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Desailly: «Vous n'avez pas Zidane, mais vous avez des joueurs de qualité»
Publié dans Le Buteur le 05 - 02 - 2013

«L'Algérie a un manque sur le plan physique, mais elle est en avance pour tout le reste»
Professionnel jusqu'au bout des ongles, Marcel Desailly n'aime pas être dérangé quand il travaille. Présent en Afrique du Sud depuis le début des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations afin d'analyser, pour Canal+, les derniers tours de la compétition, il n'accepte aucune sollicitation des médias avant, pendant et juste après ses interventions en direct. «Peut-être que ça ne se voit pas à l'antenne, mais un consultant doit aussi préparer ses fiches sur les équipes et se concentrer sur son travail. C'est pour ça que je ne pourrai pas vous parler maintenant», nous a-t-il gentiment déclaré lorsque nous l'avons sollicité pour répondre à quelques questions samedi passé avant le quart de finale Afrique du Sud-Mali au Moses Madhiba Stadium de Durban. Respectant sa décision, nous n'avons pas insisté. Même topo dimanche à l'occasion du quart de finale Côte d'Ivoire-Nigeria au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg. Cependant, une fois ce match terminé et son travail d'après-match (interviewes avec des joueurs et les deux sélectionneurs) terminé, il avait deux heures de trajet à faire pour rentrer à Johannesburg. C'est pendant ce trajet, parce qu'il avait un peu de temps libre, qu'il a accepté de répondre à nos questions par téléphone. Ses propos, que nous vous invitons à découvrir à travers cette interview, démontrent que ce natif d'Accra, au Ghana, est un réel connaisseur du football africain et même du football tout court.
C'est une Coupe d'Afrique des nations plutôt serrée qui est en train de se dérouler avec seulement deux résultats par plus de trois buts d'écart (Tunisie 3 – Togo 0 et Burkina-Faso 4 – Ethiopie 0). Ne pensez-vous pas qu'il y a un nivellement des valeurs dans le football africain qui est en train de s'opérer par le bas ?
Il y a surtout une mentalité et une approche du football qui est différente. Il y a des joueurs qui ont plus de qualités et de plus en plus la pression du résultat. Donc, automatiquement, au-delà du niveau qui se nivelle, on a aussi une part d'évolution du football africain.
Donc, si l'on vous comprend bien, il y a une progression des sélections dites faibles par rapport à celles dites fortes et non pas un affaiblissement de ces dernières ?
Certainement. Je crois qu'aujourd'hui, le positionnement tactique, la discipline que les joueurs commencent à acquérir à travers les expériences qu'ils font à l'étranger font que les joueurs sont capables, dans des schémas très défensifs, de réduire le nombre de buts et de nous donner un petit moins de spectacle, effectivement. Il y a moins de fantaisie, vous le savez bien et vous le voyez bien. Le geste pour le geste, on le voit de moins en moins. Aujourd'hui, c'est tout le monde au service du collectif.
Est-ce pour vous un signe de «déformation» du football moderne sur le football africain ?
Ce n'est pas une déformation. C'est juste une évolution. On a du mal à l'accepter, mais le football africain, il faut l'accepter comme tel. Je crois que la venue de techniciens de haut niveau est une bonne chose. Les équipes structurées, c'est une bonne chose aussi. La formation des Africains a aussi évolué avec les différentes académies qui sont mises en place à travers les pays africains. Il y a également de plus en plus de techniciens qui laissent de moins en moins la chance à ces joueurs africains de s'exprimer dans leur qualité première qui est la créativité. Cependant, ces académies existent et sont utiles parce qu'à côté de ça, il ne faut plus avoir le joueur africain brut de béton qui débarque en Europe sans aucune culture tactique.
Auriez-vous préféré que les joueurs africains prennent ce qui est bon dans les deux cultures, à savoir la rigueur tactique européenne tout en conservant ses spécificités techniques et de spontanéité africaines ?
C'est quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler. Chaque Africain aspire à être un meilleur footballeur et à évoluer dans les championnats modernes. Naturellement, c'est une étape normale dans l'évolution d'un continent. Comme aujourd'hui, le footballeur asiatique a un manque dans l'impact physique. Il n'y arrive pas. Il a une technicité, il a une discipline. Par contre, dans l'impact physique, il n'y est pas. Ça va forcément évoluer en fonction de la venue de différents joueurs chinois ou japonais en France. C'est une évolution automatique et obligée. Regardez, dans le paysage footballistique français, espagnol ou italien, le nombre de footballeurs africains qui y évoluent. Ça commence à être énorme ! Cela rejaillit automatiquement sur le football en Afrique.
Nous savons que vous êtes généralement très bon pronostiqueur. On se rappelle qu'au début de la saison 2006-2007, vous aviez pronostiqué sur le plateau de Canal+, lors de la première journées de Premier League, que vous sentiez que Manchester United allait devenir champion et cela s'était fait à la fin. Avez-vous senti que la Zambie, tenant du titre, allait être éliminé au premier tour, que le Cap-Vert allait constituer la surprise du tournoi et qu'aucune des sélections du Maghreb n'allait atteindre le second tour ?
J'ai eu tout totalement faux ! J'avais dit que le Burkina-Faso, le Togo et le Mali n'allaient pas passer et qu'on allait voir le football des pays d'Afrique du Nord resurgir et revenir en première ligne. Je me suis complètement planté dans mes pronostics sur cette CAN ! Comme quoi, il n'y a pas de vérité. Le football nord-africain a vraiment déçu. Il s'était bien préparé pourtant. Après une Egypte qui avait été absolument exceptionnelle sur tous les plans – tactique, physique, préparation – et au vu de vos championnats, je pensais que le football d'Afrique du Nord allait s'imposer ou évoluer beaucoup plus dans ce type de compétition. Vous avez des infrastructures de qualité, des championnats de qualité. Alors, oui, ces derniers temps, sur le plan politique, il y a une certaine instabilité qui s'est instaurée dans la région, mais on a le sentiment que cela a, au contraire, dopé les joueurs pour donner une forme d'exemple et d'espoir pour leur pays. C'est donc une énorme déception au niveau des équipes d'Afrique du Nord.
En premier lieu sans doute l'Algérie, première sélection à être éliminée du tournoi avec deux défaites en deux matches, ce qui a surpris tout le monde...
Oui, mais allez expliquer cela ! Ils se sont bien préparés, il y a des joueurs de qualité. Certains peut-être n'ont pas eu le rendement qu'on espérait, mais, à un moment donné, il faut accepter la loi du jeu et du football. Vous étiez dans un groupe compliqué et difficile, on le répète. Il y avait clairement du beau monde. Les Algériens ont failli sauver l'honneur contre la Côte d'Ivoire et vous avez vu qu'encore une fois, ils se sont fait bazarder contre l'équipe bis ivoirienne. Il y a beaucoup de choses à travailler. Vous avez un technicien de qualité. Il faut encore lui faire confiance sur une certaine durée pour espérer revoir l'Algérie à un certain niveau.
Vous avez déclaré sur le site de la FIFA que la sélection algérienne a manqué d'impact physique. Pouvez-vous expliciter votre idée ?
Je voulais juste dire que, sur le plan physique, les Algériens ont été mis un peu en difficulté. L'Egypte avait une telle technicité et une telle force tactique qu'elle arrivait à déjouer les pièges du football ouest-africain et de l'engagement du joueur africain : tacles, duels aériens, duels physiques... Donc, oui, j'ai ce sentiment-là : les Algériens ont un peu de progrès à faire sur le plan physique. Par contre, sur tout le reste, vous êtes même en avance.
Vous avez parlé de joueurs algériens qui n'ont pas eu le rendement attendu. Pensez-vous aux attaquants ou aux vedettes supposées de l'équipe que sont Kadir, Feghouli et Boudebouz ?
Oui. Vous avez vu mieux que moi, ils ne se sont pas insérés. Ils ont fait uniquement par à-coups, pas suffisamment. Le premier match a été un match de qualité que vous perdez sur un coup de génie du Tunisien (Youssef Msakni, ndlr). Peut-être que ça vous aurait permis d'acquérir une confiance qui, après, vous aurait permis d'aller à la performance.
Partagez-vous l'avis de ceux qui disent que la sélection algérienne manque d'un meneur, d'un véritable patron qui dirige et oriente le jeu ?
Vous les avez ! Vous avez les meneurs, ceux qui savent tenir le ballon, les attaquants qui savent faire des appels dans les espaces... Vous n'avez pas Zidane, bien sûr, mais vous avez des joueurs de qualité qui peuvent vous amener à avoir une équipe algérienne conquérante à nouveau. Les noms que vous avez cités (Kadir, Feghouli et Boudebouz, ndlr) sont des joueurs de qualité qui peuvent le faire. Seulement, il faut un peu plus de confiance et une série de victoires et de matches de qualité pour prétendre à être conquérant. Il ne faut pas penser que ça allait arriver là, dans cette CAN.
Pensez-vous que l'Algérie a ses chances pour se qualifier à la Coupe du monde 2014 sachant qu'elle se trouve dans le groupe du Mali ?
Pour vous dire la vérité, je n'ai pas trop suivi les qualifications pour la Coupe du monde, mais c'est pour ça que je dis qu'il ne faut pas se démoraliser et jeter aux loups tout ce qui a été réalisé jusqu'à maintenant. Vous avez des dirigeants de qualité qui ont su mettre tout à disposition pour cette Fédération. Pour ce qui est de l'équipe et de l'entraîneur, ça n'a pas marché pour cette CAN, mais il faut continuer à faire confiance au groupe qui a été sélectionné. Maintenant, s'il ne peut pas se qualifier pour cette Coupe du monde, ce sera une autre histoire.
Des joueurs d'origine algérienne formés en France rejoignent la sélection d'Algérie. Il y a eu récemment les exemples de Boudebouz et Feghouli – pour ne citer que ceux qui évoluent ou ont évolué récemment dans le championnat français – et il y a à présent Yacine Brahimi et Ishak Belfodil qui ont annoncé leur choix de jouer pour l'Algérie. Cela vous inspire quoi ?
C'est toujours une fierté pour la France de former des joueurs français qui sont originaires d'autres pays et qui, à terme, font leur choix de sélection. Ce n'est pas un problème. Maintenant, c'est à la France de savoir sécuriser ceux qui, potentiellement, elle croit qu'ils peuvent jouer dans la sélection française. Je peux vous assurer, à côté de ça, que le président de la Fédération ainsi que la DTN sont très fiers de voir qu'il y a beaucoup de joueurs formés en France qui évoluent dans les différentes sélections. Donc, il n'y a aucun souci pour ça. Cela fait partie du jeu. C'est la réglementation FIFA. Elle a évolué dans le bon sens ou dans le mauvais sens, mais c'est la réglementation. Il y a des joueurs qui jouent en Espoirs ou en U17 qui ont encore le choix de décider.
On va parler du Ghana, votre pays d'origine. La sélection ghanéenne a commencé le tournoi laborieusement avant de monter en puissance au fil des matches. La voyez-vous capable d'aller jusqu'au bout ?
D'abord, le Ghana n'a pas fait un début timide. Ses joueurs ont tout de suite commencé à jouer. Certes, ils n'ont pas impressionné, mais ils ont joué collectivement à un certain niveau. Ensuite, ils ne montent pas en puissance parce que le match qu'ils ont réalisé contre le Cap-Vert a été vraiment moyen et ils ont failli se faire prendre au piège. Cependant, on est quand même satisfaits de la dynamique collective. Aujourd'hui, le sélectionneur – c'est un local, en plus – a réussi à faire imposer ce groupe en se passant de Essien.
En se passant de Essien, mais aussi de Ayew...
Non, il y en a encore plus. Il y a Essien, les deux frères Ayew (André et Jordan, ndlr), Muntari, Kevin-Prince Boateng... Maintenant, il a des joueurs, les Badu, Atsu, qui ont de la qualité et à qui il manque juste un peu d'expérience et l'enchaînement des participations à la CAN. Cette sélection me rappelle celle qui avait été battue en demi-finale en 2008 à domicile avec les Mensah et Richard Kingston. Heureusement que ça s'est renouvelé avec des joueurs qui jouent en collectif.
Donc, vous êtes partisan de la primauté du collectif sur les individualités ?
Je crois au potentiel du Ghana, collectivement et au niveau des individualités qui le complètent. Je crois aussi que le Ghana, après la Coupe d'Afrique des nations, sera encore présent au Mondial pour nous montrer de belles choses. Il y a une nouvelle génération qui monte en puissance comme pour le Nigeria. Aujourd'hui, avec des joueurs plus expérimentés, le Ghana est là quand même. C'est toujours un moment de fraîcheur que de les voir évoluer.
Quand on dit que le Ghana monte en puissance, on entend par là qu'il se montre plus solide dans la conservation du résultat, un peu à l'italienne, après s'être fait remonter au score lors de son premier match face à la République démocratique du Congo. Pensez-vous qu'avec une finale supposée entre le Ghana et le Mali, on peut espérer voir ce football africain technique qui a un peu disparu, comme vous l'avez noté plus haut ?
Ce sera dur. Aujourd'hui, j'ai le sentiment – je vais peut-être dire une bêtise – que les équipes qui sont qualifiées aujourd'hui, lorsqu'elles évoluent à leur meilleur niveau, sont toutes au même niveau. Est-ce une bêtise que j'ai dite ?
Non, c'est une vérité.
A peu près. Aujourd'hui, l'équilibre est là. Il n'y a pas d'équipe qui domine. Quand le Nigeria, le Togo, le Mali et le Ghana jouent, même si les Ghanéens sont un peu plus expérimentés, ils sont tous au même niveau.
Quand on voit que la sélection du Togo, qui a failli ne pas venir en Afrique du Sud, et celle du Mali, dont le pays vit une situation sécuritaire délicate, ont été performantes, peut-on dire qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le football africain ?
Non. Pour le Togo, cela a été un plaisir de les voir de nouveau après l'épisode de Cabinda. C'est un miracle. Le «Je viens, je ne viens pas» d'Adebayor a été aussi magnifique. Les joueurs sont restés soudés malgré tout. J'aime beaucoup la dynamique qui se dégage au niveau du Togo.
Qu'en est-il de la Côte d'Ivoire qui, aujourd'hui (dimanche, ndlr), donnait l'impression de ne pas avoir faim dans son match face au Nigeria alors qu'un titre africain manque à ses joueurs ?
Ce sera inexpliqué. C'est une compétition, un quart de finale de Coupe d'Afrique des nations. Ils ont faim. Simplement, la machine n'était pas mise en route. Rappelez-vous qu'ils ont d'autant plus faim qu'il y a un paquet de joueurs qui commence à prendre de l'âge. Donc, ils sont aussi très pressés de réussir. Simplement, la mayonnaise n'a pas pris contre une équipe nigériane qui a su juste jouer son jeu. Je pense que c'est plutôt la Côte d'Ivoire qui a perdu ce quart de finale.
Vous avez été pressenti, à un certain moment, pour être le sélectionneur du Ghana. Est-ce qu'une expérience de sélectionneur ou tout simplement d'entraîneur vous intéresserait ?
Cet épisode est fini. Je suis en train de passer mes diplômes d'entraîneur tout tranquillement. Je laisse le temps au temps. Pour le moment, je suis dans un autre secteur d'activités (rire).
Zinédine Zidane est lui aussi en train de passer ses diplômes et il a déclaré être tenté par une expérience d'entraîneur. Est-ce que ça vous tente vous aussi ?
Oui, pourquoi pas ? Une fois que j'aurai terminé mon «cursus scolaire» et que j'aurai eu mon diplôme, à ce moment-là, je me mettrai en face d'une glace et je verrai si j'ai la capacité, avec toutes les activités que je fais aujourd'hui, que ce soit la télévision, le caritatif, la famille et tout ce que vous voulez, de démarrer une carrière d'entraîneur qui est toujours très prenante.
Un mot à l'adresse des Algériens qui suivent vos interventions sur Canal+ et admirent votre franchise, votre objectivité et les pointes d'humour dont vous agrémentez vos commentaires ?
Je les remercie. Qu'ils continuent de me suivre. Je me sens bien dans mon travail avec Stéphane Guy qui a su me mettre le pied à l'étrier. J'essaye toujours d'apporter mon expertise d'ancien joueur de haut niveau. On aime le jeu avant tout et j'essaye toujours de faire partager ça aux téléspectateurs. Donc, c'est avec un grand plaisir que je continue de travailler à la télévision.


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