Les chercheurs algériens qui disposent désormais d'un statut, bénéficieront d'une indemnité qui sera appliquée dès la prochaine rentrée universitaire. Le montant de cette indemnité, "évolutif", est conséquent car il représente " 50% du salaire du chercheur et ce, afin d'encourager la recherche scientifique ", a déclaré le directeur général de la recherche scientifique, Hafid Aourag. Invité de la radio chaîne III, il a souligné que le texte est fin prêt et sera soumis avant la fin de l'année au Secrétariat général du gouvernement. Mise en place dans le cadre du système national de recherche scientifique, l'indeminité tant attendue par les chercheurs sera prélevée sur le " fonds national de la recherche qui existe au titre du programme quinquennal ". Hafid Aoureg, a souligné ainsi que le problème du financement ne se pose plus pour le secteur de la recherche. Le gouvernement, a-t-il dit, a dégagé les fonds nécessaires pour l'évolution de ce domaine indispensable au développement de l'économie nationale. Ainsi, précise-t-il, l'enveloppe allouée à la recherche scientifique est de " 20 milliards de dinars, ce qui est très important pour réaliser des travaux de qualité ". En termes d'infrastructures, il a dévoilé les projets ambitieux que le secteur compte réaliser d'ici les deux prochaines années. " Nous avons inscrit 16 nouveaux centres de recherche pour l'année 2010 avec le lancement également des grands équipements stratégiques du pays comme la fabrication des lasers entre autres " a-t-il affirmé tout en précisant que tous les chantiers engagés seront " achevés en 2012". Pour lui, les moyens mis en place ont permis de donner un nouveau départ pour la recherche scientifique dont les publications sont de plus en plus importantes tant au plan quantitatif que qualitatif. " Nous avons enregistré 22 000 publications reconnues à l'étranger et avec ce chiffre, nous dépassons de loin nos voisins et nous nous approchons de l'Afrique du Sud leader dans le continent africain ", a souligné Hafid Aourag. Ce dernier est revenu sur l'apport de la communauté nationale établie à l'étranger qui compte un nombre important de chercheurs. Il affirme, à ce propos, que " 300 d'entre eux ont déjà commencé à contribuer aux recherches en Algérie " ajoutant qu'il ne faut pas uniquement " réfléchir à les faire venir mais travailler de manière à faire bénéficier la recherche de leur savoir faire". Abdelghani M.