Selon lui, les joueurs algériens ont saccagé leur propre bus (!) Au lendemain de l'agression dont a été victime la délégation algérienne, le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher, a tenu à intervenir pour démentir tous les incidents qui ont émaillé à l'arrivée des Verts au Caire. Il réfute ainsi toute implication des supporters égyptiens qui, pour lui, n'ont fait qu'accompagner le cortège des Fennecs jusqu'à l'hôtel. Toujours selon Zaher, les Algériens ont amplifié cette affaire dans le but de déstabiliser les Pharaons. «Je reconnais qu'il y avait des supporters égyptiens tout au long du parcours de la délégation algérienne, mais à aucun moment, ils n'ont bombardé le bus de projectiles», dira Zaher. Et d'accuser clairement : «Ce sont les joueurs algériens qui ont inventé cette histoire montée de toutes pièces. Nous avons en notre possession des vidéos qui montrent que ce sont les joueurs qui, munis d'extincteurs, ont cassé les vitres. L'observateur de la FIFA était sur les lieux et il peut témoigner de la véracité de mes dires. Je tiens à assurer à tous les Egyptiens que le match aura lieu à l'heure prévue.» «A Annaba, on a été bombardés de projectiles et nous n'avons rien dit» Et pour justifier l'injustifiable, le président de la Fédération égyptienne n'a pas hésité, dans son intervention dans les colonnes du journal Ashourouq, à sortir des archives le match de Annaba, en juin 2001, estimant que lors de cette rencontre, les Pharaons avaient été bombardés de projectiles et que ce jour-là, personne n'avait crié au scandale et à l'agression. «On a tendance à oublier qu'à Annaba, en 2001, pour le match des éliminatoires pour le Mondial, le bus de nos joueurs avait été bombardé de projectiles. Pourtant, on n'avait rien dit», affirme-t-il. «Raouraoua ademandé le reportdu match, ce que nous avons refusé» Par ailleurs, Zaher n'a pas hésité à rappeler aux lecteurs égyptiens qu'il a aussitôt rallié le lieu de regroupement de la sélection nationale afin de s'entretenir avec son homologue algérien Raouraoua. «Dès que j'ai appris la nouvelle, j'ai rallié l'hôtel de la sélection algérienne afin de m'entretenir avec le président de la FAF, Raouraoua. Celui-ci a voulu reporter le match à une date ultérieure, ce que nous avons refusé catégoriquement, lui spécifiant que le match aura lieu à la date prévue. Le soin sera laissé à la FIFA de trancher dans cette affaire puisque les Algériens ont émis des réserves», a dit Samir Zaher. Le président de la FEF n'a, à aucun moment, voulu reconnaître les faits, préférant les occulter plutôt. Il ira plus loin encore en accusant tout simplement les Algériens d'avoir monté cette histoire de toutes pièces. C. K.