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Zywotko a téléphoné à Khalef en notre présence : «Mahieddine, azul fellak !»
Publié dans Le Buteur le 15 - 07 - 2009

Khalef : «Avec lui, c'était un exemple de réussite collégiale»
Au cours de notre discussion à bâtons rompus avec Stefan Zywotko, nous ne pouvions pas ne pas appeler celui qui avait été son complice et compagnon de route à la JSK, Mahieddine Khalef. Ce dernier était loin de se douter avec qui nous étions. «Il y a quelqu'un qui veut vous parler», nous sommes-nous contentés de lui dire. Zywotko a alors pris le téléphone et a dit, à notre grande surprise : «Azul fellak !» Khalef n'a pas reconnu son interlocuteur. La voix lui disait quelque chose, mais comme il était loin de se douter que Le Buteur était allé jusqu'à la lointaine Szczecin dans la non moins lointaine Pologne pour retrouver Stefan Zywotko, il ne pouvait pas en croire ses oreilles.
«Je suis Stefan, ton père»
Le Polonais a répété : «Mahieddine, azul fellak !» «C'est qui ?», a insisté Khalef. «Je suis Stefan, ton père.» Ce n'est qu'à ce moment-là que le «fils» a enfin compris que son oreille ne lui jouait pas de mauvais tours et qu'il s'agissait bien de Zywotko. Il s'en est suivi plusieurs minutes de discussion entre deux vieilles connaissances qui donnaient l'impression de ne s'être jamais séparés. Plusieurs sujets ont été passés en revue : les nouvelles des deux familles respectives, l'actualité de chacun, quelques petits bons et mauvais souvenirs… N'était sans doute le respect de Zywotko pour notre rencontre, il serait certainement resté des heures au téléphone avec son «fils», mais il a abrégé la conversation en souhaitant le meilleur à son interlocuteur.
«Khalef a une grande qualité : il sait écouter»
Le sujet de la collaboration avec Khalef ne laisse pas Zywotko indifférent. Il se rappelle volontiers du travail en commun qu'ils ont fait près de 13 ans durant, soit depuis son arrivée à la JSK jusqu'au départ de Khalef vers les pays du Golfe en 1990. «Khalef a une grande qualité : il sait écouter. Ce n'est pas le type qui décide tout seul. C'est aussi une qualité chez moi et c'est ce qui a favorisé la cohésion entre nous», insiste-il. «Il aimait le travail bien fait et moi aussi. Nous parlions donc le même langage.» Même durant les périodes où Khalef avait été appelé à la tête de la sélection nationale (Jeux méditerranéens de Split en 1979, CAN-80, CAN-82, Mondial-82, CAN-84), les deux hommes n'avaient pas rompu le contact. «Nous nous appelions en permanence pour discuter et décider en commun de tout ce qui avait trait à la JSK.»
Khalef : «Avec lui, c'était un exemple de réussite collégiale»
C'était à présent Mahieddine Khalef qui tenait à nous parler pour apporter son témoignage sur les années Khalef-Zywotko. «Cela a été un exemple de réussite collégiale. Nous avions prouvé qu'il était possible de travailler à deux et avec succès. Nous nous concertions et toutes les décisions étaient prises en commun. C'était une époque fabuleuse», a-t-il insisté.
Il a ajouté qu'après son départ de la JSK en 1990, «j'ai insisté pour que Zywotko, qui était resté, jouisse de larges prérogatives car il connaissait très bien la maison».
«Il connaît toute ma famille et je l'ai emmené plusieurs fois à Ath Yenni !»
La communication a été coupée à un certain moment, mais Khalef, visiblement transcendé par le fait d'avoir parlé à son ancien complice, a rappelé lui-même pour continuer son hommage. «Notre entente était telle que je l'ai vite considéré comme un membre de ma famille. Il connaît toute ma famille, il venait souvent chez moi et je l'ai emmené plusieurs fois à Ath Yenni», se souvient-il. «C'est vraiment un grand monsieur qui mérite tout notre respect.»
De notre envoyé spécial en Pologne :
Farid Aït Saâda


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