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Matmour, plus international que jamais à M'gladbach
Publié dans Le Buteur le 07 - 11 - 2009


«Les blessures ne m'inquiètent pas»
De notre envoyé spécial à Mönchengladbach : Farid Aït Saâda
Karim Matmour, international algérien de football, n'a pas cette saison le même statut qu'avait la saison passée Karim Matmour, international algérien de football. Certes, il était international et il le reste toujours, sauf que la perception des gens à son égard a changé. Déjà, on sait qu'en Algérie, il est de plus en plus apprécié par les supports dont il a été l'une des agréables surprises du dernier tour éliminatoire pour la Coupe du monde 2010. Il se trouve que même au sein de son club, le Borussia Mönchengladbach, et parmi les journalistes locaux, il a pris une autre dimension.
La presse locale parle déjà d'un nouveau Madjer
«Auf Rabah Madjers Spuren» («Sur les traces de Madjer). Le titre de cet article du Rheinische Post, publié le 9 octobre dernier, soit deux jours avant le match Algérie-Rwanda, est révélateur de la place que Matmour a prise à Mönchengladbach. En arriver à comparer son rendement à celui de Madjer, celui-là même dont le souvenir continue à traumatiser des générations entières d'Allemands, veut tout dire. La presse allemande, qu'on ne peut pas soupçonner de non professionnalisme, n'ignore pas que Madjer avait débuté sa carrière comme arrière-droit offensif, le poste même qu'occupe Matmour actuellement en sélection. Certes, la comparaison s'arrête là jusqu'à maintenant, mais ces éloges témoignent que le milieu de terrain du Borussia a pris, au fil des mois, une nouvelle dimension au sein de son club.
«Les journalistes me posent de plus en plus de questions sur l'Algérie»
Cela ne s'arrête pas là puisque, désormais, à chaque fois qu'il est sollicité par les médias, Matmour se voit poser des questions sur la sélection algérienne. «On ne le faisait pas il y a quelques mois. A la limite, tout le monde s'en foutait. Mais voilà que depuis l'été dernier, l'actualité de la sélection fait partie du menu des questions qu'on me pose», confie le joueur. Les questions tournent autour de son rendement dans les matches, des chances de l'Algérie d'aller au Mondial, des résultats, de la prestation de ses coéquipiers en Bundesliga. «Cela doit être certainement le cas également de Anthar Yahia, Karim Ziani et Chadli Amri, mais les Allemands s'intéressent de plus en plus à l'Algérie. Et je ne crois pas qu'ils me posent des questions à ce sujet juste pour me faire plaisir. La renaissance du football algérien fascine et intéresse beaucoup de gens.»
« Même mes coéquipiers et le coach me parlent de l'Egypte»
Parmi les gens que ça intéresse, il y a, en premier lieu, ses propres coéquipiers. «Au départ, cela m'arrivait d'aller en stage et de revenir de manière anonyme, sans que personne ne me ose de questions. Là, depuis quelques mois, c'est différent : on me questionne avant que je ne parte et on cherche à tout savoir sur ce qui s'est passé à mon retour. Mes coéquipiers s'informent de l'enjeu du match joué, de ce qui reste à accomplir, de mes prestations… Bref, tout désormais les intéresse. Là, ils me parlent souvent de l'Egypte. Même l'entraîneur évoque parfois le match Egypte-Algérie lors des entraînements pour me taquiner.» Il est vrai que ce ne sont pas tous les clubs qui ont des Mondialistes potentiels, ce qui fait que, quand on en a, on les choit un peu.
Bradley est déjà au Mondial et il a hâte que je le rejoigne»
De tous les coéquipiers de Karim Matmour à Mönchengladbach, celui qui se montre le plus intéressé et le plus curieux de connaître l'évolution du parcours de l'Algérie est le milieu de terrain américain Mike Bradley. «Sa sélection, celle des Etats-Unis, est déjà qualifiée pour la Coupe du monde en Afrique du Sud et il est impatient que l'Algérie se qualifie à son tour. Alors, à chaque occasion, il me demande des informations, me questionne sur ce qui manque pour la qualification, m'interroge sur nos adversaires… Bref, il est déjà en Coupe du monde, lui.» Cet engouement de Bradley est significatif de la fièvre du Mondial qui s'est emparé du tout-Mönchengladbach.
F. A-S.
Matmour : «Les blessures ne m'inquiètent pas»
«Je préfère m'exprimer sur le terrain, je laisse la presse aux autres»
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Heureux de retrouver bientôt les Verts en stage ?
Ce n'est pas une question à poser. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'ai hâte d'être là-bas. C'est réellement avec un vrai plaisir que nous nous retrouvons à chaque fois.
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Cette fois-ci, l'enjeu sera décisif car il s'agira d'un match qui pourrait vous mener à la Coupe du monde ou vous en sortir…
Nous en sommes conscients. Moi, je me concentre sur l'essentiel : le match sur le terrain. Nous savons ce qui nous attend et nous nous y préparons. Tout le reste ne m'intéresse pas.
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Le fait de préparer ce match dans le centre de préparation de la sélection d'Italie vous inspire quoi ?
Tout simplement la fierté de nous trouver dans un centre prestigieux, preuve que l'Algérie du football est de nouveau respectée et estimée. Cependant, le plus important est le travail que nous accomplirons dans ce centre.
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Les blessures successives de Bougherra, Ziani et Yahia vous inquiètent-elles ?
Pas du tout. Je connais assez la force de caractère de ces joueurs pour savoir qu'il feront tout leur possible pour être prêts pour le match. Déjà, les nouvelles qui me proviennent sont encourageantes. Cela dit, même en cas de défection, nous avons un groupe avec des solutions à chaque poste. Je ne m'en fais pas à ce sujet.
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Le tralala fait par les Egyptiens, vous en dites quoi ?
Je n'ai rien à en dire. Pour moi, il s'agit d'un match qui aura lieu sur la pelouse. Je préfère m'exprimer sur le terrain. Je laisse les autres s'agiter dans la presse.
Entretien réalisé par
Farid Aït Saâda
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«Quand ma mère m'appelle, elle me demande ce que j'ai mangé !»
Maman Matmour est comme toutes les mamans algériennes : elles s'inquiètent de chaque détail de la vie de leur fils. Alors, quand en plus le fils est éloigné, inutile de dire qu'elle devient plus maman poule que jamais. «Ma mère m'appelle presque tous les jours, mais jamais avant les matches. Elle sait que je n'aime pas trop parler avant de jouer, que je préfère me concentrer pleinement sur le match à venir.» Une fois le match terminé, c'est l'appel compte-rendu. «Pendant deux minutes, elle me questionne sur le match, le résultat, si j'ai joué ou non, si j'ai marqué… Puis, elle change complètement de sujet et me demande : «As-tu mangé ? Qu'est-ce que tu as mangé à midi ?»», raconte-t-il en riant. «Elle est ainsi, ma mère : dans sa tête, je suis toujours un enfant et elle tient à vérifier que je ne manque de rien.»
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«Le plus beau compliment, c'est quand elle me dit qu'elle est fier de moi»
Il arrive que Karim ramène sa mère à Mönchengladbach pour passer quelques jours ensemble. «Cela lui fait plaisir de venir au stade me voir jouer. L'inconvénient est que, les veilles de matches, nous sommes en mise au vert dans un hôtel et, de ce fait, ma mère et les membres de la famille qui l'accompagnent se retrouvent tous seuls à la maison.» Cependant, rien ne vaut maman pour Karim. «Le plus beau compliment que je puisse recevoir, c'est quand ma mère me dit : je suis fier de toi. Cela vaut plus que tous les trophées au monde.»
F. A-S.
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«Je voyais les footballeurs comme des héros, mais j'ai découvert que ce sont de simples humains»
A 24 ans, Karim Matmour est encore jeune et seulement au début de sa carrière, mais le parcours fait jusqu'à présent lui a appris beaucoup de choses. «La chose la plus importante que j'ai appris est de désacraliser les footballeurs de haut niveau. Lorsque j'étais petits et que je les voyais à la télévision, je les voyais comme des héros, des surhommes capables de tous les exploits. A présent que je joue et que je côtoie le haut niveau, j'ai découvert que les footballeurs sont des êtres humains comme tous les autres, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs forces et leurs faiblesses, leurs hauts et leurs bas.» Cette révélation a été importante pour lui dans sa perception de la vie. «Je me dis que je suis une personne très ordinaire. Certes, je pratique un métier particulier, un spectacle vu par des millions de gens, mais je n'ai rien de plus qu'un travailleur qui fait ses 8 heures ou ses 12 heures de travail quotidiennement afin de nourrir sa famille. Ces gens-là travaillent comme moi je travaille et ils méritent le respect. Nous sommes tous des humains, tout simplement.»
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Khaled, le frère, l'ami, le conseiller
Si Karim Matmour est très proche de sa maman, qu'il appelle pratiquement tous les jours, la personne qu'il consulte dans tout ce qu'il entreprend est incontestablement son frère aîné Khaled. «C'est quelqu'un qui m'a toujours été d'une aide précieuse. Vu qu'il est plus âgé que moi, il a donc une plus grande expérience de la vie. Ajoutez-y qu'il est entraîneur de football, ce qui fait qu'il maîtrise le domaine.» Certes, Khaled n'a pas de grands diplômes de football, mais il possède le background, ce qui est plus que nécessaire. «A Strasbourg, il s'occupe d'un petit club de quartier. Eh bien, sachez qu'il a déjà réalisé plusieurs accessions avec ce club et avec très peu de moyens. Je suis certain que, s'il le voulait, il obtiendrait les plus hauts diplômes et réussirait dans le football.»
«Si j'ai eu mon bac, c'est grâce à lui»
C'est au titre de ses connaissances dans ce sport que Khaled oriente Karim sur tout ce qui concerne ma carrière. «Il ne m'a jamais obligé à tenir compte de ses conseils, mais je dois avouer qu'il a eu globalement raison dans tout ce qu'il m'a dit. C'est notamment grâce à lui que j'ai fait des études, alors que je ne voulais me consacrer qu'au football. Ma mère voulait que j'obtienne le baccalauréat et c'est ce qui a été fait et Khaled m'y a beaucoup encouragé. Il me disait : «Tu n'as rien à perdre à obtenir le bac. C'est un diplôme que tu mettras de côté et qui pourrait te servir un joueur. A la réflexion, j'ai vu qu'il avait raison. Aujourd'hui, je ne regrette pas d'avoir suivi son conseil.»
«Si ce n'est lui, je n'aurais jamais joué en Allemagne»
Il a également suivi son frère dans ses choix sportifs. Première grande décision : quitter le FC Strasbourg où il avait l'impression de stagner. «C'était une grande décision à prendre. Cela n'était pas facile de laisser ma famille à 20 ans et de changer de pays. Khaled m'y a encouragé, m'expliquant que je n'avancerai jamais à Strasbourg. Je suis donc parti à Fribourg et j'y ai réussi.» Deuxième grand décision : choisir un club de Bundesliga pour passer un cap. «Là, le concours de mon frère a été tout aussi précieux. J'avais plusieurs propositions, mais avec son flair et son expérience, il a subodoré qu'on n'allait pas m'y donner ma chance. Il a ressenti un bon feeling avec les dirigeants du Borussia Mönchengladbach, surtout que le discours de l'entraîneur était séduisant. Il m'a dit d'y aller et j'y suis allé. Là aussi, je ne regrette pas car j'ai joué beaucoup de matches.»
«Même pour la vie privée, je le consulte»
La relation entre Khaled et Karim est donc dans la tradition algérienne des relations entre le grand et le petit frère. «Vraiment, je n'ai jamais ressenti aucun complexe à demander son avis. Même pour des questions de la vie privée, je le consulte et il a toujours été là pour m'orienter.» Il est vrai que les Matmour sont très famille. «Nous sommes une famille nombreuse. Si on y ajoute les neveux et nièces -car j'ai des frères et sœurs qui sont mariés- ainsi que les cousins, c'est une sorte de tribu. Nous nous entendons bien car nous avons gardé ces liens familiaux que même la distance et l'éloignement ne diluent pas.»
«Abdel est universitaire et posé»
Khaled n'est pas le seul frère sur lequel s'appuie Karim Matmour. Il y a également Abdel, enseignant en économie. «Lui aussi est quelqu'un de mûr et de posé. Je le consulte également lorsqu'il y a une grande décision à prendre. Son statut d'universitaire lui donne un recul dans la réflexion et la décision. Parfois, il voit des aspects que moi je ne vois pas. C'est bien d'avoir des gens de confiance sur lesquels ont peut se reposer.»
F. A-S.
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Un tableau d'un artiste de Fribourg en son honneur
Séduit par le passage de Karim Matmour à Fribourg, un artiste local a peint un tableau en l'honneur du joueur algérien. Le tableau représente notamment le joueur en action, que ce soit avec le maillot de Fribourg qu'avec celui de la sélection, avec en toile de fond des titres et des articles de presse. Matmour a été très heureux de récupérer ce tableau qu'il considère comme l'un des plus beaux souvenirs de son passage à Fribourg.
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Des invitations de supporters tous les jours
Souvent, après les séances d'entraînement, Karim Matmour se voit abordé par des Algériens venus le saluer. Dans la majorité des cas, il est invité à dîner ou à déjeuner par des familles. Pour des raisons d'emploi du temps, il décline souvent ces invitations. «Cela me touche quand même que des Algériens pensent à moi et viennent me voir», souligne-t-il.
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Le secret du N° 40
C'est Matmour qui nous l'apprend : c'est le seul joueur de la Bundesliga cette saison à porter le numéro 40. «C'est le numéro que j'avais choisi à Fribourg. En venant à Mönchengladbach, j'avais demandé à avoir un numéro du 2 au 11, sinon conserver le 40. Comme les numéros jusqu'à 11 étaient déjà pris, j'ai choisi le 40.» Un choix qu'il explique par son caractère insolite. «Personne, parmi les footballeurs, ne penserait à porter un tel numéro. Je l'ai fait parce que, justement, c'est rare. Il n'y a pas que les basketteurs qui portent ce genre de numéros. A présent, ça a changé. Au Milan AC, Ronaldinho porte le N° 80.» N'empêche, à tient à son 40.
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Un fan club juste pour Karim
Karim Matmour est surpris de trouver, à la fin de chaque entraînement, un groupe de supporters, toujours le même, pour solliciter des photos de lui. «Chaque soir, ils sont là. Je leur dis que j'ai déjà pris des photos avec eux, mais ils disent qu'ils en veulent plus en ajoutant que je devrais être heureux de compter un fan club juste pour moi», commente-t-il en riant.
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Matmour passe souvent incognito
Ce qui amuse Matmour lors de ses déplacements en Algérie est que, souvent, à l'aéroport, les gens ne le reconnaissent pas ! «Cela m'arrange beaucoup car j'évite ainsi les excès de sollicitations.» Il se trouve aussi qu'à Mönchengladbach même, les gens ne le reconnaissent pas dans la ville. «C'est peut-être parce que je m'habille simplement et non pas de façon à attirer les regards sur moi», explique-t-il. «Il m'est même arrivé d'entendre des gens parler de moi alors qu'ils ne savent pas que je suis à quelques centimètres d'eux.» Et Matmour de nous rassurer : «Ils parlaient de moi en bien.»
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Un dirigeant de M'gladbach ira au Caire
Preuve de l'intérêt grandissant du Borussia Mönchengladbach pour tout ce qui concerne l'Algérie, un dirigeant du club a été mandaté pour se rendre au Caire afin de suivre le match Egypte-Algérie. Le fait que Matmour soit concerné par ce match est pour beaucoup de cette décision.
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Dante : «Khouya Karim, tu iras au Mondial !»
Quel ne fut notre étonnement lorsque Karim Matmour nous présenta Dante, le Brésilien du Borussia Mönchengladbach, en disant avec le sourire : «Voici le Maghrébin de l'équipe !» Dante, dans un excellent français, nous dit alors : «Salam alikoum ! Comment allez-vous, khouya ?» En fait, Dante, de par le fait qu'il a évolué plusieurs années à Lille, a appris plusieurs mots d'arabe au contact de la nombreuse communauté maghrébine qui se trouve à Lille, si bien qu'il utilise les mots appris avec Matmour. «Je connais l'arabe et respecte les Arabes. Khouya, dites dans votre journal que Karim est un type bien.» Et, se tournant vers Matmour, Dante lui lance : «Tu iras au Mondial ! Ne t'inquiète pas !»


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