Imaginez la scène : Halliche et Lemmouchia en train de se taper à la tête avec une grosse pierre !!! La date du samedi 14 novembre ne sera pas la seule qui fera date entre l'Algérie et l'Egypte. Car celle du 12 novembre 2009 laissera aussi son empreinte indélébile dans la mémoire collective. Et pour cause, du sang algérien a coulé au Caire ! Oui, trois de nos vaillants compatriotes ont été blessés par des sauvages de cette Egypte sans scrupule. Trois Algériens qui ont eu la vie sauve que par la grâce d'Allah qui nous a épargné un deuil national de justesse. La taille des pierres exprime clairement la haine des Egyptiens à l'égard de l'Algérien A voir la taille des pierres qui ont été lancées à hauteur des visages des joueurs et du staff technique algériens, il n'y a pas le moindre doute que l'intention n'était pas de caresser les visages, comme nous l'a si bien dit Karim Matmour. Ce geste abjecte dont les commanditaires ont pour noms Samir Zaher et ses acolytes de la FEF. En effet, ce sont eux qui ont enflammé les foules en leur adressant un historique : «Faites des Algériens ce que vous voudrez !» Qui oubliera ces déclarations de guerre ? Qui osera oublier ces appels au meurtre ? Personne, quelle que soit sa nationalité. Imaginez la scène : Halliche et Lemmouchia en train de se taper à la tête avec une grosse pierre !!! Certains ici, au Caire et dans toute l'Egypte, restent bêtement et vilement persuadés que ce sont les joueurs algériens eux-mêmes qui se sont infligés de tels sévices. Quelle bassesse et quelle idiotie ! Il faut vraiment avoir un QI d'esclave de Pharaon illettré pour croire à cela. Il suffit pourtant d'imaginer la scène pour se défaire d'une telle connerie : Lemmouchia et Halliche qui se donnent des coups avec une grosse pierre sur la tête pour faire croire qu'on les a blessés avant le match. Le ridicule ne tue pas, car les Egyptiens qui croient fermement à cette thèse en sont majoritaires. Triste décadence pour un pays qui a été pourtant cité dans le Saint Coran. Les Egyptiens sont persuadés que c'est une machination des Algériens A supposer que les Algériens l'aient fait réellement. Croyez-vous que Halliche allait être encore plus idiot que le croient ces Egyptiens, en s'affligeant de coups sur le front ? Comme s'il n'aura pas besoin de se servir de ce front précieux sur lequel reposent beaucoup d'espoirs en défense, afin de reculer le danger aérien. Le niveau de discussion avec les Egyptiens tombe tristement bas, dès lors qu'on essaie de leur expliquer que leur thèse à la noix est insensée. Car on peut passer une heure à tenter de leur expliquer de manière rationnelle la non faisabilité de cet acte, les Egyptiens qu'on a rencontrés n'ont pas gobé un seul mot de la version des faits côté algérien. Et pourtant, on n'a discuté qu'avec ceux qui pouvaient bien nous entendre ! «Le match le plus important de toute l'histoire du football égyptien !» L'endoctrinement est total. La rue égyptienne ne croit que ce que les journalistes de leur pays leur racontent. Rappelez-vous de l'histoire des prostituées en Afrique du Sud. Il a suffi que certains journaux en parlent pour que l'honorable Aboutrika en reçoive plein la gueule. C'est pour cela qu'on ne pourra rien espérer de ces Egyptiens qui affirment que «ce match est le plus important de toute l'histoire du football égyptien». C'est ainsi que certains tentent d'expliquer cette sauvagerie qui s'abat haineusement sur la tête des Algériens. Un seul Egyptien a reconnu les faits, mais… Il n'y a qu'un seul Egyptien qui a accepté d'avouer que cet acte belliqueux a été «orchestré par des jeunes désœuvrés qui ne mesurent pas les conséquences sur les relations entre les deux peuples. Mais Ceci, souligne-t-il sans vergogne, n'est qu'une réponse à l'empoisonnement que nos joueurs ont subi au match aller à Blida.» Voyez-vous donc chers lecteurs, qu'il nous est impossible de faire croire le contraire aux Egyptiens, malgré les démentis apportés par Samir Zaher en personne à ce sujet. La difficulté de nous faire comprendre est trop importante pour tenter de poursuivre la discussion à chaque fois. C'est un problème culturel qui ne trouvera de solution que dans l'hypocrisie de la diplomatie. «Nous allons vous égorger !» A voir tous les Egyptiens qui défilent à longueur de journée dans les rues du Caire, on est saisi par la haine qui se dégage dans leurs propos. Même amicalement, lorsque vous leur achetez de la nourriture, les Egyptiens ne tardent pas à passer à l'offensive. En s'adressant à un Algérien en ces temps de guerre psychologique ou de guerre tout court qu'ils nous déclarent ouvertement, après les agressions multiples dont sont victimes nos compatriotes depuis leur arrivée au Caire, les Egyptiens nous saluent toujours avec un large sourire en mimant les mouvements latéraux du couteau sur la gorge. «Nous allons vous égorger», font-ils semblant de rigoler. Un jour viendra où l'Egypte reviendra en Algérie Ils montent au créneau peu à peu et ça finit toujours par un attroupement dangereux pour leur interlocuteur algérien. Certains de nos confrères en ont subi déjà les conséquences, eux qui avaient été bousculés, puis carrément malmenés par une horde sauvage d'Egyptiens. Ils n'ont trouvé leur salut que dans une course effrénée. C'est dire toute la haine de ces Egyptiens qui se sont enflammés un peu plus, après ces lâches agressions que les Verts ont subies. Mais le temps passera et les Algériens garderont toujours en mémoire cette horrible soirée du 12 novembre 2009. Un jour viendra où la sélection d'Egypte viendra jouer chez nous en Algérie. Nacym Djender