«Je suis allé voir Kermali quelques jours après sur demande de Kezzal. Je lui ai dit : Tu es convoqué à la FAF dans quelques jours.» Abdellah Matem, l'ancien président de l'Entente de Sétif dans les années 80 et début des années 90, était particulièrement attristé par le décès de feu Omar Kezzal. C'est que les deux dirigeants ont vu leur collaboration aller au-delà du simple rapport président de la Fédération-présidents de club. L'ex-président de l'Entente de Sétif se souvient particulièrement d'une réunion informelle avec le défunt Omar Kezzal dans les locaux de la FAF un soir d'hiver de 1989. «On sortait d'une réunion FAF-présidents de club. Omar Kezzal, Allah Irahmou, m'avait demandé de rester encore un peu pour parler en aparté d'une affaire qui lui tenait à cœur. Il m'avait dit textuellement : La CAN doit rester chez nous. L'ordre vient d'en haut !», m'a-t-il dit. Et de poursuivre : «Il voulait me consulter sur une personne en particulier. Abdelhamid Kermali. Il voulait connaître mon avis sur la question. Je lui ai répondu qu'il ne pouvait pas tomber sur meilleur technicien, à condition de l'associer à un staff élargi dont il sera le chef.» «Je suis allé voir Kermali quelques jours après sur demande de Kezzal. Je lui ai dit : Tu es convoqué à la FAF dans quelques jours. Ils te veulent sélectionneur national. Sois un fhal et ramène-nous le trophée», se remémore encore Abdellah Matem, attristé de la perte d'un «ami», a-t-il dit.