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Ahmed Eïd : «Je vous jure que c'est Izri qui m'a craché dessus»
Publié dans Le Buteur le 10 - 08 - 2011

«Je regrette mon geste et je demande pardon à tout le peuple algérien»
Presque un mois après la finale des Jeux mondiaux militaires remportée par notre sélection en Brésil, nous avons réussi à dénicher le numéro de téléphone du joueur égyptien Abdelmalek Ahmed Eïd, considéré comme l'instigateur de la bagarre qui s'est déclenchée à la fin du match, après avoir agressé l'entraîneur des gardiens de but, Lyes Izri. Le joueur de Haras Al Houdoud a accepté de nous accorder cet entretien dans lequel il demande pardon au peuple algérien en ce mois sacré de Ramadhan.
Bonsoir Ahmed, je suis journaliste algérien du quotidien sportif Le Buteur…
Bonsoir et Ramadhan karim.
Pouvez-vous nous accorder un moment de votre temps pour vous poser quelques questions ?
A votre service.
Votre nom a été lié au dernier incident qui a émaillé la finale de la Coupe du monde militaire au Brésil, que s'est-il passé au juste ?
Je suis conscient que les Algériens sont en colère contre moi, puisque les images montrées à la télévision m'incriminent directement et me mettent dans la peau du fauteur. Ce qui s'est passé est contraire à ce qu'on a voulu faire croire. Je suis plutôt la victime. Je profite de l'occasion pour vous raconter ce qui s'est passé réellement.
Allez-y…
Au coup de sifflet final, les Algériens étaient en train d'exprimer leur joie, ce qui est légitime, mais un joueur qui portait le numéro 3 (le défenseur de l'ASMO Belkaroui) faisait plutôt dans la provocation. Il est venu jusqu'à moi pour tourner son maillot, et lorsque je lui ai demandé pourquoi il agissait de la sorte, il m'a répondu avec un langage algérien que je ne comprenais pas. C'est là que l'entraîneur des gardiens (Izri, ndlr) est intervenu pour me cracher dessus. J'étais tellement en colère que j'ai réagi de la sorte.
Mais Izri a juré aussi de son côté qu'il ne vous a rien fait de mal…
Je suis en plein mois de jeûne et je vous jure par Dieu que c'est lui qui a commencé en me crachant et proférant des insultes. Ce que j'ai fait n'était qu'une réaction, sans plus. Je ne suis pas fou pour agresser quelqu'un gratuitement. Si j'avais perdu mon sang-froid, j'aurais frappé le joueur qui portait le maillot numéro trois, non pas l'entraîneur des gardiens.
Ne pensez-vous pas que c'est à cause de la défaite que vous avez réagi de cette façon ?
Je reconnais que j'étais sur les nerfs au cours du match, mais croyez-moi que ce qui s'est passé n'a rien à voir avec la défaite. J'ai affronté votre équipe première à trois reprises : au moment de la crise entre les deux sélections au Caire, à Alger et lors du match d'appui à Oum Dourmane, le jour ou mon rêve de participer au Mondial s'est évaporé. Ce jour-là, je n'avais provoqué aucun incident, alors qu'il y avait de l'électricité dans l'air. D'ailleurs, il s'est passé des choses que je ne veux pas évoquer de nouveau.
Franchement, avez-vous regretté votre comportement ?
Croyez-moi que j'ai beaucoup regretté ce que j'ai fait, au point où j'avais perdu le sommeil cette nuit-là. J'avais peur d'être à l'origine d'une autre crise entre les deux pays, au moment où tout le monde œuvre pour le rapprochement. Mais ce que je ne comprends pas, c'est le comportement de l'entraîneur des gardiens, alors qu'on était comme une seule famille dès le début de la compétition. On était dans le même hôtel, on mangeait ensemble et on discutait ensemble. Je veux ajouter quelque chose.
Allez-y…
A la fin du match, j'ai été tiré avec l'un de mes coéquipiers et deux joueurs algériens pour les tests antidopage. Je les ai approchés et présenté des excuses. Vous pouvez même le leur demander. Croyez-moi, j'ai longtemps cherché l'entraîneur des gardiens par la suite pour lui présenter mes excuses, en vain. Je regrette mon geste, ce qui s'est passé entre nous donne une mauvaise image de nos peuples frères.
En étant un joueur militaire (Haras Al Houdoud), n'avez-vous pas écopé d'une sanction ?
Nous les joueurs de Haras Al Houdoud sommes les joueurs les plus disciplinés de la sélection militaire, mais la direction du club ne m'a pas demandé des comptes, puisque les responsables étaient présents au stade et étaient témoins de ce qui s'est passé. Ils sont compris ma réaction.
Ne pensez-vous pas que ce qui s'est passé a un lien avec la sensibilité qui existe entre les deux sélections ?
L'Algérie et l'Egypte sont deux pays frères et les relations entre eux ne devraient pas se dégrader à cause d'un match de football. Ces sensibilités sur lesquelles vous avez parlé sont la conséquence des médias. L'incident du bus caillassé au Caire, que certains voulaient faire croire à un complot organisé par les Algériens eux-mêmes, est une réalité. Cet incident a été bien préparé. Et même les Egyptiens qui ont fait croire avoir été victimes d'agression à Oum Dourmane sont des menteurs. Il ne s'est rien passé.
On vous laisse le soin de conclure…
Je le dis et le redis, j'ai été victime au Brésil et n'importe quel joueur algérien à ma place aurait fait la même chose. Je regrette toutefois mon geste, et j'espère que je ne serai pas derrière une autre crise entre les deux pays. Mon cousin a épousé une Algérienne, elle vit avec nous sans aucune sensibilité. Je profite de l'occasion pour présenter mes excuses à l'entraîneur des gardiens de but et lui souhaiter un Ramadhan karim.
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