«Peut-être que j'aurais plus joué si j'avais signé à Nantes, mais je ne regrette pas mon choix pour autant» «Pour la qualif', ce sera du 50/50» Transféré vers la fin du mercato estival au Sporting Lisbonne, Islam Slimani peine à s'imposer au sein du club lisboète. Relégué au rang d'éternel remplaçant, l'ancien sociétaire du CRB demeure tout de même confiant et ne s'inquiète nullement de sa situation. Rencontré dimanche à l'aéroport d'Alger, le joueur a tenu à rassurer les supporters des Verts, qu'il est bien prêt à tenir sa place samedi prochain et retrouver, du coup, son efficacité. Comment va Slimani ? Je vais bien, merci. Physiquement, je me sens bien et là, je suis très motivé à l'idée de rejoindre le lieu du stage et commencer le travail en perspective de ce match face au Burkina Faso. Justement, comment voyez-vous ce match aller à Ouagadougou ? Ça sera un match très compliqué, bien évidemment. On aura face à nous une coriace équipe du Burkina Faso qui cherchera à nous mettre en difficulté et à nous battre. On sait que notre tâche ne sera nullement facile, mais on compte bien tout donner pour ramener un résultat positif, qui nous permettra d'envisager le match retour à Blida en toute tranquillité. Avez-vous des appréhensions par rapport à ce match aller (grosse chaleur, taux élevé d'humidité,... etc) ? On n'a aucune appréhension et on n'a peur de rien. On sait que les conditions là-bas à Ouagadougou ne seront pas à notre avantage, mais qu'importe. Le plus important, c'est de rester concentrés et de ne pas trop donner d'importance à ce qui se passera autour de nous. Un match à l'extérieur, c'est toujours compliqué, mais on saura, inch'Allah, bien répondre présents. Beaucoup estiment que l'Algérie part favorite face aux Etalons. Qu'en pensez-vous ? Moi, je pense que c'est du 50/50. Personne n'est favori. Pas mal de gens peuvent croire que le Burkina est une équipe facile à manier, mais je peux vous assurer que ce n'est pas du tout vrai. Si le Burkina est arrivé à ce stade des éliminatoires, c'est qu'il a une bonne équipe dont il faudra se méfier. Quelles sont donc les chances de l'EN pour se qualifier au Mondial ? Il faut tout d'abord bien négocier ce match aller et on verra après. Il est clair que si on parvient à revenir avec une victoire de Ouagadougou, on aura eu un certain avantage, avant le match retour, mais on n'en est pas encore là. Sur le plan personnel, votre cas inquiète de plus en plus. Hier (Ndlr, samedi) encore en championnat, vous n'avez pas joué la moindre minute avec le Sporting. Comment expliquez-vous ça ? Vous n'avez pas à vous inquiéter. Certes, je ne joue pas beaucoup, mais croyez-moi, physiquement, je me sens bien. Vous savez très bien que le fait que je ne joue pas beaucoup jusque-là est surtout dû à mon arrivée tardive au Sporting. Si le transfert s'était effectué un mois avant, j'aurais effectué la préparation estivale avec l'équipe et j'aurais certainement cumulé davantage de temps de jeu. Donc, prêt pour ce match face au Burkina ? Oui, je le suis. Comme à chaque fois, quand il s'agit de l'EN, je me donne à 1000 %. On va bien préparer ce rendez-vous et on tâchera d'être prêts. Ne regrettez-vous pas votre décision de ne pas avoir signé au FC Nantes. Là-bas au moins, vous auriez joué plus souvent ? Peut-être que j'aurais plus joué à Nantes, mais croyez-moi, je ne regrette pas du tout mon choix. Le Sporting Lisbonne est un grand du Portugal et c'est un honneur pour moi de jouer pour ce club. Chaque jour à l'entraînement, j'apprends et mon heure de gloire viendra bientôt. Avec Montero qui claque but sur but, ça va être compliqué, non ? Montero marque beaucoup de buts, oui. Tant mieux pour lui et pour l'équipe surtout. L'essentiel est que l'équipe gagne ses matchs.