La nouvelle saison se profile déjà à l'horizon et le RCK demeure sans président. Les deux potentiels candidats pour la gestion du club, à savoir Bouzid Negache et Salim Messani, continuent leur guerre de clans et nul ne veut céder. La nouvelle saison se profile déjà à l'horizon et le RCK demeure sans président. Les deux potentiels candidats pour la gestion du club, à savoir Bouzid Negache et Salim Messani, continuent leur guerre de clans et nul ne veut céder. La dernière réunion du conseil d'administration n'a finalement pas réglé le différend entre les deux hommes. Selon le clan Messani, représenté à cette réunion par le président du CSA, Mustapha Bachène, pour que ce Salim puisse être intronisé à la tête du SSPA-RCK, il doit impérativement racheter les actions de trois membres, en l'occurrence Negache, Amri et Moghrani. En plus de cela, il doit aussi assumer les dettes de la société. Par ailleurs, ce n'est pas la version du clan Negache. Les membres du conseil d'administration ont prié Messani d'assumer la masse salariale ainsi que l'engagement du club avec son propre argent et non pas avec la subvention du CSA, qui est destinée aux jeunes catégories et les autres sections du RCK. Une « sortie » qui a tout chamboulé et qui a incité Messani à prôner un nouveau comportement. En effet, ses collaborateurs ont décidé de faire une virée à Benhaddad jeudi soir pour rencontrer les joueurs. Lors d'une réunion tenue dans les vestiaires, ces dirigeants, qui ont mené l'opération recrutement, ont demandé aux joueurs de boycotter les entraînements jusqu'à nouvel ordre. En parallèle, le clan Messani est allé rencontrer Mme Bounab au siège de l'APC afin qu'elle intervienne. Une dernière réunion devait avoir lieu hier soir pour essayer de trouver un compromis qui permettra au RCK de démarrer la saison. Ladite réunion est comme l'ultime chance pour sauver ce qui reste à sauver. Ce début de semaine nous apportera certainement du nouveau sur ce plan. Par conséquent, ce sont les tractations, habituelles, de coulisses qui sont en train de peser de tout leur poids sur la vie du club. Sincèrement, personne n'est en mesure à Kouba de répondre à cette problématique. Pourquoi ferme-t-on le jeu ? On laisse pourrir les choses et à la fin, le club n'a ni le choix de sa direction ni le temps pour réussir sa préparation et pire encore, il rate sa saison. Le temps presse et le RCK est dans l'obligation de mettre fin à ces conflits internes et ouvrir une nouvelle page. Il faut dire que les années se suivent et se ressemblent pour cette équipe qui est toujours à la recherche de son lustre d'antan. Ce qui présage donc à une situation similaire à celle vécue les trois précédentes saisons. En somme, les responsables du Raed doivent au plus vite réagir, au risque de compromettre encore une fois leur saison. Qui est à l'origine de ce blocage ? La question mérite d'être posée dans la mesure où les choses semblaient être claires au départ. Le recrutement a été enclenché par Messani qui, malgré son absence, a reçu des garanties de Sofiane Mecheri. Ce dernier a été le seul interlocuteur vis-à-vis de Messani et ce, contre la volonté des membres du conseil d'administration. Ces derniers n'ont pas été associés lors des différentes démarches entamées par Messani et Mecheri. Pire encore, tout a été ficelé verbalement entre les deux et sans la moindre trace alors que cela pourrait être mentionné noir sur blanc chez le notaire. Ainsi, ce « deal » entre Messani et Mecheri n'a pas été accompli dans les règles de l'art. C'était donc prévisible d'en arriver là. Mecheri voulait le beurre et l'argent du beurre. Il tenait discrètement, par les deux mains, le bout de fil des deux clans. L'essentiel pour lui est de rester cloué au club, peu importe celui qui sera le président du conseil d'administration. Qui a tort dans tout cela ? A vous de juger. Par ailleurs, ce blocage ne devrait pas remettre en cause le retour de Salim Messani qui semble capable de booster le club et le faire redémarrer. Le RCK ne pouvait faire le moindre pas si Messani n'avait pas pris les choses en main. Il a été contraint de faire l'impasse sur plusieurs points et anticiper les choses. C'est plutôt la médiocrité et l'opportunisme qui devront être déracinés a Kouba mais, à qui on parle… Pourquoi s'acharne-t-on sur Amri ? A Kouba, les choses fonctionnent à l'inverse. Les gens qui contribuent à la bonne marche du club sont toujours méprisés alors que les opportunistes et les minables sont respectés. C'est le cas de Hadj Amri, l'actionnaire majoritaire et celui qui devait prendre les rênes du SSPA-RCK mais il ne s'est pas imposé. Ce dernier a été insulté par des intrus et à même échappé à l'agression. Malgré son rôle passif au sein du conseil d'administration, les Koubéens ne doivent pas tout mettre sur le dos de Hadj Amri. Ce dernier, en dépit des 600 millions mis de sa poche et sa présence permanente, n'a jamais été associé dans les décisions prises par le conseil d'administration depuis son arrivée à Kouba. On lui fait appel seulement pour faire de la figuration. Donc, pourquoi les gens s'acharnent contre lui ? Le mal réside en ceux que tout le monde connaît…