Les assurances de la FAF Il est impératif, pour ce qui est de la reprise du club, que tout soit fait dans la transparence et dans l'objectif de redonner effectivement à ce grand club qu'est l'USMB la place qui est la sienne. Le président sortant nous a confié ces derniers jours qu'il resterait, en dépit de son retrait, l'un des sponsors du club. Il nous dira qu'il agira toujours avec toutes ses forces pour le bien du club. Il est par ailleurs affirmatif : il soutiendra tous ceux qui contribueront à la réussite de l'USMB. Il veillera par ailleurs à ce qu'il y ait des dirigeants compétents et objectifs pour mettre l'USMB sur les bons rails. C'est ce qui semble lui tenir à cœur. Il faut que le club phare de la Mitidja retrouve son lustre d'antan. Plus qu'une semaine avant le dépôt de bilan Une solution doit être trouvée pour éviter le dépôt de bilan de la SSPA/USMB qui peut entraîner sa disparition et, avec elle, celle du football professionnel à Blida. Il est urgent de voir enfin le bout du tunnel et d'envisager de nouveaux horizons pour le club phare de toute une région et auquel les Blidéens sont profondément attachés. Pour ailleurs, les autorités locales entendent visiblement continuer à accompagner l'USMB, sans pour autant faire dans la surenchère. Ce membre de l'APC de Blida nous dira en substance : «Nous réitérons notre volonté de continuer à soutenir l'USMB. Dans le respect de nos engagements et des citoyens blidéens, nous accompagnerons le club dans ses projets de développement. Il n'est pas question de laisser mourir l'USMB. Avant cela, nous devons attendre la réaction des éventuels investisseurs.» Celle-ci ne doit pas tarder car Zaïm s'est donné un délai d'une semaine avant de dissoudre la SSPA/USMB dont il détient toutes les actions. Difficile d'accuser le coup On n'arrive pas, du côté de Blida, à accuser le coup après l'énorme gâchis et une grande somme de frustration, plusieurs semaines après que le verdict est tombé. Pas question pour autant de lâcher l'équipe, qui passera une nouvelle saison en L2. Il faut vite rebondir, ne cesse-t-on de répéter du côté de Blida. Il faut positiver et repartir de l'avant car depuis quelques semaines, la déception a pris le dessus. Le passage en L2 n'aurait dû être qu'une transition. Il y a dans l'équipe de jeunes joueurs qui peuvent donner la plénitude de leurs moyens, la saison prochaine. On ne peut pas faire abstraction de tout ce qui a été fait pendant toute une saison. Il faut avant cela que des investisseurs consentent à reprendre le club. C'est pour le moment le plus important. ----------------------- Les assurances de la FAF Les membres de l'instance fédérale et en premier chef, son président Mohamed Raouraoua, suivent avec beaucoup d'intérêt l'évolution des choses au sein du club de Blida. Raouraoua s'est même dit très peiné par la crise que traverse l'USMB. Il a cependant précisé que le club de Blida et cela quelle que soit l'évolution des choses évoluera en L2 la saison prochaine. Après la plainte de l'USMB, le Club Africain sanctionné On se rappelle que l'attaquant blidéen Ezechiel avait été transféré au Club Africain, il y a de cela trois saisons. Ce dernier ne s'était acquitté que de la moitié de la somme que lui devait l'USMB. Après plusieurs rappels, Zaïm fut forcé de porter l'affaire devant la commission des litiges de la FIFA. Cette commission interdira au Club Africain tout recrutement de joueurs étrangers et cela jusqu'à règlement de la dette envers l'USMB. Son président sollicite Serrar Le président africain a sollicité les services de Serrar, son homologue de l'ESS pour intercéder envers Zaïm pour qu'une solution à l'amiable soit trouvée. La réponse du boss blidéen, qui est sur le départ, sera connue dans les jours qui viennent. ----------------- Djerroudi à l'essai au WAT Après avoir récupéré sa lettre de libération auprès de la ligue, le défenseur de l'USMB, Djerroudi, est libre de tout engagement. Il est actuellement à Tlemcen où il est soumis à des essais. Un contrat ne lui sera proposé que s'il a l'aval de Amrani. Des industriels plutôt hésitants Depuis que l'USMB a changé de statut, les industriels montrent des réticences pour investir dans la nouvelle société commerciale et cela pour diverses raisons. Beaucoup de personnes se sont demandé comment un club comme l'USMB n'attire pas les investisseurs, alors, qu'en principe, il pourrait s'agir d'un projet fructueux. Chercher la raison... Il ne faut pas aller très loin. Elle réside tout simplement sur le fait que plusieurs personnes qui ne possèdent aucune caractéristique pour espérer décrocher une place au sein du conseil d'administration sont là contre vents et marées. Aucun passif à gérer Il aurait été plus sage pour ces personnes de quitter les lieux afin de permettre l'intronisation de gens capables de mener le club à bon port et le mettre à l'abri du besoin. Celui ou ceux qui reprendront le club auront toutes les facilités pour mener à bien leur mission. Ils n'auront aucun passif à gérer et aussi ils n'auront pas à débourser le moindre centime pour le rachat des actions du club. L'actuel homme fort de l'USMB s'est dit dans l'obligation de céder sa place à quelqu'un d'autre. Ce dernier aura, en plus de ne rien débourser pour devenir le propriétaire du club, aura à sa disposition un effectif qui est de qualité.