perdre ce statut en prenant le risque d'aller autre part et en ratant également la Ligue des champions. Justement, lorsqu'on discute avec vos coéquipiers d'aujourd'hui et d'avant, tout le monde s'accorde à dire que Rafik Djebbour est quelqu'un d'adorable qui a juste besoin qu'on le respecte pour qu'il puisse s'imposer, surtout qu'il est passé par des clubs où on ne l'a pas respecté… C'est vrai. Je pars toujours de l'idée que, où que je débarque, je suis toujours prêt à me sacrifier pour l'équipe dans laquelle je joue, à condition qu'il y ait la clause du respect. Tant qu'il y a le respect, je resterai toujours digne de moi et j'essayerai toujours de donner le meilleur, mais là où le respect est piétiné, j'ai le sentiment de ne plus appartenir à cette équipe. Vous avez su imposer le respect sur et en dehors des terrains puisque vous avez réussi un challenge pas du tout évident : vous imposez au sein d'une équipe qui, lorsque vous l'aviez rejointe en janvier dernier, était leader du championnat avec la meilleure attaque. Le pari était risqué, mais vous l'avez gagné. Etiez-vous confiant quant au fait de décrocher une place de titulaire en arrivant à l'Olympiacos ? De toute façon, à ce niveau-là, si tu n'es pas confiant, tu es mort. Il faut toujours avoir la confiance. En plus de ça, j'étais resté trois semaines sans m'entraîner parce que j'étais en conflit avec l'AEK (son club précédent, ndlr). C'était donc difficile aussi sur le plan physique. Mais, comme j'en ai l'habitude, je me bats, je ne lâche rien, je m'accroche… Il y a des gens qui savent reconnaître ces qualités et d'autres pas, mais je reste moi-même. Je suis authentique. Ironie du sort : vous avez inscrit un but magnifique contre l'AEK et qui a été désigné le plus beau but de la saison. Est-ce une revanche sur le sort ? On peut dire ça puisque, bizarrement, c'est un match où je marque un superbe but. Le destin a choisi que ça se passe ainsi, mais je ne garde pas rancune à l'AEK. Même si, aujourd'hui, la page est tournée, je garde plus rancune aux dirigeants de ce club qui me dérangeaient. Le club en lui-même, je l'appréciais et je l'aimais. Je me sentais bien là-bas. On avait bien vu que vous ne gardiez pas rancune à l'AEK puisque, après votre but, vous vous étiez abstenu d'exprimer ostentatoirement votre joie par respect pour vos anciens coéquipiers et pour les supporters… C'était par respect envers les gens qui m'ont toujours aimé et soutenu. Je pense que c'était le minimum que je puisse faire, surtout que j'étais passé chez un club «ennemi». C'était une réponse ferme à tous ceux qui pensaient que j'allais dénigrer l'AEK. Je ne dénigrerai jamais ce club. Par contre, je ne porterai jamais ses dirigeants en estime. Il y a une nouvelle saison qui s'annonce avec une participation à la Ligue des champions. Pensez-vous que vous êtes mieux armés cette fois-ci pour aborder cette compétition où vous affichez souvent du beau jeu sans toujours parvenir à vous qualifier au second tour ? C'est clair. Maintenant, à nous de nous donner les moyens de le faire. Je pense que le staff technique a réajusté le groupe et continue à le renforcer. Il y a beaucoup de joueurs et je crois donc qu'il y aura aussi des départs. L'Olympiacos se donne les chances de pouvoir réussir la Ligue des champions. Il faudra aussi un brin de réussite. Il y a toujours, dans un groupe, deux équipes très costaudes. A nous d'aller chercher des points et donner le meilleur de nous-mêmes pour pouvoir nous laisser une chance de nous extraire du groupe ! Vous avez marqué en Europa League. Rêvez-vous de marquer en Ligue des champions, afin de vous dire que vous avez marqué dans la plus prestigieuse compétition de clubs au monde ? Ce serait bien. Il y a des équipes avec qui tu sais que tu auras beaucoup de possibilités de marquer et d'autres où tu auras moins de possibilités. Je ne sais pas si j'aurais plusieurs opportunités de marquer, mais si j'en ai, inch'Allah, je ferai de mon mieux. Rêvez-vous d'affronter une équipe en particulier ? Le Barça, le Real Madrid, la Juventus, le Milan AC, Chelsea, Manchester United ? Je n'ai pas dans ma tête une équipe de rêve contre laquelle j'aimerais bien joueur. Tout ce que je veux, c'est éviter Barcelone. Pourtant, marquer contre Barcelone serait formidable ! Non, ce n'est pas ça. Même si le Barça est mon club préféré et celui qui fait rêver beaucoup de personnes, je pense que c'est assez cruel de jouer contre cette équipe (rires). Il y a une nouvelle saison qui démarre et elle correspond à un nouveau départ pour la sélection nationale avec la nomination d'un nouveau sélectionneur : Vahid Halilhodzic. Comment avez-vous accueilli cette nomination ? Je n'ai pas d'avis à donner là-dessus. Je suis un simple sélectionnable de l'Equipe nationale. Quand le sélectionneur fera appel à mes services, je me présente et je joue selon le schéma arrêté, voilà tout. Parlons justement schémas puisque, après avoir digéré la défaite de Marrakech face au Maroc, des gens disent dans leurs analyses que Rafik Djebbour a été victime, à l'aller comme au retour, de choix tactiques : à l'aller, il était chargé de garder le ballon pour préserver le score, et au retour, il était esseulé, malgré le renfort tardif de Karim Matmour, surtout qu'il n'y avait pas de ballons qui arrivaient. Peut-on dire que les schémas tactiques arrêtés vous ont obligé à jouer contre-nature ? Ce n'est pas quelque chose de nouveau. Je ne vais pas trop revenir là-dessus. C'est quelque chose qui est assez compliqué à vivre en Equipe nationale étant donné qu'il y a toujours des personnes qui croient que c'est l'attaquant qui est nul. Elles sont persuadées que, s'il y en avait d'autres, tout se passerait bien. Je me mettrais ma main au feu que si on mettait Messi ou Cristiano Ronaldo, peut-être que ça irait mieux, mais dans le meilleur des cas, ça va être très compliqué avec d'autres. C'est très frustrant. Quand tu es attaquant, tu t'attends toujours à recevoir de bons ballons et avoir une équipe qui te soutient, qui combine et presse haut. Quand tu te sens un peu isolé devant, c'est quasi impossible de marquer. C'est comme sur l'action du but face aux Etats-Unis : au départ, le ballon ne m'était pas destiné, mais il arrive sur moi et je devais me dém… avec ça. Face au Maroc, c'est pareil : je reçois une reprise ratée de Boughy (Bougherra, ndlr) et il fallait réagir rapidement. J'ai réagi comme j'ai pu et le ballon a frappé le poteau. C'est le destin qui me poursuit avec ça (contre les Etats-Unis, sa reprise avait été renvoyée par la transversale, ndlr). C'est frustrant car, si on avait juste un vrai esprit d'analyse du football, on comprendrait que nous avons eu deux vraies opportunités de marquer : la reprise de volée de Foued (Kadir, ndlr) et ma tête et c'était les moments du match où il y avait le plus d'Algériens dans la surface adverse. Personne ne l'a souligné. C'est frustrant que personne ne puisse analyser le football correctement. On est toujours en train de blâmer à gauche, à droite sans vraiment apporter de critiques justes. Vous voulez dire que les deux seules fois où vous étiez en nombre suffisant en attaque, vous avez su créer le danger ? Tout à fait. C'est vrai que c'était sur des balles arrêtées, mais il faut quand même le souligner. Ce n'est pas bizarre. La première fois, ça peut être un coup de chance, mais pas la deuxième fois. C'est ce qu'il nous manque. Les Marocains, quand ils attaquaient, avaient deux joueurs qui attendaient au point de penalty et un autre plus excentré. Nous, nous n'avons jamais été dans cette situation-là. Quand Halilhodzic dit dans sa conférence de presse qu'il veut que les joueurs jouent plus vers l'avant et que l'Algérien n'est pas fait pour jouer la défensive, ce discours vous encourage-t-il ? C'est ce que je me casse la tête à répéter depuis un bon petit moment : les Algériens doivent jouer de l'avant. Que ce soit avec Djebbour, avec Matmour ou avec qui tu veux, le football algérien doit être un football champagne porté vers l'avant. Il se pourrait qu'on perde, mais on perdrait 4-2, 4-3 ou on gagne 5-4. Ça doit être ça, le football algérien ! C'est ça le naturel de l'Algérien ! Depuis un an ou un an et demi, j'entends que l'Algérie est une équipe qui joue en contre-attaque. Ça me frustre ! Surtout au regard des joueurs que nous avons au milieu du terrain. Je ne dis pas que ce sont de grands joueurs. On n'a pas de grands joueurs en sélection, mais on a de bons joueurs et, avec ces bons joueurs, il y avait quelque chose à faire. Je pense qu'il y a d'autres schémas à faire. Contre les grosses équipes, d'accord, on joue la contre-attaque, mais on n'affronte pas toujours les grosses équipes. On dirait qu'on entend Vahid Halilhodzic, lui qui avait affirmé, dans sa conférence de presse, que nous n'avions pas de grands joueurs et qu'il n'en voulait pas, mais qu'il suffit de bons joueurs pour faire une bonne équipe… De toute façon, même s'il voulait de grands joueurs, il n'y en a pas. L'Equipe nationale a été surcotée et on s'en aperçoit tous les jours. IL N'Y A PAS DE GRANDS JOUEURS en Equipe nationale ! On a de bons joueurs, à la limite de très bons joueurs, mais pas de grands joueurs. Beaucoup de gens disent que votre mauvaise prestation à Marrakech est due au fait que vous êtes resté à l'arrêt durant un mois, après la fin du championnat grec, et que vous, de surcroît, vous avez été blessé lors d'un match amical. Pensez-vous que c'est cela qui explique votre prestation ou bien vous avez été mauvais parce que ça n'a pas marché pour tout le monde ? (Rires) Je pense que le cas Djebbour est un cas assez spécial en Equipe nationale. Je suis un peu la bête noire de la presse. Pas du public, en tout cas, car les supporters vous adorent… Je n'ai pas parlé du public. J'ai parlé de la presse. Je suis sa bête noire parce que je suis antipathique avec elle. Je n'ai jamais vraiment apprécié la presse et le rôle qu'elle a, surtout la presse algérienne. Elle devrait avoir un rôle éducatif envers le peuple et je me bats pour le dire car le peuple en a réellement besoin. C'est un peuple qui a souffert et qui a besoin aussi de quelques repères. Après, ce n'est pas tout. Je ne pense pas que les sélectionneurs me font jouer parce qu'ils m'aiment. Je pense que Saâdane était loin de m'aimer. Je n'étais pas son chouchou, mais il m'avait fait jouer quand même. Benchikha m'a porté beaucoup de respect, pas parce que je suis Djebbour, mais parce qu'il a reconnu mes qualités. C'est pour ça qu'il m'a fait jouer. Sinon je ne jouerais pas. Il y a la place de numéro 9 en Equipe nationale, mais je n'ai pas écrit mon nom dessus. Je n'ai jamais dit que personne ne prendrait ce numéro. Cette place appartient à tout le monde. Vous pensez être mal-aimé des sélectionneurs ? Je ne pense pas que Saâdane m'aimait, mais il m'a fait quand même jouer. En revanche, je pense honnêtement que Benchikha m'appréciait. Quand même, la presse a fait vos éloges après le match de Annaba en soulignant que vous avez fait gagner environ 10 minutes à votre équipe en gardant le ballon ou en provoquant des coups francs… C'était dur ! Vous croyez que je prends du plaisir dans ces matches-là ? Est-ce donc comme Matmour qui disait, lorsqu'il évoluait en latéral droit dans un schéma de 3-5-2, surtout face à la Zambie à Chililabombwe, qu'il avait fait du n'importe quoi en terme de jeu, juste par amour du pays ? C'est exactement cela. En club, je ne pourrais pas subir ça. Moi, j'aime le pays. Je l'ai toujours aimé. Je ne suis pas un arriviste. Je ne suis pas arrivé il y a un mois pour dire «J'aime l'Algérie». Depuis que je suis né, j'ai l'habitude d'aller en Algérie. Que je sois en sélection ou pas, quel que soit X, j'aime mon pays. Mais j'entends parfois de ces c… ! Je ne veux pas me faire passer pour une victime, mais des fois, c'est embêtant. Des gens disent du mal alors que toi, tu es en train de te battre dans tous les sens, sachant que le style de l'équipe est parfois compliqué pour toi, mais tu dois t'y adapter. Moi, la critique ne me dérange pas, mais la critique mauvaise, néfaste… De plus, provenant parfois de gens qui ne sont pas habilités à faire des critiques… Moi, j'espère juste que, si on donne le temps à Halilhodzic de travailler et si on lui fournit les moyens nécessaires, il peut redorer le blason de l'Algérie. C'était le choix de Benchikha, mais il a eu très peu de temps pour travailler, ayant été sur un siège éjectable. Personnellement, qu'il me prenne ou qu'il ne me prenne pas, je m'en f… car le peuple passe avant moi. C'est le peuple qui a besoin de vivre des victoires. Ce qu'on veut, c'est de redonner de la joie au peuple. Lorsque je suis rentré à Athènes, les Algériens qui m'avaient rencontré étaient très frustrés aussi. Personnellement, j'étais très touché. Nous avons perdu 4-0 contre le Maroc, c'est inadmissible ! Nous sommes tristes. Maintenant, il faut relever la tête. C'est ça l'Algérien. Nous avons perdu une très grosse bataille, mais la guerre continue. Dieu merci, il y a cette CAN, celle de l'année prochaine et la Coupe du monde 2014 pour relancer le football algérien. Il ne faut pas qu'on baisse les bras. On a cette chance-là, il faut savoir la saisir. On sait que Halilhodzic aime piquer ses joueurs. Est-ce dans ce sens qu'il a déclaré que deux attaquants n'ont inscrit que 3 et 2 buts, allusion faite à Abdelkader Ghezzal et à vous ? Ou bien comprenez-vous cela comme un discours de motivation lorsqu'il ajoute qu'il veut y remédier ? C'est surtout un discours embêtant parce que lorsqu'il y a un attaquant qui met 3 ou 4 buts, c'est embêtant pour un sélectionneur qui vient d'arriver et qui était peut-être prêt à travailler avec des gens qui ont mis une vingtaine de buts. Peut-être qu'il n'a pas suivi toute l'histoire de l'Algérie. Nous sommes une équipe qui joue beaucoup défensivement et en contre-attaque et cela justifie un peu ça (le faible ratio de buts, ndlr). On va tous s'accorder à dire que, dorénavant, inch'Allah, les attaquants de l'Equipe nationale vont commencer à marquer des buts parce que c'est embêtant de jouer toujours défensif. J'espère que le schéma qui sera proposé par le nouveau sélectionneur sera beaucoup plus offensif, avec de réelles velléités d'aller marquer des buts. Pensez-vous que Ghezzal a lui aussi été victime de ces choix tactiques ? Pour Kader, je pense que la Coupe d'Afrique l'a démonté. Je suis désolé, mais un joueur qui joue en Italie, même dans le bas du tableau, a un profil. Nous sommes trois ou quatre attaquants en sélection, mais si on y regarde bien, nous avons des profils différents, mais qui peuvent être complémentaires. Djebbour peut être sélectionné comme pourrait l'être Ghezzal, Ziaya, Soudani ou Matmour, même si ce dernier est moins dans notre registre puisque ce n'est pas tout à fait un attaquant de pointe, mais il peut passer attaquant. Je pense qu'il y a des choses qui peuvent aider. Vous dites que l'Algérien ne renonce jamais. Optimiste donc quant à la capacité de l'Algérie de relever la tête ? Si je n'étais pas optimiste, j'arrêterais même ma vie (rires). Optimiste, il faut l'être. Il y a toujours de l'espoir. On l'a bien vu, l'Algérie, même historiquement, est passée par des phases compliquées, mais elle a toujours su relever la tête. Il en est de même pour nous. Le football reste quelque chose de mineur dans la vie, mais c'est à nous de faire en sorte que les choses se passent pour le mieux dans ce domaine.