"...En quittant le CAB, j'avais opté pour le CSC..." Sauf grosse catastrophe, Samir Soualah sera de retour au bercail, cette saison. Le latéral droit est libre. Il a négocié avec Nezar et a même trouvé un terrain d'entente avec le président. On parle avec insistance de votre retour au bercail, qu'en est-il au juste ? C'est vrai, je suis en contact avec le CAB. Je dirai même que les contacts ont avancé, mais je n'ai rien signé. Cela pourrait aboutir mais je ne peux vous assurer de rien. Pourquoi dites-vous cela ? Les responsables du CAB pourraient laisser tomber les contacts et moi aussi, si j'ai une meilleure offre, je ne les attendrai pas. Vous avez un agent qui règle votre contrat dans les moindres détails, n'est-ce pas ? Depuis quelques années, j'ai chargé Wahab, de s'occuper des négociations et de tout prévoir, avant la signature de mon contrat. Votre départ du CAB remonte à quelques années quand même... En quittant le CAB, j'avais opté pour le CSC. A la fin de la saison 2011, ponctuée par une accession, je suis parti à Merouana. En 2013, j'ai porté le maillot du CRBAF où j'ai connu une nouvelle accession. Cela fait beaucoup d'accessions dans votre carrière. Combien en comptabilisez-vous? J'ai connu quatre accessions, deux avec le CAB, une accession avec le CSC et une autre avec le CRBAF, à la fin de la saison dernière. Dites-nous deux mots sur votre parcours avec Aïn Fakroun de la saison dernière... J'ai joué près de 25 matchs en championnat. J'ai évolué au poste de latéral droit, mon poste habituel, mais j'ai joué sur le côté gauche de la défense. J'ai marqué trois buts. J'estime que j'ai apporté mon expérience à cette équipe d'Ain Fakroun. Pourquoi l'avoir quittée ? J'en ai fait la demande au président. Je voulais rentrer à Batna. Si tout se passe bien avec le CAB, cela va me permettre de me rapprocher de ma famille. Un mot sur Bekhouche, le président du CRBAF ? J'avais des rapports corrects avec le président du CRBAF. J'ai demandé la résiliation de mon contrat. J'ai trouvé un terrain d'entente avec le responsable du club et je me retrouve libre. Vous avez certainement dû laisser quelques mois de salaires pour vous retrouver libre de tout engagement ? J'ai du céder deux ou trois mois. On ne peut pas vous parler de votre retour sans évoquer les conditions de votre départ à la fin de la saison 2010... On a beaucoup spéculé sur mon départ à la fin de la saison de 2010. Je n'ai jamais cherché à polémiquer sur cette histoire, parce que ce n'est pas mon fort. Je me contente de faire mon métier du mieux que je peux. Certes j'ai quitté le club sur une relégation mais je dirai que je n'étais pas le seul responsable de cette relégation. Toute l'équipe a une part de responsabilité dans cet échec. En plus, je tenais à toucher mon ancien dû. Je crois que le seul moyen pour moi était de quitter le club pour toucher mon argent. Et quand on rentre en conflit avec son club, on ne peut pas continuer à défendre ses couleurs. La séparation était inéluctable. Le CAB ne dispose pas d'un latéral droit et le latéral gauche, Daïra, a quitté. Vous n'allez pas manquer d'arguments... J'ai 34 ans et j'ai encore au moins deux ou trois saisons à donner à un haut niveau. J'apporterai mon expérience au CAB. J'ai vu l'équipe évoluer en championnat et j'ai remarqué des jeunes pleins de talents. Ils auront besoin de l'expérience de vieux routiers du championnat. Je ne cherche pas à savoir si le club dispose d'un latéral à droite. Je viens travailler avec un coach qui sait se faire respecter et qui a une grande carrière derrière lui.