Asselah : «Heureusement que ce n'est pas le genou» Sedkaoui interrompt l'entraînement La séance d'hier avant le f'tour a été chamboulée par la blessure du portier Malik Asselah. Et c'est lors d'une sortie face-à-face avec Aouedj que le portier kabyle s'est blessé à la cheville. Sur l'action, Asselah était mal tombé sur son pied d'appui. Bilan : une blessure à la cheville qui l'a empêché de terminer la séance. Sur le coup, l'entraîneur en chef, Azzedine Aït Djoudi, a dû interrompre sa séance. Asselah qui était au sol se tordait de douleurs. Aussitôt, le docteur Djadjoua ainsi que le kiné du club sont allés voir leur joueur. Mais sur place, il était impossible de déterminer la gravitée de cette blessure. Par la suite, Benlamri et Messaâdia ont aidé leur partenaire à rejoindre sa chambre d'hôtel, mais la séance n'a pas repris. Le coach ainsi que les membres de son staff étaient très inquiets suite à cette blessure inattendue du portier n°1. Le moins que l'on puisse dire est que la blessure de Asselah a énormément perturbé le groupe. Il devait effectuer une radiologie dans la soirée Sur le coup, le médecin du club ne pouvait en aucun cas se prononcer sur la nature de la blessure. Même s'il s'agit d'un coup sévère à la cheville, le staff médical ne pouvait savoir si c'est une entorse ou une fracture. Et c'est dans la même soirée d'hier que Malik Asselah devait être soumis à des examens approfondis. D'après la même source, il devait effectuer une radiologie dans un premier temps et une échographie pour voir l'état des ligaments. Diagnostic final pour ce matin C'est dans la journée d'aujourd'hui qu'on connaîtra le diagnostic final du staff médical. Si la blessure du joueur est assez grave, Asselah va définitivement mettre un trait sur le stage à Hammam Bourguiba. Dans le cas contraire, il sera soumis à des soins intensifs pour se remettre sur pied dans les plus brefs délais. Ce qui est certain, c'est quel que soit le diagnostic du médecin, le portier kabyle sera astreint à un programme spécifique. Désormais, Aït Djoudi devra se contenter que de deux portiers, à savoir Mazari et Amara. ----------------------------- Asselah : «Heureusement que ce n'est pas le genou» Quelques minutes après avoir été conduit à la chambre, nous avons eu l'autorisation d'accéder à la chambre 205 et décrocher une déclaration de Malik Asselah. Abattu moralement, le portier kabyle dira à propos de sa blessure : «Croyez-moi, j'ai failli vomir. Je ne sais pas comment cela s'est passé, mais je crois qu'un trou m'a accroché au pied. Donc, j'ai contracté une blessure au niveau de la cheville. Heureusement que ce n'est pas mon genou ni le tibia. Pour le moment, je ne sais pas combien de jours je dois rester sans compétition. Je dois d'abord effectuer une radiologie pour être fixé. J'espère ne pas rater la suite du stage.» --------------------------- Djadjoua : «On doit le soumettre à des examens approfondis pour déterminer le degré de sa blessure» Afin d'en savoir davantage sur la blessure d'Asselah, nous nous sommes entretenus avec le médecin Djadjoua qui nous dira : «Pour l'instant, il m'est quasiment impossible de me prononcer de manière finale sur la nature de la blessure de Asselah. Je dois attendre le diagnostic final. Dans l'immédiat, le joueur doit effectuer une radiologie, probablement ce soir après le f'tour (entretien réalisé hier, ndlr). Ce n'est qu'après que j'aurais une idée sur la durée de sa convalescence.» --------------------------------------- Sedkaoui interrompt l'entraînement Pendant les stages de préparation, les entraîneurs croisent leurs doigts pour éviter les blessures. La veille de la reprise des entraînements, un joueur de la JSK a eu un accident domestique qui l'a empêché à se présenter, le 1er juillet dernier, à Tizi Ouzou. Il s'agit de l'arrière gauche Mohamed Walid Bencherifa. L'ex-joueur du RC Kouba aura pour au moins un mois de convalescence, avant de reprendre progressivement les entraînements. Le but du staff technique en cette période est d'augmenter la charge de travail et éviter les blessures, pour pouvoir travailler pendant tout le séjour avec un effectif au complet. Alors que la première séance s'est déroulée normalement, l'entraînement qui a eu lieu après le f'tour a débuté à 23h a vu le milieu de terrain, Kaci Sedkaoui interrompre soudainement les exercices. Il a été pris en charge par le médecin de l'équipe, Dr Djadjoua. Lorsqu'on a cherché à en connaître les raisons, nous avons appris que l'ex-Nahdiste a eu des douleurs à l'estomac. Cela pourrait être dû à la charge de travail, du moment que le préparateur physique, Boudjenane en l'occurrence, a fait suer les joueurs. Heureusement, plus de peur que de mal pour Sedkaoui qui était présent avec ses camarades au moment du s'hour. Il a regagné directement sa chambre Après avoir consulté le médecin du club, le milieu de terrain, Kaci Sedkaoui, a été autorisé à regagner sa chambre pour se reposer. Apparemment, la charge de travail est derrière le malaise du joueur qui, finalement, n'avait rien de grave. «Je ne pouvais pas terminer la séance» Interrogé par nos soins, Kaci Sedkaoui nous a fait savoir qu'il ne pouvait pas aller au terme de la séance, à cause de la charge de travail : «Avant le f'tour, je me suis entraîné le plus normalement du monde avec le groupe. Dans la soirée, après quelques minutes de footing, j'ai eu des douleurs à l'estomac. Donc, j'ai préféré interrompre la séance et regagner ma chambre pour me reposer. Maintenant que j'ai repris mes forces, je me sens très bien.» Dr Djadjoua : «Ce n'est que de la fatigue» A la fin de la séance d'entraînement, nous nous sommes entretenus avec le médecin de l'équipe concernant le malaise qu'a eu Sedkaoui à l'entraînement. Il nous a fait savoir que le joueur ne souffrait de rien et qu'il était prêt à reprendre le lendemain : «Sedkaoui n'a rien du tout. C'est juste de la fatigue. Il ne se sentait pas bien. Donc, on a préféré le ménager. Il reprendra demain, le plus normalement du monde, avec le groupe.» -------------------- Benlamri «Dans l'axe ou à droite, l'essentiel est d'apporter un plus à l'équipe» Depuis son arrivée à la JSK, Djamel Benlamri, a toujours occupé le poste d'arrière droit, que ce soit sous l'ère Fabbro ou Nasser Sandjak. Seulement, le nouvel entraîneur, Azzedine Aït Djoudi, qui connaît parfaitement les qualités de son défenseur, compte l'utiliser dans l'axe, aux côtés de Rial, tout en permettant à Remache de retrouver son vrai poste. Sollicité par nos soins, Benlamri nous a fait savoir qu'il était prêt à évoluer à n'importe quel poste de la défense. Pour lui, l'essentiel est d'apporter un plus à la JSK. Après deux semaines de travail à Tizi Ouzou, vous avez rallié la Tunisie pour peaufiner la préparation. Comment se sont déroulées les deux premières séances ? Les entraînements se déroulent dans les meilleures conditions. L'entraîneur programme chaque jour deux séances. On essaye à chaque fois d'appliquer les consignes et de se donner à fond. Il est vrai que la séance d'avant le f'tour est plus difficile. Mais on essaye de se rattraper en fin de soirée. Comment avez-vous trouvé l'accueil et la restauration à l'hôtel Hammam Bourguiba ? Tout d'abord, je tiens à vous dire que l'accueil est agréable ici. Les responsables de l'hôtel nous ont mis très à l'aise. Sincèrement, on ne manque de rien. Concernant la restauration, le buffet est magnifique. Les repas sont délicieux. Vous savez, on a tout pour réussir une bonne préparation. Il nous suffit juste de bosser. Le préparateur physique commence à augmenter la charge de travail. Que pouvez-vous nous dire à ce propos ? On a ressenti ça hier après-midi. Malgré le fait que la séance se soit déroulée avant le f'tour, le préparateur physique nous a quand même fait suer. En fin de soirée, les joueurs se sont donné tous à fond. Je pense que cette période est la meilleure pour recharger les batteries. Il est vrai qu'on ressent une énorme fatigue, mais je suis persuadé qu'en championnat, nous serons à la hauteur. Qu'avez-vous à nous dire sur les nouvelles recrues ? Difficile de juger les joueurs en cette période. Pour avoir une bonne idée sur chacun d'eux, il faudra attendre les matchs amicaux. Mais comme ils ont été recrutés, c'est parce qu'ils possèdent des qualités. J'espère qu'ils vont réussir leur passage à la JSK. D'après Azzedine Aït Djoudi, vous allez retrouver votre poste dans l'axe à partir de la saison prochaine. Sincèrement, à quel poste vous sentez-vous à l'aise ? Je n'ai pas de préférence. Je suis un élément polyvalent. Donc, l'entraîneur peut compter sur moi dans l'axe ou à droite. L'essentiel est d'apporter un plus à l'équipe. La JSK a recruté Merbah qui sera votre concurrent direct. Seriez-vous capable de garder votre statut de titulaire, vu la rude concurrence qui existe ? Personnellement, je souhaite la bienvenue à Merbah. Pour ce qui est de la concurrence, tant qu'elle sera loyale, elle sera bénéfique pour l'équipe. Je vais essayer de me donner tout le temps à fond. Toutefois, le dernier mot revient à l'entraîneur. -------------------- Du biquotidien hier Depuis le début du stage, le premier responsable de la barre technique a décidé de programmer deux séances par jour. Alors que la première débutera à 17h30, la seconde aura lieu tard dans la soirée. Les joueurs devront suivre ce rythme jusqu'à dimanche, du moment que la JSK affrontera le CSC à 23h. -------------------- Le champ Mobilis disponible à l'hôtel Vu que le centre de Hammam Bourguiba est situé près des frontières, le réseau de l'opérateur téléphonique algérien, Mobilis, existe à l'intérieur de l'hôtel. En effet, nous avons remarqué que tous les joueurs se dirigeaient vers le salon de thé après le f'tour pour contacter leur famille. -------------------- Boudjenane préfère consacrer les premières séances au volet physique Lors des deux premières séances d'entraînement, les joueurs de la JSK n'ont pas trop touché au ballon. D'après le préparateur physique, les coéquipiers de Remache doivent d'abord recharger les batteries, avant d'attaquer le technico-tactique qui commencera à partir de la 3e ou 4e séance. -------------------- 35° l'après-midi Si l'entraîneur Aït Djoudi a programmé la première séance d'entraînement à 17h30, c'est pour permettre à ses joueurs de travailler à l'aise, car il fait très chaud le matin et en début d'après-midi, à Hammam Bourguiba. Hier après-midi, la température dépassait les 35°.