Quelque 3.000 ingénieurs, entre titulaires de master ou de magister seront recrutés prochainement dans le cadre d'un gigantesque programme de recherche scientifique, selon le Directeur de la Recherche scientifique, Hafid Aourag. Ils seront admis dans les différents centres de recherches que le pays compte ériger à l'horizon 2012, et prendront part aux 34 grands programmes de recherche scientifique que va amorcer le pays. Un souffle nouveau va ainsi être donné au secteur de la recherche. Les prochaines recrues seront sélectionnées selon des profils bien précis, et leur mission de servir de passerelle entre le monde académique (Université) et le monde industriel. Ils apporteront en outre, un soutien technique et un pouvoir d'innovation, à ce segment en pleine expansion. Par ailleurs, et depuis que le président de la République a pris le problème a bras le corps, le secteur de la recherche bénéficie d'importantes largesses. Notamment une cagnotte de 100 milliards de DA, largement suffisante d'après M.Aourag le Directeur général de la recherche scientifique pour les objectifs que s'est assigné le pays. Pourtant ces objectifs ne sont pas moindres. Nonobstant la réalisation d'un 3eme satellite 100% algérien, la maîtrise de la technologie du biométrique, ainsi que celle des panneaux solaires, des segments sur lesquelles le pays s'est déjà lancé, 5 autres segments primordiaux ont déjà été identifié, pour figurer en haut de la liste des objectifs en termes de recherches scientifiques. Il s'agit du volet du revêtement, celui de l'extraction, le scanner, le laser et enfin la robotique. Pour ce qui est de la considération des têtes pensantes, qui fait encore défaut chez nous, M.Aourag a parlé de rémunération conséquente, pour ainsi dire motiver les troupes. Selon lui des primes de contractualisation seront opérationnelles avant la rentrée prochaine. Elles sont à ce moment même en négociation en haut lieu. Par ailleurs, un projet consacrant l'autonomie financière des laboratoires de recherches est à l'étude. Si l'enveloppe octroyée au secteur est assez conséquentes pour toucher la totalité d'entre eux, reste que les entraves administratives minent selon certains responsables le bon déroulement des recherches. Cette nouvelle mesure d'autonomie devra en finir avec ce problème bureaucratique.