«Je suis prêt pour ce match car ça va se jouer beaucoup plus sur le plan mental. Je suis confiant car je l'ai été déjà même lorsque je ne jouais pas beaucoup.» Le compte à rebours pour le match du Burkina Faso a commencé. Comment voyez- vous cette rencontre ? Pour être honnête avec vous, on pense à ce match du Burkina Faso, depuis le tirage au sort des barrages de la Coupe du monde. Depuis ce jour, on pense à cette rencontre. Maintenant, on est là, on va se préparer durant quelques jours pour cette rencontre, afin d'être en forme le jour J et surtout bien en place. Etes-vous prêt pour ce match ? Oui, bien sûr. Je suis en forme ces jours-ci ainsi qu'en pleine confiance. Mentalement, je suis prêt pour ce match car ça va se jouer beaucoup plus sur le plan mental. Je suis confiant car je l'ai été déjà même lorsque je ne jouais pas beaucoup. Pour ce match, êtes-vous confiant ou nourrissez-vous des appréhensions, surtout que l'adversaire n'est autre que le dernier finaliste de la CAN ? Comme je vous l'ai dit, on est vraiment confiants. Contrairement à ce qui a été dit par la presse ces derniers jours, le Burkina Faso reste une très bonne équipe, qui a réalisé un très bon parcours durant l'année 2013. Ils ont tout d'abord réussi à atteindre le stade de la finale de la CAN. Puis, ils ont réussi aussi à se qualifier aux barrages de la Coupe du monde. Cela veut dire tout simplement qu'on va affronter une équipe respectable, qu'on doit prendre très au sérieux. Il ne faut surtout pas sous-estimer les Burkinabés car ça sera une grosse erreur. Nous de notre côté, on a aussi une bonne équipe. Je pense qu'on a réalisé de bons résultat dernièrement, ce qui démontre que nous avons un bon niveau et surtout qu'on peut être parmi les meilleures nations d'Afrique. Donc, on fera de notre mieux pour revenir à Alger avec un très bon résultat, afin de donner la joie à notre public. A votre avis, quel est le scénario idéal pour ce match ? Pour tout match aller, il ne faut pas prendre de buts et essayer de marquer. Mais je vous dis une chose, le scénario idéal est d'aller gagner là-bas à Ouagadougou, même si on sait tous que ce sera un match extrêmement difficile, du fait qu'on va affronter une bonne équipe chez elle. Cette semaine, on va travailler et on verra avec le coach quelle stratégie sera adoptée. Il va y avoir environ 1400 supporters qui vont se rendre à Ouagadougou pour vous soutenir. Pensez-vous que ce sera un atout de plus pour vous ou bien une pression supplémentaire ? Je ne vous le cache pas, j'ai été très content quand j'ai appris que des supporters vont se rendre à Ouagadougou pour soutenir les Verts. Vraiment, c'est une très bonne chose pour nous, on va avoir du soutien de la part de nos supporters. Je pense que ce sera un atout pour nous. On sait aussi qu'il y aura trente-cinq millions d'Algériens qui seront derrières nous, sans oublier ceux qui vivent en Europe. Vous avez joué dans ce stade face au Mali et vous avez perdu justement à cause des conditions climatiques. Pensez-vous à ce paramètre ? Ah, oui bien sûr. On pense beaucoup aux conditions climatiques. Je me souviens qu'on avait perdu cette rencontre face au Mali à cause des conditions climatiques difficiles. Bien que le coup d'envoi de cette rencontre ait été donné dans la soirée, le climat était quand même lourd. En tout cas, on sait que les conditions climatiques seront difficiles, mais nous allons tout de même faire le maximum pour revenir de Ouagadougou avec un bon résultat. On est devenu habitués de l'Afrique, on a fait pas mal de déplacements dans le continent avec cette jeune génération. En face, vous allez avoir un certain Pitroïpa... Pitroïpa est un bon joueur, mais sachez que même nous, nous avons de très bons joueurs, qui chaque dimanche, démontrent qu'ils sont à la hauteur du niveau européen. Le Burkina Faso n'a pas uniquement Pitroïpa, il y a aussi d'autres joueurs qu'il faut surveiller de près. Il faut faire attention au collectif du Burkina Faso.