«Je n'ai pas de problème là-dessus, je me débrouille bien partout en attaque.» Boumechra sait que les choses ne seront pas faciles pour lui à l'USMA comme elles l'étaient à El Harrach, mais il ne compte pas se laisser faire pour autant. Vous avez déjà joué trois matchs amicaux et il vous en reste un. Pensez-vous que c'est suffisant pour apporter la cohésion à l'équipe ? Suffisant ? Je ne sais pas. Je crois qu'il nous faut encore du temps pour trouver le parfait équilibre. Il faut du temps pour avoir une bonne cohésion, mais je pense que ça commence à venir. Si l'on faisait une comparaison entre les conditions du match de lundi contre le Red Star et celles de mardi face à la sélection de l'Essonne, c'était mieux le mardi, non ? Oui, beaucoup mieux. Il a fait beaucoup moins chaud et le terrain était moins lourd que celui du stade du Red Star. Nous avons pu développer notre jeu, nous n'avons pas trop souffert de la chaleur et tout s'est bien déroulé. Le score en est la preuve d'ailleurs. Vous ne pensez pas que c'était une équipe très modeste quand même, non ? Ecoutez, nous sommes en stage de préparation et nous devons prendre n'importe quel adversaire. En phase de préparation, ce n'est jamais le nom de l'adversaire ou son statut qui nous intéresse. On ne doit s'intéresser qu'à nous-même, comment allons-nous jouer ? Comment nous améliorer ? Et qu'allons nous appliquer durant cette rencontre ? L'essentiel, c'est de jouer sans penser au score. Moi, j'aurai joué même avec une équipe de quartier, ça ne me pose aucun problème. Et pourquoi n'avez-vous pas bien joué en première mi-temps contre le Red Star ? Ce sont les conditions qui étaient difficiles et je crois que tout le monde le dit, la chaleur nous a beaucoup gênés. Ne croyez pas que c'est facile quand vous jouez sous une telle chaleur en plein mois de Ramadhan, sur un terrain lourd en plus. Mais on a essayé tout de même de donner le maximum, de garder le ballon et d'appliquer les consignes du coach, mais physiquement, c'était pénible. Contre le Red Star, vous avez joué presque en pointe, et face à la sélection de l'Essonne, vous étiez derrière les attaquants, légèrement excentré. Dans quel poste, en fait, vous vous sentez le mieux ? Je suis polyvalent, je peux jouer dans n'importe quel poste en attaque. Je joue à gauche, à droite ou comme «neuf et demi». Je n'ai pas de problème là-dessus, je me débrouille bien partout en attaque. Comment trouvez-vous le travail effectué pendant ce stage par rapport à celui qui se faisait à l'USMH ou au Mouloudia ? On ne peut pas faire de comparaison. C'est différent, mais on ne peut pas dire que celui-là est meilleur que l'autre ou que l'autre est meilleur. Chacun a sa manière de travailler, chacun à sa méthode. En signant à l'USMA, quel était l'objectif de Boumechra ? Gagner le championnat une deuxième fois et justifier mon transfert. Je ne dois pas jouer les seconds rôles. ------------ Matéo, fan de Zemma Le jeune Matéo est un fan des Rouge et Noir. Cet amour de l'USMA, il l'a hérité de son père. Présent mardi dernier au complexe sportif de Lisses lors du match contre la sélection CFA de l'Essonne, Matéo a fait la connaissance de Zemammouche et il en est devenu tout de suite fan. Le gardien des Rouge et Noir, qui a très vite sympathisé avec l'enfant, a accepté avec beaucoup de plaisir de se prendre en photo avec lui. Un jeune Français a pris l'USMA pour l'équipe d'Algérie En marge du troisième match contre la sélection CFA de l'Essonne, un jeune Français, venu avec ses parents pour assister à la rencontre, a été surpris d'apprendre que l'adversaire de l'équipe où joue son papa est une équipe algérienne. Pensant que c'était l'Equipe nationale, il s'est approché du banc de l'USMA pour demander à Boumechra : «C'est l'Algérie vous, c'est vrai ?» «Oui», lui a répondu Boumechra qui ne savait pas pourquoi on lui a posé la question. Le gosse, toujours surpris, réplique alors : «Mais l'Algérie joue contre l'Italie, contre l'Angleterre, pas contre l'Essonne quand même !». C'est là que Boumechra a compris. Le directeur du centre Léonard de Vinci agréablement surpris par les changements à l'USMA Bernadin, le directeur du centre Léonard de Vinci, sait que l'USMA a changé de main, qu'elle n'est plus dirigée par Allik, mais il ne savait pas que l'équipe avait changé de comportement aussi. M. Bernadin a surtout été surpris par la discipline du groupe et l'organisation dont l'USMA a fait preuve tout au long de son séjour. Le directeur de Léonard de Vinci a vraiment senti qu'il y avait du changement dans cette équipe, qu'il a adoptée.