Il semble bien que le club aura du mal à terminer cette première phase du championnat. «On est carrément au bord de l'asphyxie générale», Nous fera savoir un membre de l'association. Le problème financier risque de plonger l'équipe dans des journées sombres si le président Djakrif n'arrivera pas à trouver une solution pour payer les joueurs qui ont assez attendu et qui s'apprêtent à rentrer chez eux pour les fêtes de l'Aïd. A la veille du match de Coupe d'Algérie, face à Chelghoum Laïd, l'entraîneur Bouzidi s'est montré très inquiet de la situation inquiétante des joueurs. Il devra, dira-t-il, rencontrer le président dans les prochaines heures pour prendre une décision sur son parcours avec le club. Une chose est sûre, le président Djakrif aura beaucoup de mal à convaincre Bouzidi et sa troupe à continuer le reste du championnat. Les entraves de l'administration locale et les coups fourrés des autres «On a beau courir et multiplier les contacts, pour trouver une solution avec l'administration locale, rien n'est perceptible, les animosités des uns et des autres, ponctuées par des règlements de compte, augmentent la difficulté de trouver aide et compréhension au sein de l'administration locale. Le seul perdant dans tout cela c'est bien sûr le club», dira l'administrateur du club, M. Laâbidi. Si le club se trouve dans cette situation, c'est par la faute d'un milieu sportif dominé par l'indifférence des uns et l'hypocrisie des autres. C'est dire que la JSMS risque de se retrouver au fond du gouffre dans un avenir des plus proches, s'il n'y a pas une prise de conscience de tout le monde. Pour que nul n'oublie A peine rentré de leur aventure en terre soudanaise qu'un groupe de supporters skikdis, à leur tête Dahmane Amar, s'est rapproché du Buteur pour faire part de leur vœu de voir une place publique, à Skikda, baptisée du nom de la ville de Oum Dourmane, qui aura abrité se fameux match d'Algérie-Egypte avec tous les événements qu'il a connus. «C'est un souvenir impérissable», nous dira Bouziani Mohamed, «il a été marqué par le nationalisme des hommes de Saâdane, avec une mention spéciale pour Ziani qui a mis la main à la poche pour venir en aide à des supporters skikdis. Mon vœu le plus cher, ajoutera Bouziani, c'est de voir un jour Ziani débarquer à Skikda avec Babouche, l'enfant du bled». Hafiane Mohamed Lamine