Les JO de Londres n'avaient pas encore commencé que des athlètes algériens se sont déjà illustrés. Les JO de Londres n'avaient pas encore commencé que des athlètes algériens se sont déjà illustrés... Deux d'entre ceux qui devaient montrer leurs muscles les ont plutôt cramés par des histoires de dopage, compromettant la suite de leur carrière. Plus aucune chance d'être crédible, malheureusement. Comment peut-on encore leur faire confiance dans deux ou trois ans, sachant qu'elles ont été étiquetés «tricheurs internationaux». Je sais, la présomption d'innocence existe et ces deux athlètes peuvent bien avoir été «empoisonnés» comme ils le clament. Mais quand on se prépare à un évènement aussi important que les Jeux olympiques, on n'a pas le droit d'être aussi naïf et gober n'importe quoi de n'importe qui. On peut me faire avaler ce qu'on veut, sauf des excuses à la noix. Non, je serai sans pitié avec eux en ne leur accordant aucun coefficient de doute sentimental, même si je sais que je dois respecter les efforts qu'ils ont consentis depuis quelques années à se préparer pour ces Jeux. Le dopage est tellement dégoûtant que celui qui se fait prendre «le poison dans le sang» doit se couper lui-même les pieds et les... mains. A ce propos, heureusement que les volleyeuses algériennes n'ont pas été se préparer en Arabie Saoudite. Elles ne joueraient même plus au beach-volley avec leurs enfants. Heureusement qu'elles se trouvaient en terre chrétienne, à Caen. Je me demande bien comment elles vont faire pour affronter le regard de leurs proches qui attendaient plutôt de les revoir à la télé et non pas à la maison. Qu'est-ce qu'elles diront surtout à leurs enfants ? «J'ai été écarté des JO de Londres pour avoir volé un short à Décathlon» ? Il y a certes, un léger silence complice de la part des médias qui préfèrent ne pas trop enfoncer ces deux athlètes sous prétexte que ce n'est «qu'une» erreur de jeunesse. Mais la honte qu'elles se tapent et dont elles nous badigeonnent la face est vieille comme nos sales habitudes d'Algériens. Hacha les honnêtes... [email protected]