Zaher : «Ce sont les responsables de la FAF qui ont véhiculé cette rumeur» Le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher, s'est montré très en colère contre les rumeurs faisant état de son implication dans le mauvais arbitrage du Guinéen lors du match Algérie-Rwanda. Il faut dire que les appréhensions des Egyptiens, à leur tête Zaher qui a demandé de suivre de plus près cet arbitre, ont fini par se retourner contre lui, d'où les soupçons des Algériens en fin de match où joueurs et entraîneurs ont tous crié à l'injustice suite à l'arbitrage scandaleux, voire douteux, du Guinéen. «C'est une rumeur de bas étage et je sais très bien que ce sont les responsables de la Fédération algérienne qui l'ont véhiculée», réplique le président de la Fédération égyptienne. «Si on prétend que j'avais influencé l'arbitre, Raouraoua n'aurait pas dû aussi rester sur le banc de touche» «Si vraiment j'avais influencé l'arbitre de la rencontre comme le prétendent certains, il n'aurait jamais ajouté six minutes de temps additionnel et laisser Raouraoua s'asseoir sur le banc de touche, avec les joueurs», signale Zaher qui fait allusion au troisième but inscrit par les Algériens à le 96' de jeu sur penalty. L'autre justification a été la place prise par le président de la FAF sur le banc de touche, à la mi-temps, pour rester en compagnie de l'encadrement technique. Zaher a souligné que Raouraoua, par sa présence au banc des remplaçants, avait enfreint la loi de la FIFA qui interdit toute personne en dehors du staff technique et des joueurs de s'y installer. «Même si Shehata nous demande de traire un oiseau, on le fera» Le président de la Fédération égyptienne, sur qui les regards sont braqués, estime que sa Fédération et le conseil de l'Union de football concentreront tous leurs efforts sur la sélection égyptienne afin d'arracher la qualification au Mondial, surtout après le précieux succès ramené par les camarades de Abd Rabbo de la Zambie. Il ajoute que les responsables du football en Egypte vont répondre favorablement à toutes les conditions de travail de Hassan Shehata, afin d'assurer le très cher billet qualificatif pour le Mondial sud-africain. «On répondra à toutes les exigences de Shehata et ses collaborateurs ; même s'il nous demande de traire un oiseau, on le fera, rien que pour passer ce tour et aller au Mondial», dira Zaher Samir avant d'ajouter : «J'ai entièrement confiance en nos joueurs et au staff technique pour passer sans embûche l'écueil algérien, le 14 novembre prochain. Je suis convaincu que nous pouvons marquer plus de deux buts.» Zaher a indiqué que Shehata n'a pas encore demandé de report du championnat, et que la Fédération est à sa disposition si jamais il veut un stage bloqué de longue durée ou des matchs amicaux de haut niveau. A. L.