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Djebbour «Benchikha est en train de révolutionner le jeu de l'EN»
Publié dans Le Buteur le 04 - 01 - 2011

Jiménez renvoie Djebbour : «Je ne peux plus travailler avec lui»
Rafik Djebbour est un vrai attaquant, difficile à avoir au marquage comme en interview. Les médias, il s'en méfie et il le dit. Mais quand il le décide vraiment, l'attaquant de l'AEK Athènes est capable d'envoyer du jeu. Entretien sans concession avec un Fennec des surfaces.
Rafik, malgré une blessure qui a ralenti votre bon début de saison, comment expliquez-vous ce renouveau avec l'AEK Athènes ? Est-ce l'arrivée de l'entraîneur espagnol Manuel Jiménez qui vous transcende ?
J'ai retrouvé une certaine stabilité. L'enchaînement des matches fait que je me sens bien et que je prends beaucoup de plaisir à jouer. Il est vrai que l'arrivée de Manuel Jiménez contribue à cette situation. Il a une philosophie de jeu qui correspond davantage à la mienne. Elle épouse les standards européens alors qu'avec Bajevic, c'était plus pro grec ! (Ndlr. entretien réalisé avant l'altercation Jiménez - Djebbour).
Comment êtes-vous utilisé sur le terrain ?
On joue en 4-3-3. Et je suis utilisé en attaquant de pointe. On a un numéro 6 et deux milieux offensifs. Le jeu est porté vers l'avant et on me demande parfois d'être relayeur dans ce schéma. Ca permet d'avoir des appuis et partir lancé d'un peu plus loin. (Rafik Djebbour a marqué 5 buts en 11 matches de Championnat ; 8 buts en 21 matches toutes compétitions confondues cette saison)
Libre en fin de saison, après 3 saisons passées à l'AEK, comptez-vous rester dans ce club d'Athènes ou partir ? La France peut-elle être une possibilité ?
Revenir en France ? Il y a peu de chances, je reste cependant ouvert. Mais ça fait un petit moment que j'ai quitté la France et que je me plais à l'étranger. Aujourd'hui à 26 ans, un beau challenge, ça ne se refuse pas. Je ne fermerai pas la porte. Je suis à un âge où je m'imagine encore continuer 8 ou 9 ans au haut niveau. J'ai un dernier grand rêve à réaliser, c'est de jouer la Ligue des Champions. C'est une compétition que j'apprécie énormément.
Une compétition que vous pourriez-vous aussi disputer avec l'AEK Athènes, si vous prolongiez votre contrat ?
Oui on va voir. C'est vrai que jouer la C1 avec l'AEK, ça serait quelque chose de très grand. Parce que la mentalité est méditerranéenne et explosive, t'as l'impression que chaque match est une finale. C'est vrai que dans ce contexte, c'est plus agréable de la jouer ici. Mais je ne désespère pas un jour de rejoindre une bonne formation européenne. Qu'il pourrait me faire passer un palier…
On parle de négociations avec l'AEK, où en êtes-vous vraiment ?
Il reste des choses importantes à régler. Ma priorité c'est de rester à l'AEK, mais s'ils veulent me garder, ils doivent faire les efforts nécessaires. Sinon j'étudierai les possibilités qui se présentent et notamment celles qui viennent de l'étranger.
Confirmez-vous l'intérêt de Panathinaïkos ?
Il a toujours existé. Mais je vous le répète, ma priorité c'est l'AEK Athènes, je m'y sens bien.
Buteur régulier en Grèce depuis quelques années (52 buts en 149 matches toutes compétitions confondues), vous éprouvez plus de difficultés avec les Verts (4 buts en 21 sélections), comment expliquez-vous cela ?
C'est vrai qu'il y a une grande frustration à ce niveau-là. Il y a une grande incompréhension au niveau de l'alimentation offensive. C'est un grand mystère. C'est quelque chose, qu'il faut prendre en compte. Je pense que les joueurs de chaque compartiment ont la possibilité d'apporter un plus. On doit être davantage porté vers l'avant. C'est un vrai problème. Maintenant dire que je ne marque pas où que l'équipe nationale ne marque pas… C'est un sujet plus sensible pour en parler comme ça. Grand débat et grand mystère.
Muette lors du Mondial, l'attaque algérienne a été critiquée. Les observateurs se sont accordés à dire qu'il manquait un attaquant de haut niveau chez les Fennecs. Qu'en pensez-vous ?
(Ironique…) Je dirais qu'il nous manquait surtout un génie en pointe. Il fallait que Messi ou Cristiano Ronaldo joue avec nous. Tout cela pour vous dire, qu'il fallait surtout quelqu'un capable de combler le déficit en alimentation de ballon et qui soit capable dans le même temps de dribbler deux ou trois joueurs… Je respecte la critique. Chacun a sa vision des choses, mais personne ne joue à ma place et ils ne sont pas sur le terrain au poste d'attaquant en équipe d'Algérie.
Qu'est-ce que ça veut dire être attaquant à la pointe de l'équipe d'Algérie ?
Déjà, je me considère comme un attaquant moderne. Je peux jouer dans plusieurs positions et différents schémas tactiques. Maintenant quand tu es seul en pointe, et que le premier coéquipier est à 20, 25 mètres. Tu es isolé, il est difficile de créer. Si tu veux utiliser le «une-deux», il n'y a personne sur qui tu peux t'appuyer. Et lorsque tu as deux ou trois adversaires qui viennent sur toi, c'est difficile d'exister. Le vrai problème de l'équipe nationale, c'est que l'attaquant est très isolé. Dans cette position, il faut des soutiens rapides, et trouver des solutions. Il faut qu'on joue à l'algérienne, et pas à l'algérienne de cité. Si on résout ça, on peut devenir une équipe dangereuse.
En gros, ça ne lâche pas le ballon assez vite ?
(Ferme…) c'est un débat dans lequel je ne veux pas rentrer. Tout ce que je peux dire, c'est que le jour où on arrive à reproduire ce qu'on fait tactiquement avec nos clubs en Europe, on deviendra alors une bonne machine de guerre en Afrique.
Défaite contre la Centrafrique (0-2) et tenue en échec contre le Luxembourg (0-0), l'arrivée de Benchikha n'apporte pas non plus de réponse sur le plan offensif. Qu'en pensez-vous ?
(Déterminé…) Les 4 ou 5 jours de travail qu'on a eus avec Benchikha, on ne les avait pas réalisés en deux ans. Il est en train de révolutionner le football de l'équipe nationale. C'est clair que ça n'a pas encore payé, il vient d'arriver et a eu très peu de temps pour lui.
En tout cas, j'aime l'envie qu'il met pour que le foot algérien retrouve ses vertus d'origine.
L'Algérie jouait-elle contre nature ? Et quelles sont ses vertus d'origine ?
Le plus simple pour un entraîneur, c'est de mettre en place un schéma défensif. Pour trouver un schéma offensif et le faire fonctionner, ça c'est une autre histoire. Benchikha veut que nous portions le jeu vers l'avant. Avec des joueurs constamment en mouvement, c'est là que l'EN redeviendra dangereuse. Le coach a dit, lors de son intronisation qu'il voulait que les joueurs plongent dans la surface de réparation. Comme il dit à sa manière, il faut qu'on joue en mouvement. Ça veut dire que tout le monde est concerné par le fait de marquer. Quand on regarde Barcelone, on se rend compte qu'il n'y a pas que Messi qui marque… ou l'attaquant de pointe. Tout le monde marque, et tout le monde veut marquer. Parfois, je peux me décaler sur le côté gauche, j'embarque un défenseur et si un milieu de terrain plonge, il est libre et peut se procurer des occasions. Le football, c'est la simplicité et il doit être fait à une ou deux touches de balle.
Vous pensez donc que c'est plus un problème d'animation offensive que réellement l'absence d'un cador en pointe de l'attaque algérienne ?
Les gens qui veulent remettre en cause mes qualités de buteur, je les laisse. Je les invite seulement à aller voir les buts que je mets en championnat sur Youtube et qu'ils regardent si ce n'est pas des buts d'attaquant. Après, c'est leur vision. Je ne rentre pas dans le débat du grand attaquant ou pas. Je suis un joueur qui peut coller avec la sélection et qui peut lui apporter. Si l'entraîneur devait penser le contraire. Ça serait son choix. Mais pour l'instant, j'ai plutôt l'impression qu'on me fait confiance. En tout cas, je ne suis pas avare de mes efforts, je me sacrifie pour l'Algérie.
En mars prochain se profile une rencontre couperet contre le Maroc, un gros match qui ressemble à un quitte ou double pour les Verts. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?
Je n'ai pas peur. L'Algérie est fan des gros matchs, on adore ça… Quand il a quelque chose de grand à jouer, qu'on commence à jouer. On va jouer avec le cœur comme d'hab'. Mais la bonne idée, ça serait d'arriver avec une bonne mise en place tactique. Un schéma sur lequel, on pourra aussi s'appuyer dans le futur. J'aimerais aussi qu'on arrête d'être une équipe réactive. Notre vrai problème est bien là. On n'est pas une équipe active, mais réactive. Il faut qu'on arrête avec l'a priori d'infériorité. On doit croire en nous et en nos qualités. Si on arrive à ça, on peut aller loin. Le Maroc n'est pas un adversaire infranchissable, ils sont sensiblement du même niveau que nous, et ce sont les détails qui feront la différence.
Vu l'intensité émotionnelle, un scénario «Egypte-Algérie» est-il envisageable contre entre ces deux pays ?
Non contre le Maroc, c'est plus le mode derby. Les Marocains ne sont pas nos ennemis. Ils le seront sur le terrain, car c'est comme ça, c'est une guerre, il faut gagner le match. C'est différent de l'Egypte, c'est un autre type de population. Les Marocains sont des cousins avec des affinités culturelles plus importantes. Au-delà d'un derby, il faudra que nous aussi, on défende une forme de notoriété. Retrouver la victoire et redonner une suprématie à l'Algérie, c'est très important. La victoire, c'est un message que tu envoies en disant que c'est toi qui veut te qualifier à la CAN.
L'équipe d'Algérie, c'est aussi votre histoire d'amitié avec Hassen Yebda, on vous imagine heureux de l'avoir retrouvé en sélection…
Content c'est une certitude. J'ai même milité pour qu'il vienne nous rejoindre. Après avoir quitté le centre de formation d'Auxerre, on aimerait se retrouver un peu plus tard en club. Finalement, on grandit chacun de son côté. Et de se retrouver avec les Verts, c'est quelque chose de grand. Maintenant, on sait pour quelles raisons, il a rejoint les sélections jeunes françaises. Je peux vous dire que c'est un vrai Algérien. Il a clairement gardé une partie algérienne en lui. Il vit comme un Algérien, et comme un Kabyle. Il adore parler de sa région d'origine. Mais quand tu es jeune et appelé en équipe de France, c'est avantageux d'y aller. Tu passes des paliers plus rapidement et tu peux jouer des compétitions européennes et internationales. Maintenant, Je le voyais mal, après ce qu'il a vécu en club en France, rejoindre par la suite l'équipe de France. Je pense qu'il s'est construit par son parcours. Et il était fait pour l'Algérie, et c'est un grand plus.
Feghouli, Tafer, Brahimi ou d'autres hésitent à rejoindre la sélection algérienne. Comprenez-vous cela ? Et qu'en pensez-vous ?
Personnellement, je ne peux pas me permettre de leur dire quoi que ce soit. Je ne les connais pas. Maintenant, c'est un choix déterminant pour le reste de leur carrière. Pour ma part, je suis allé en équipe d'Algérie, sans me demander si c'était bon pour ma carrière. C'est la raison du cœur, du sang, c'est quelque chose que j'avais en moi-même. S'ils veulent venir pour l'Algérie, qu'ils viennent avec le cœur. S'ils préfèrent la France, qu'ils jouent avec les raisons qui les poussent à jouer pour les Bleus. Et je leur souhaite bonne chance dans leurs carrières. Je ne suis pas l'ambassadeur des Verts. L'équipe nationale n'est pas une chose qu'on doit promouvoir. Soit tu joues pour l'Algérie, soit tu ne joues pas. Ce qui est clair et il ne faut pas se mentir, le footballeur algérien n'est pas quelque chose qui vend à l'échelle internationale. Certains parmi nous auraient pu espérer jouer pour une autre sélection, et peut-être avoir une autre carrière en club. Mais au final, c'est une fierté de porter le maillot vert. Je ne le renierai jamais. S'ils veulent venir, ils ressentiront cette fierté.
Justement, est-ce que le fait de jouer pour l'Algérie, est-il un frein pour signer dans des grands clubs ?
C'est sûr. Ça peut être un réel handicap. La preuve est que les deux seuls Franco-Algériens qui jouent en équipe de France, sont dans des grands clubs. Je ne suis pas sûr que si Benzema et Nasri étaient devenus internationaux algériens, ils seraient aujourd'hui dans les mêmes clubs. Quant à la CAN, c'est presque plus un handicap, avec les déplacements et les voyages. En Europe, l'intensité des matches est plus importante. Les clubs ont besoin de joueurs frais et disponibles. Et pour être honnête, quand tu vas au fin fond de l'Afrique, et que tu reviens dans ton club, il est dur de retrouver la motivation en étant fatigué et usé. Si en plus, tu es en méforme, et que la fatigue s'ajoute… je vous laisse imaginer le reste. On est dans un contexte hyper concurrentiel. Et ça les clubs l'ont compris. D'ailleurs, ils commencent à boycotter les Africains.
Et comment gérez-vous cela ?
Je sais que ça joue beaucoup sur mes performances. Je sais que ces handicaps sont bien présents dans le football international mais j'ai fait abstraction de cela. Mais bon, c'est le cœur, j'aime mon pays, j'aime ma nation, j'aime ce que je suis. C'est un devoir d'Algérien, je sais que des millions d'Algériens aimeraient être à ma place.
Vous ne parlez que très rarement dans les médias. Comment expliquez-vous cela ?
Ma communication est restreinte. Je n'ai jamais été fan des journalistes. J'ai toujours eu des difficultés. J'aime la critique propre et pertinente. Et je l'accepte. Du coup, c'est sûr que je n'ai jamais eu une bonne communication. Pourtant, je sais m'exprimer, je ne suis pas un « Zoulou». Je n'aime pas débattre des soucis à l'extérieur. Je ne veux pas être un habitué de la presse. Je n'aime pas donner des indications sur mes coéquipiers. Et j'ai peur aussi que mes propos soient sortis de leur contexte. Et qu'ensuite les gens lisent des informations erronées et se mettent à fantasmer sur notre comportement. Les propos qui sont déformés c'est extrêmement gênant. Vous n'entendrez pas dans ma bouche que tel joueur n'avance pas ou qu'il est lourd… Je suis pour la critique positive. Je n'aime pas le sensationnel, l'utilisation des petites phrases. Je ne descends pas un coéquipier. J'aime l'analyse. Aujourd'hui, si on est lucide, avec ou sans Djebbour l'équipe d'Algérie ne tourne pas bien. Le problème est collectif. On ne marque pas de buts. Rennes, sans attaquant, marque des buts. Il faut qu'on arrête de se cacher derrière des excuses.
Si vous deviez vous définir quels sont les mots que vous utiliseriez ?
Je suis un gagnant et un battant…
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Cela s'est passé à l'issue de la séance d'avant-hier
Jiménez renvoie Djebbour : «Je ne peux plus travailler avec lui»
L'attaquant algérien Rafik Djebbour, a créé un énorme buzz hier et fait la une des journaux et autres médias grecs suite à un vif accrochage verbal qu'il a eu dimanche dernier à l'issue de la séance d'entraînement avec son entraîneur, Manolo Jimenez. Tout a débuté, en effet, après que le coach espagnol eut réuni l'ensemble de ses joueurs dans le vestiaire au terme de ladite séance pour leur faire part de son mécontentement par apport à leur relâchement inexpliqué aux entraînements et à leur manque de sérieux. «On doit s'entraîner de la même manière que nous jouons. Les séances d'entraînement doivent être prises au sérieux et avec intensité. On n'est pas là pour se détendre, mais pour travailler et durement. Ce genre de relâchement aux entraînements, on le payera cher lors des matchs. Ne croyez pas que la rencontre de coupe de ce mercredi face à la modeste formation de Corfou est facile pour nous. Si on ne fournit pas d'efforts, on ne va pas gagner, soyez-en certains», avait avertit en premier lieu Jiménez ses poulains. Néanmoins, ce dernier ne s'est pas arrêté là, puisque peu après, il a haussé le ton en visant plus particulièrement les trois attaquants Djebbour, Scocco et Blanco, en leur faisant certains reproches : «Je comprends que vous soyez fatigués après les durs séances d'entraînement de ces derniers jours, mais ce n'est pas une raison pour vous détendre et ne pas prendre très au sérieux le travail, notamment vers la fin des séances. Il faut que vous bougiez un peu et que vous fassiez plus d'efforts.» Ces remarques n'ont pas été vraiment du goût de Djebbour - connu pour être une personne à forte personnalité - qui s'est senti humilié devant ses coéquipiers et n'a donc pas tardé à répliquer : «Pourquoi ne pas m'avoir pris en aparté pour me faire part de ces reproches au lieu de tout balancer comme ça devant tous mes coéquipiers ? Pourquoi m'accuser de cette façon devant tout le monde et me faire passer ensuite pour le méchant ? Je trouve que c'est un manque de respect quand même», a-t-il notamment signifié à son entraîneur. Celui-ci, qui ne s'attendait certainement pas à cette riposte, a de suite informé l'Algérien qu'il n'était pas la peine pour lui de venir à la séance du lendemain, puisqu'il devra d'abord aller s'expliquer avec le président du club. L'attaquant des Verts a aussitôt réagi : «Je suis lié par un contrat avec le club et donc je viendrai à l'entraînement.» Jiménez répond : «Je vous ai dit de ne pas venir. Il y a une discipline dans cette équipe et tout le monde doit la respecter.» Il aura fallu l'intervention de deux dirigeants présents sur place, Liberopoulos et Della en l'occurrence, pour apaiser un tant soit peu la tension entre les deux hommes et ramener du calme. Par la suite, le joueur a tranquillement pris ses affaires et quitté le vestiaire.
Le joueur s'est excusé mais a été interdit d'entraînement hier
Au lendemain de cet incident, le joueur, et comme il l'avait bien signifié la veille, s'est donc normalement présenté au centre sportif de Spata pour prendre part à la séance d'entraînement. Tout d'abord, il a tenu à s'excuser au vestiaire auprès de ses coéquipiers pour cette altercation verbale qu'il a eue avec le coach avant de commencer à enfiler son équipement sportif. Cependant, l'entraîneur espagnol, qui n'avait pas encore digéré l'épisode de la veille, s'est vite précipité vers le joueur pour lui faire savoir qu'il était interdit d'entraînement jusqu'à nouvel ordre. Jiménez avait, en effet, eu auparavant une conversation téléphonique avec le président Stavros Adamidis et lui a clairement signifié qu'il n'accepterait plus de laisser l'attaquant s'entraîner avant qu'il se soit bien expliqué avec la direction. Djebbour n'est pas concerné par la rencontre de la Coupe de la ligue de demain et se voir infliger une lourde amende financière. A noter que l'international algérien s'est entraîné néanmoins hier en solo dans la salle de gym du club.
Djebbour désormais sur la liste des libérés
Suite à l'incident d'hier, les médias grecs qui, faut-il le souligner, ne se sont pas privés pour se déchaîner contre l'international algérien, ont fait savoir que la direction de l'AEK, à sa tête le président Stavros Adamidis, songeait sérieusement à revoir leur proposition quant au prolongement de contrat de Djebbour avec le club. Certaines informations affirment même que le club est désormais prêt à le céder dès ce mois janvier au profit d'une autre formation, si une proposition financière intéressante venait à être formulée. Il faut rappeler néanmoins que Djebbour dont le contrat prendra fin en juin de l'année en cours est en position de force sachant que plusieurs clubs notamment le Panathinaïkos seraient prêts à l'enrôler au pire à la fin de cette saison.
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Stuttgart le veut dès ce janvier…
Selon le site allemand, - ran.de -, les dirigeants du club de VFB Stuttgart seraient, comme révélé par Le Buteur récemment, revenus à la charge pour tenter de recruter l'attaquant de l'AEK, Rafik Djebbour. Très mal en point cette saison en Bundesliga (le club est avant-dernier au classement à l'issue de la phase aller), Stuttgart est à la recherche d'un ou deux attaquants performants qui pourraient aider le club à refaire surface lors de la deuxième moitié de saison. Ledit site précise que les responsables du club allemand seraient prêts à enrôler l'Algérien dès ce mercato d'hiver et ne pas attendre jusqu'à ce que le contrat du joueur arrive à expiration. Une offre financière pourrait être formulée ces jours-ci à la direction du club grec.
… mais il serait proche du RC Lens !
Néanmoins et d'après le site internet du journal français, La Voix du Nord, le RC Lens serait lui aussi très intéressé par le profil de Djebbour. Ledit site va plus loin en annonçant l'arrivée imminente du baroudeur algérien sur le sol français pour parapher son nouveau contrat avec le club sang et or, palliant ainsi le départ de Razak Boukari, qui devrait s'engager quant à lui avec Rennes dans les prochaines heures.
A noter cependant qu'en plus de ces deux clubs cités, le FC Toulouse reste toujours à l'affût et serait lui aussi sur les traces de l'attaquant des Verts. Wait and see…


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