Yahi qui a été à un moment donné la cible de certains qui ne rataient pas l'occasion de le descendre en flammes, en son absence, n'y est pas allé par trente-six chemins pour fustiger ceux «qui se reconnaîtront d'eux-mêmes et qui n'ont eu de cesse de vouloir saborder le travail que je faisais avec mes poulains. A ceux-là, je leur dirai tant pis pour eux parce qu'ils ne sont pas arrivés à satisfaire leurs vils desseins. Il faut dire que la descente aux enfers de l'équipe était programmée par une frange d'énergumènes qui crient pourtant sur tous les toits qu'ils ont le Widad dans le sang. Au fil des rencontres, nous avons réussi à les démasquer mais surtout à les neutraliser. Mais à un moment donné, ils ont réussi à saper le moral des troupes en les poussant à faire grève laquelle heureusement qu'elle ne s'est pas étalée dans le temps. Il faut, à cet effet, remercier des dirigeants aussi dévoués que Lamari, Baïri et Chekoufi, sans lesquels le WAR n'aurait pas résisté à la furia dévastatrice des gens dont je vous ai parlés. Je préfère ne pas citer de noms pour ne pas avoir à les médiatiser parce que je suis persuadé que c'est ce qu'ils cherchaient, histoire de se faire un nom, alors qu'ils ne sont que d'illustres inconnus.» Son avenir à Rouiba est incertain Interrogé sur son avenir et sur son éventuel maintien à la tête du staff technique, l'ex-gloire bélouizdadie se montre évasive sur la question préférant plutôt parler de destin. «Je ne vous cache pas que j'ai pris en sympathie cette équipe de Rouiba et certains dirigeants avec lesquels j'entretiens des relations non seulement professionnelles mais aussi amicales. C'est en partie pour eux que je suis revenu sur la décision de laisser tomber l'équipe en cours de saison. J'avais, en effet, pris la décision de tout balancer mais quand Chekoufi et Lamari sont venus me voir, je n'ai pas osé les rabrouer. Mais maintenant que je suis arrivé à assurer le maintien au club, je pense qu'il est temps pour moi de prendre du recul, de cogiter et d'étudier sereinement toutes les propositions qui me seront faites». A. Ahnia