«Ghoulam a fait le bon choix, nous allons l'accueillir comme un frère» «J'ai vu Espérance-Ahly, il faudra se méfier des Tunsiens» «Mon but contre le Bayern est le plus beau de ma carrière» Ces dernières semaines, les supporters du FC Valence ne jurent que par Sofiane Feghouli. Même quand l'équipe accuse un coup de moins bien, comme lorsque ce fut le cas la semaine passée avec la défaite face à Malaga, le meneur de jeu algérien est l'un des rares à être épargnés par les critiques, car sachant à chaque fois tirer son épingle du jeu. La veille du match de Liga, qui a opposé son équipe à celle de la Real Sociedad, il nous a reçus à Valence pour évoquer ces dernières performances ainsi que la perspective du grand événement continental qui attend les Verts : la CAN-2013. Merci de nous accueillir encore une fois à Valence, toujours avec le sourire... Comme d'habitude, c'est avec un grand plaisir. Vous m'aviez dit une fois à Alger que vous ne vous fixiez pas de limites. Cela commence à se sentir à Valence où, alors que la phase aller n'est pas encore terminée, vous avez déjà égalé le total de buts réalisé durant l'ensemble de la saison passée. C'est déjà un bon signe, non ? Comme je le disais, je suis quelqu'un de très ambitieux. Personnellement, je me fixe pas mal d'objectifs. Pour l'instant, je suis satisfait de mon travail. Même si je pense que j'aurais pu faire mieux, pour le moment, je suis satisfait. Vous êtes aussi deuxième meilleur buteur du club et meilleur Algérien de la Liga... Y a pas beaucoup d'Algériens en Liga ! J'espère qu'il y en aura qui viendront jouer en Espagne car la Liga est un très beau championnat. Parmi les buts que vous avez inscrits cette saison, il y en a un qui a été très bien apprécié par le public algérien : celui face au Bayern Munich (en Ligue des champions, ndlr). Racontez-nous comment vous est venue l'idée d'aller percuter tout seul vers le but adverse... C'était une rencontre de Ligue des champions et nous jouions pour la qualification pour les huitièmes de finale. J'avais beaucoup d'énergie, d'orgueil et de volonté. Tout simplement, j'ai donné le maximum et j'ai été fier d'avoir été décisif pour mon équipe. J'ai osé, j'ai joué mon football et voilà ! Grâce à Dieu, j'ai pu marquer. Je peux même dire que c'est le plus beau but de ma carrière. Cela ne vous a pas dérangé d'avoir été comparé à Madjer qui s'était fait connaître du monde entier grâce à un but inscrit contre le Bayern Munich en finale de Coupe d'Europe des clubs champions (l'ancienne version de la Ligue des champions, ndlr) ? Non, ça ne m'a pas dérangé. Je prends cela comme un jeu. A chaque fois que je marque et qu'on me compare à tel joueur ou tel autre, je le prends bien et ça me fait plaisir. Maintenant, je sais qu'il me reste encore du boulot à faire pour atteindre le niveau de Rabah Madjer. Je n'ai que 22 ans et j'espère l'égaler un jour ou même le dépasser. Lors de ce match, l'entraîneur vous a fait jouer arrière droit. Cela ne vous a pas fait bizarre ? En fait, notre arrière latéral a été expulsé et l'entraîneur m'a demandé de jouer à ce poste. Cela demande de faire très attention derrière. J'ai fait de mon mieux. J'étais satisfait à la fin de mon match, surtout que c'était mon premier à ce poste et qu'il y a eu la qualification au bout. Et si on vous demandait de jouer à un autre poste en sélection, le feriez-vous ? Ah oui ! Pour la sélection, je suis prêt à jouer à n'importe quel poste. Sincèrement, en cas de pépin, j'accepterais de dépanner à n'importe quel poste. D'un autre côté, vos performances vous mettent en bonne position dans la course au Ballon d'Or algérien. Ce trophée fait-il aussi partie de vos objectifs ? Absolument. Comme je l'ai dit, au-delà de mon club et des objectifs collectifs, j'ai beaucoup d'ambitions personnelles : marquer davantage de buts, délivrer plus de passes... Si je pourrais gagner le trophée de Meilleur joueur algérien, j'en serais ravi. Sinon, si je ne le gagne pas cette année, j'ai jusqu'à la fin de ma carrière pour le faire. Le dernier match de l'Algérie contre la Bosnie s'était terminé sur une mauvaise note, avec notamment l'état désastreux du terrain. Comment avez-vous vécu la première mi-temps ? Lorsque nous étions arrivés au stade, j'avais compris tout de suite comment ça allait se passer, vu l'état du terrain. J'en avais eu l'expérience lors du match que nous avions disputé entre nous, quand le Cameroun n'était pas venu pour je ne sais plus pour quelle raison. Je me suis dit que nous allions être confrontés au même problème. Donc, c'était quelque chose à laquelle je m'attendais. Le match entre nous remontait à très longtemps, mais on a vu que les choses n'avaient pas beaucoup bougé. C'est triste d'avoir donné une telle image. A la mi-temps, est-ce vous qui aviez demandé à sortir ? Non. L'entraîneur a décidé de faire rentrer quelqu'un d'autre à ma place. C'est donc un choix du coach. Quand on évolue à un haut niveau et qu'on joue sur un terrain pareil, est-ce qu'on a peur de se blesser ? Vous posez-vous des questions quand vous jouez pour l'Algérie ? Oui, absolument. Je me dis qu'il y a possibilité de se blesser très gravement, mais à partir du moment où on fait appel à moi, je joue le jeu au maximum. Dès que je suis sur le terrain, je donne le meilleur de moi-même en espérant ne pas me blesser ce jour-là. La CAN est pour bientôt et vous êtes l'un des rares joueurs de la sélection algérienne à ne pas avoir commenté le groupe de l'Algérie. Pourriez-vous nous parler des adversaires de l'Algérie ? C'est tout simplement un groupe relevé. Les Ivoiriens, on connaît leur niveau. Ce sera certainement une très belle rencontre, la troisième du groupe. Mais auparavant, il y a deux rencontres importantes qu'il faudra bien négocier. La Tunisie, qu'en pensez-vous ? C'est une très bonne équipe au niveau continental. Les clubs de ce pays sont toujours en finale de la Ligue des champions africaine. La sélection compte beaucoup de locaux et des éléments très expérimentés. Cela va se jouer à des détails. Vous avez vu de près la sélection de Tunisie lors du match amical qu'elle avait disputé il y a un an face à l'Algérie... J'étais blessé ce soir-là, mais j'avais pu observer l'équipe. Ils avaient pas mal de joueurs qui manquaient parce qu'ils étaient avec leurs clubs. J'ai suivi la finale de l'Espérance face aux Egyptiens d'Al Ahly. J'ai vu que c'est une équipe qui a pas mal de qualités. Quand on sait que cette sélection repose sur les joueurs locaux, il faudra qu'on soit présents dans l'engagement comme toujours et jouer notre football. Que pensez-vous du Togo ? C'est une équipe «moins connue». Après avoir vécu les événements tragiques de Cabinda, cette équipe a traversé des moments difficiles, avant de revenir au sommet du foot africain. Je les vois faire un beau tournoi. Adebayor vient d'annoncer son retrait de la sélection. Le croyez-vous ? Voyez-vous le Togo faire de bons résultats sans lui ? J'ai appris qu'il y avait des problèmes avec la Fédération togolaise. Maintenant, je ne sais pas si ce retrait est officiel. Cela dit, avec ou sans Adebayor, il y a pas mal de bons joueurs togolais qui sont passés par la Ligue 1. Même si Adebayor est l'un des meilleurs joueurs au monde, la solidarité du Togo sera présente avec les événements qui se sont passés auparavant. Adebayor sera un gros plus, mais même sans lui, le Togo est une équipe redoutable. Un nouveau joueur va intégrer les Verts. Il s'agit de Faouzi Ghoulam. Le connaissez-vous ? Oui, je le connais parce que je m'intéresse à tous les jeunes joueurs algériens. Malheureusement, je n'ai pas pu le suivre beaucoup. Cependant, sur le peu de matches où je l'ai vu jouer, j'ai vu en lui beaucoup de qualités. C'est de bon augure pour l'Algérie que des jeunes comme ça rejoignent la sélection nationale. En tout cas, je lui souhaite bonne chance et je lui dis qu'il a fait un très bon choix. Il verra qu'il sera reçu comme un frère. Les blessures qui touchent plusieurs joueurs de la sélection ainsi que le manque de temps de jeu chez plusieurs cadres de l'équipe, comme Medhi Lacen, constituent-ils matière à inquiétude pour le sélectionneur national ? Bien sûr que c'est difficile de préparer une compétition avec énormément de blessés. Moi, je fais mon travail. Je ne suis pas le sélectionneur, même si ça m'embête que des coéquipiers soient blessés. Il faudra que ceux qui seront prêts donnent tout. Le sélectionneur a fait appel à énormément de joueurs et la majorité ont donné le maximum et c'est une chose très positive. La concurrence est saine. Maintenant, c'est clair qu'on est pas mal touché par les blessures. J'espère inch'Allah que ça va aller mieux. A devoir choisir, mieux vaut se blesser maintenant qu'en janvier, n'est-ce pas ? (Rire) exactement, même si je ne souhaite à personne de se blesser. Quel est l'objectif de l'Algérie en Coupe d'Afrique ? Moi, personnellement, j'envisage d'aller jusqu'en finale. Je me fixe des objectifs personnels, je suis quelqu'un d'ambitieux. Au niveau du groupe, je pense qu'on a des qualités et la mentalité pour cet événement. Cela va être très serré. Comme je l'ai dit, il faudra respecter tout le monde. Cela va se jouer sur des détails. Il faudra faire une bonne préparation, ça va être important. Moi, j'ai confiance en mes partenaires. N'est-il pas perturbant pour un jeune joueur d'être annoncé dans tous les grands clubs durant tout l'été et même à l'approche du mercato d'hiver ? Vous savez, je ne suis pas quelqu'un qui prête forcément attention à tout ce qui se dit même si pour l'ego ça peut parfois m'intéresser. Je sais que si je travaille bien, on dit de bonnes choses et si je travaille mal on dit de mauvaises choses. Les rumeurs, ça fait partie du jeu, mais ça ne me perturbe pas personnellement. J'ai déjà assez de problèmes à régler sur le terrain et des solutions à trouver. Je bosse, je me casse la tête sur le terrain et cela me suffit. Les à-côtés du football, je ne les maîtrise pas, je laisse donc le soin à mon conseiller de s'en occuper et il le fait très bien parce que c'est son métier. Moi, c'est le terrain. Valence tient plus que tout à te garder en te proposant une prolongation de contrat. Est-ce ce que tu souhaitais ? A Valence, je me sens super bien, j'ai tout pour progresser et réussir. Je suis dans un grand club, je joue la Ligue des champions tous les ans. C'est donc clair que je souhaiterais y rester. Ça fait peu de temps que les discussions ont commencé entre le club et mes conseillers. Les choses suivent leur cours naturellement et moi je n'y prête pas attention, je préfère travailler tout simplement. Je sais que si je suis bon, le club va vouloir me renouveler le bail, si je ne suis pas bon ça sera plus difficile. Je dois donc garder toute mon énergie pour bien faire mon travail, le reste viendra naturellement. Les intérêts, l'argent, la carrière, tout ça dépend de mon rendement sur le terrain. Tu portes le numéro 10, celui de grands joueurs en sélection, à l'instar de Belloumi et Belmadi. N'est-ce pas une lourde responsabilité ? Je sais que ce numéro a été porté par de grands joueurs, comme Belloumi et Belmadi et je sais aussi que ce un numéro lourd à porter, mais je suis prêt à l'assumer comme à Valence où j'ai hérité du numéro 8 laissé par Baraja, un joueur historique. J'espère que je serai chanceux en sélection comme je l'ai été avec Valence car j'ai bien envie de faire comme Belloumi et Belmadi Tu es encore jeune et ton palmarès est encore dépourvu de titres. Ambitionnes-tu d'en gagner à Valence ou bien penses-tu aller dans un autre club qui te permettrait de le faire ? Bien sûr que j'aimerais gagner des titres avec Valence. C'est d'ailleurs notre objectif cette année. Aujourd'hui, le trophée le plus accessible c'est la Coupe du Roi, mais on fera tout pour être le plus haut dans le classement du championnat. La saison dernière, on n'est pas passé loin de gagner l'Europa League et la Coupe du Roi. Cette saison, on peut y arriver surtout que nos supporters attendent cela depuis pas mal d'années. C'est le moment pour moi de commencer à étoffer mon palmarès et je veux le faire ici à Valence. Même en Ligue des champions, vous avez réussi à franchir le premier tour cette saison. Pensez-vous pouvoir aller loin dans cette compétition ? S'il y a un bon coup à jouer, on ne va pas se gêner. Ça ne va pas être facile, on le sait très bien, mais c'est jouable. La saison idéale pour vous, c'est de gagner un titre avec Valence et de se qualifier en Coupe du monde, c'est ça ? Et la Coupe d'Afrique, vous l'avez oubliée ? La CAN c'est le présent, c'est tout près. Comme tout jeune joueur, tu as encore une large marge de progression. Quels sont les points de ton jeu que tu dois améliorer ? Ah oui, je n'ai pas de jeu de tête, mais il y a tellement de choses que je dois améliorer. Je dois mûrir un peu plus. Quand je joue la Ligue des champions, je me rends compte que c'est un autre niveau et qu'il y a beaucoup d'aspects à améliorer dans mon jeu. La progression se fait tous les jours. Moi, je travaille pour être meilleur chaque jour. Depuis un an et demi que tu es en Espagne, on voit bien que tu te débrouilles de mieux en mieux en espagnol. Est-ce difficile ? Non, pas très difficile. Mais, je ne me suis pas perfectionné, j'ai juste pris deux, trois semaines de cours, puis j'ai arrêté. Des fois, j'aimerais avoir un meilleur vocabulaire, mais je peux avoir une discussion normale sans problème. Je comprends tout, je parle normalement. Non, je n'ai aucun problème de ce côté. Quand il n'y a pas les amis et la famille, où passes-tu ton temps libre à Valence ? Le foot me prend tellement de temps et d'énergie que je préfère rester à la maison pour me reposer. Donc, principalement, je suis à la maison où j'aime bien regarder un beau film. Des fois, je vais sur Internet, je regarde quelques émissions intéressantes à la télé... Y a-t-il un point de chute à Valence que tu aimes fréquenter ? Un endroit à Valence ? Non, je ne crois pas. Je vais par contre au restaurant quand j'ai envie de manger une paella parce que la paella ici est très bonne. Je vais dans un restaurant au bord de la mer pour bien apprécier. Mais je me plais dans cette ville. Valence c'est super, il fait beau toute l'année. Maintenant, on comprend pourquoi tu es sorti indemne d'une saison éprouvante l'année dernière... C'est vrai que j'accorde beaucoup d'importance à la récupération. La réussite passe par là. Parfois, j'aimerais bien m'amuser comme tous les jeunes de mon âge, mais il y a des priorités. Il y a des sacrifices à faire. Parlons de ta vie quotidienne. Es-tu plutôt jeans-baskets, survêtements ou tenues classiques ? Ça dépend de l'humeur du jour et de mon réveil. En général, je suis plutôt décontracté, disons jeans-baskets le plus souvent. Une couleur préférée ? Oui, le vert qui représente à la fois l'Islam, ma religion, et l'Algérie, mon pays. Mer ou montagne ? Mer, bien sûr ! Y a-t-il un objet dont tu ne te sépares jamais ? Cela ne peut pas être ton portable puisque tu ne réponds jamais au téléphone ! (Il rit, puis il regarde ses mains) Je ne sais pas. Je suis plutôt simple, pas matérialiste, je n'aime pas trop les objets superficiels comme les montres et les bijoux. Il paraît que tu dors beaucoup. Est-ce vrai ? Oui, je suis un gros dormeur. Le meilleur cadeau qu'on puisse t'offrir, c'est quoi ? Une sincère amitié parce que, de nos jours, c'est rare. Et qu'aimerais-tu offrir comme cadeau ? Le cadeau que j'aimerais offrir ? Je ne sais pas... La sincérité aussi. Je ne suis pas trop dans le matériel, vous savez. Une fois ta carrière achevée, dans quelle ville aimerais-tu vivre ? Je n'ai pas beaucoup voyagé dans ma vie, je suis encore jeune. J'aime bien les pays du Golfe, je n'ai jamais été là-bas, mais j'aimerais savoir ce que c'est. C'est une région qui m'attire. On a remarqué, en début de saison, que tu avais une petite barbe. Etait-ce délibéré ou juste un caprice ? Comme pour les vêtements, ça dépend de l'humeur du jour. Parfois, je me réveille le matin et je n'ai pas envie de me raser, c'est tout. Les Algériens et les musulmans en général n'ont pas manqué de remarquer que tu tu prosternes arpès chaque but que tu marques, que ce soit avec la sélection ou avec Valence. Tu penses à qui ou à quoi à ce moment précis ? Tout simplement, je suis croyant et quand je me prosterne, je remercie Dieu. Je sais qu'il n'y a pas de hasard. Chacun suit son destin. Ce geste s'ajoute à ceux accomplis envers les enfants en difficulté. Est-ce qu'on t'a appris à accomplir de tels gestes ? Non, j'ai l'habitude de faire de tels gestes, je suis quelqu'un qui accorde une très grande importance à la famille. Pour moi, c'est très important d'aider les enfants, ce sont des innocents. A chaque fois que l'occasion de le faire se présente à moi, je fonce avec un grand plaisir. Pour ces jeunes, ils pensent qu'on est «intouchables», on doit donc les aider. Ça me touche beaucoup de voir des enfants dans une telle situation. Justement, le destin n'a pas été tendre avec toi avec des blessures compliquées alors que tu n'étais qu'un gamin... Je pense que pour faire une grande carrière, il faut passer par plusieurs étapes. Moi, j'ai connu les blessures, y en a d'autres qui ont connu d'autres galères, les impayés, les petites divisions. Une carrière ne se construit pas sur du coton. C'est comme la vie. Moi, les blessures m'ont permis d'être plus mûr dans la vie. Aller à Ghazaouet, sur la terre de tes ancêtres, tu y penses ? J'espérais vraiment le faire cette année. Je voulais y aller l'été dernier, mais c'était impossible avec le programme de l'Equipe nationale et la fin de saison avec Valence. Si tout va bien, j'irai l'été prochain inch'Allah --------- Valence chute face à Sociedad, Pellegrino limogé Le FC Valence a été sévèrement battu hier, sur son terrain, par la Real Sociedad (2-5), après avoir pourtant ouvert le score en début de match. Sofiane Feghouli a été l'un des rares à avoir surnagé dans son équipe, en étant notamment l'auteur de la passe décisive sur le deuxième but de son équipe après s'être échappé sur le côté droit. La conséquence de cette défaite a été immédiate : l'entraineur Pellegrino a été limogé pour mauvais résultats, Valence restant plongé dans la deuxième moitié du classement.
